9 août, 22h.
Eh bien, on peut dire que cette annonce a été à moitié acceptée. Malgré les preuves irréfutables, certains ont quand même trouvé le moyen de dire que c'était faux. Je ne sais pas ce qui leur a fait le plus peur entre le regard de Jayce quand certains se sont approchés de moi pour demander ce que j'avais fait et moi, quand je me suis également rapproché d'eux. Ils se sont peut-être dit ce qu'une humaine pouvait faire face à des vampires.
Mais c'est bien la suite qui les a fait arrêter quand Jayce m'a retenu et les a à nouveau menacés en leur disant... Que sa punition serait beaucoup plus douce que la mienne !
J'étais bien partagé entre rire et le regarder très mal. Mais finalement, le seul fait d'être contre lui me suffisait. Le lien entre nous a été diamétralement accepté de chacun des côtés. J'avale une gorgée de mon thé alors que le roi Alexandre et la reine Melia restent silencieux. Je n'ai pas encore eu le temps d'aller me changer et Jayce, assis près de moi, les dévisage également. Cela fait 5 minutes qu'on se regarde dans le blanc des yeux, sans rien dire.
Il est venu avec moi, craignant que ses parents me disent quelque chose du style de la semaine passée. Le roi regarde un instant son fils avant de me regarder et dépose son verre de sang chaud sur la table devant lui.
- La preuve est irréfutable, en effet, et nous l'acceptons. Dis le roi.
- Cependant. Dit sa mère. Je comprends que vous ne le saviez pas par votre nature humaine, mais j'aurais dû mal à digérer ce que vous avez essayé de tué mon fils. Dis la reine.
- Mère. Préviens Jayce.
- Je comprends, et je m'en excuse une nouvelle fois, majesté. Aujourd'hui, je suis bien contente de ne pas l'avoir touché d'autre part que le bras. Dis-je.
Elle fronce des sourcils et ses lèvres restent droites, je la comprends. Je sais. Peut-être qu'elle ne me le pardonnerait jamais. C'est déjà un très mauvais départ avec ma " belle maman ".
- Vos majestés, je sais que vous m'en voulez beaucoup pour cette faute et que vous pourrez bien ne pas me pardonner, qu'importe ce que je dis ou fais. Même si aucune excuse ne pouvait être valable à vos yeux, j'aimerais vous parler un peu plus personnellement de moi.
Les deux fronces des sourcils alors qu'ils ne disent plus rien. Je commence en premier par leur parler, sans entrer dans les détails, de mes traumatismes d'enfant et, au cas où quelqu'un pourrait utiliser cet élément contre moi envers eux, de ce bébé. Pour qu'ils comprennent d'où venait cette peur... De me faire approcher d'aussi près par un inconnu.
- Et puis, vous avez tort, je savais dès le départ, en le voyant, que Jayce était mon promis, je l'ai ressenti.
- Vous l'avez ressenti? Dis le roi, perplexe.
- Oui.
- Ce n'est pas possible. Dis la reine.
- Mère laisse la parler.
Sa mère s'enfonce dans son siège alors que Jayce n'a toujours pas changé d'expression. Il les regarde assez mal. Il n'est pas content, lui aussi, il me défendrait corps et âme. Mais devant ses parents, non.
- Jayce, ce n'est pas grave.
Il acquise simplement alors que je reprends, en les regardant dans les yeux.
- Il m'est normalement interdit de vous le dire, mais malgré tout ce que vous pourrez dire, je ne compte pas partir loin de Jayce. Vous finirez tôt ou tard par le savoir, ce n'est juste pas le bon moment pour l'annoncer au monde. Du moins, du point de vue de mon beau-frère, le roi Zaïmyr, mais j'y travaille.
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Guerre de sang. TOME 1.5
VampirgeschichtenLe silence. Il n'y a plus besoin de parler inutilement maintenant. Je vis bien mieux, malgré l'horrible douleur que j'ai pu sentir. Ces regards ont cessé et maintenant, je vis bien mieux caché. Je n'ai pas oublié ce que j'ai vécue et je vais devoir...