Moelly Ivanovitch
2 novembre, 00h.
Depuis ça, le duc n'a presque pas montrer le bout de son nez et j'en suis plus que fière. Si j'avais su plutôt que le fait de lui dire ma haine suffirait, je l'aurais fait plus tôt au lieu de perdre mon temps à lui dire à quel point il ne m'intéresse pas.
C'est vrai, je ne veux être avec personne. Je finirais mon immortalité seule et je continuerais de tuer tout ceux qui pensent pouvoir faire ce qu'ils veulent du corps des autres. Le temps s'est bien rafraichis et là, dans le noir, malgré mes gants et mon manteau, j'ai froid. Mais avoir trop de couche sur moi m'empêcherais de me déplacer. Fuir mes gardes est devenue un passe temps. Au abord de Zald, je traîne dans les rues à l'écoute et concentrer sur l'odeur de l'alcool ou autre.
Je contourne les bâtiments. Mes gardes ne viendront pas me chercher par ici. Je suis tout de même loin du château. Malgré mes nombreuses fugues, Zaïmyr s'est retenue de me dire quoi que ce soit. Ce n'est pas si nouveau, de temps en temps, qu'on ne se parle pas pendant un long moment.
Je sors de la ville et marche au alentour des routes, mes lames préférés en main. Je les regarde un instant et un soupçons de colère monte en moi. Et dire que c'est lui qui me les a offert... Elles sont trait efficace, avec un poids adapté à mes mains et mes doigts fins. Un peu trop d'attention quand il sait à quoi me servent ces armes. Je ne m'attarde plus là dessus, c'est inadmissible de pensée à lui et de penser à des questions à ce propos alors que je sais pertinemment que ça m'énerve.
Il est beaucoup trop envahissant.
Une forte odeur d'alcool m'emplis les narine et je grimace. Des pleurs me parviennent ainsi que des grognements.
- Laisse toi faire, putain et la ferme!
L'odeur du sang humain me monte au nez et il ne faut rien de plus pour que mon visage s'assombrit. On pourrait penser que je suis assez " chanceuse" de tomber sur des femmes dans ce genre de situation. Mais non, après tout, même si à cause de l'arrivé des vampires, le chiffre à changé, il y a tout de même des viols toute les 7 min, dans ce pays, à peu près. Contre toute les 3 min. Mais c'est toujours trop.
L'homme est grand, souls et il a d'ailleurs cassé sa bouteille sur sa victime qui pleure à terre, presque incapable de bouger. Il est humain, lui, alors il ne me faut pas longtemps pour l'envoyez loin de la victime et lui planter mon couteau dans l'œil en l'enfonçant bien jusqu'à son cerveau.
Il ne meurt pas tout de suite et hurle jusqu'à sa mort alors que sa victime pleure de plus belle. Je me dépêche de la rassurer et l'aide à appeler les urgences pour qu'elle aille se faire soigner. Pourtant, je m'arrête net et regarde autour de moi. Bizarrement, l'air s'est alourdi autour de moi. Je regarde au loin pour voir un homme, au vu de sa tenue. Pas de cœur qui bat, un vampire. Pas d'odeur non plus et ça me rappelle quelque chose.
Je ne montre rien mais reste bien sur mes gardes. C'est celui qui m'envoyait ces lettres. Je n'en ai pas reçue depuis et je ne l'ai pas vu non plus. Et bordel, comment peut il savoir que je suis hors du palais à cette heure ci, aujourd'hui? Il est clair que je suis surveillé au sein même du château et ça, ce n'est pas bon signe.
- Tu dois venir avec moi. Dit-il.
- Je ne viendrais nulle part avec toi, n'ai je pas été assez clair?
- C'est moi qui n'a pas été assez clair, Moelly. Si tu ne viens pas avec moi, la suite en sera beaucoup moins pacifiste. Je ne te veux pas de mal, pourtant.
Mes lames bien en main, je m'approche d'un pas, il ne bouge pas. Ce n'est même pas étonnant de savoir qu'il connaît mon prénom.
- Qui êtes vous?
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Guerre de sang. TOME 1.5
VampireLe silence. Il n'y a plus besoin de parler inutilement maintenant. Je vis bien mieux, malgré l'horrible douleur que j'ai pu sentir. Ces regards ont cessé et maintenant, je vis bien mieux caché. Je n'ai pas oublié ce que j'ai vécue et je vais devoir...