Chapitre 16

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Je me remercie d'être assise car je crois perdre toute mes forces. Mon souffle se coupe et une pression brutale s'abat sur mon cœur.

- Quoi?

- Il n'y a aucun personne du nom de J.Deferd dans les registres du pays. Du moins, aucun qui se soit affiliés de prêt ou de loin à toi. Ton agresseur avait de la famille mais comme je te l'ai dit, ils sont soit mort, soit très éloigné d'ici.

Mes poumons ne veulent plus suivre mes ordres. Je sers fort mes doigt contre mes draps et regarde un instant ses yeux dorés.

- Alors d'où sa vient?

- Je dois encore faire mes recherches, pour l'instant, la seule piste qu'on a c'est quelqu'un qui le connaissait et qui connais également ce qui t'es arrivé.

Cela ne m'apporte aucune réponse et encore plus de crainte. Je hoche de la tête et sans rien dire d'autre, Zaïmyr sort. Qu'est ce que je peux faire, alors? Vu comment c'est partie, celui qui m'envoie ses lettres va surement continuer. Je me laisse tomber sur mon lit et reprends mon souffle. Qu'est ce que je peux faire maintenant? Attendre? Non, j'ai des projets, qu'importe soit-il et pour le moment, je devrai mettre ça dans un coin de ma tête.

*

Je remue dans mes draps, perturbée. Je devrais me retourner et tué toute menace qui m'arrive de dernière. Je ne dois pas flancher, au contraire. Je dois rester forte. J'ai l'impression que les draps me collent à la peau. J'entrevois quelque chose, flou, brillant. Avant de me rendre compte que ce sont des yeux, qui m'observent. Aussi brillant que la lune ou son reflet sur de l'eau. Aussi brillant qu'un bijou, tout aussi précieux que de l'or, de l'argent. Puis une voix, douce et calme et j'ai l'impression que ça tourne en boucle, dans ma tête.

"Rien ne m'empêche de vous protégez "

Et puis cette voix, je sais pertinemment d'où elle peut venir. J'ouvre doucement les yeux pour regarder mes draps avant de me redresser. Quelques mèches de mes cheveux tombent devant mon visage. Me protéger? Mon cœur gonfle de colère dans ma poitrine. Je peux veiller à ma protection moi même et j'assure que quand je saurais qui m'a envoyé ses foutues lettre, j'espère que si il tient à sa vie, il aura une bonne explication.

Me protéger, quel bonne blague. Je peux veiller à ma sécurité toute seule maintenant, ce que je ne pouvais pas faire avant. Quand j'ai eu besoin qu'on me protège, il n'y avait personne pour le faire. Maintenant, je peux le faire toute seule. Et la simple et bonne raison pour laquelle j'ai transmis ces lettres au roi est quand aucun cas, je ne veux que cette histoire s'ébruite à nouveau.

Assez de personne sont au courant de ce qu'à subit la sœur de la reine. Pas besoin qu'un imbécile sorti de je ne sais où remette cette histoire sur le tapis. Je me lève alors qu'il est tout de même tôt. Je pars me laver, attendant qu'Isabella m'apporte mon petit déjeuner. Je me lave rapidement et ses même mots tournent en boucle dans ma tête. Bordel, je n'arrive pas à croire que j'ai rêvé de lui. Je devrais mettre plus d'entrain quand je dois lui dire de ne pas me parler et de ne pas sortir d'absurdité non plus.

Je mets mes sous-vêtements et m'habille chaudement d'un pantalon bleu, un pull noir et laisse Isabella coiffer mes cheveux en un chignon haut.

- Je sors et je vais loin, préviens le roi pour moi, s'ils te plaît. Dis-je en croquant dans une tartine.

- Je ne cherche pas ma mort, jeune fille. Que ce soit pour toi et la reine, le roi n'a aucune confiance en vos sorties.

- Et tu diras donc à cette vielle peau que je n'en ai rien à faire.

Je la vois levé les yeux aux ciel alors qu'elle recule, me laissant finir mon petit déjeuner.

- Je lui dirais simplement que vous êtes sorties. Dit-elle.

Je hoche de la tête et une fois mon petit déjeuner engloutis, je fais en sorte d'éviter tout les garde du palais et sors. Je me balade simplement, rester dans les jardins et la forêt du domaine royal m'ennuie particulièrement. Et puis, je ne tiens pas du tout à le croisé, lui. Surtout après ce rêve étrange dont j'aurais bien voulu me passer. Certains habitants de la capitale me regarde passé, sans m'approcher. Avec ma capuche, on ne vois presque pas mon visage et puis, le symbole royale sur mon manteau les fait très vite déchanter.

Pour un mi-septembre, il fait assez frais, aujourd'hui. Des familles se baladent et d'autres font leur courses dans les magasins. Tout paraît calme, appart cette vile impression qui naît en moi au fur et à mesure de la journée. A plusieurs reprises, je m'arrête pour regarder autour de moi, humant l'air à la recherche de quelque chose de suspect. Mais cette impression ne quitte pas ma peau, mon cœur se comprime un peu plus et je pourrais croire que je deviens paranoïaque, mais ce n'est pas le cas.

Je n'ai pas de doute à avoir. Après ces lettres d'un envoyeur inconnu, je me sens belle et bien suivit. Tout ça va bien au delà de lettre. C'est bien trop soudain et trop calculer. Je n'arrive pas à intercepté celui qui me suis. Non, bien caché et bien préparé. Et il est sûr et certains d'une chose, ce n'est pas un humain qui me suis, il est bien trop rapide.

Je rentre au château, les nerfs à vif alors que j'essaye de trouver une réponse tangible. Celui qui m'a fait du mal quand j'étais enfant était humain. Alors qu'est-ce que c'est que cette histoire. Qu'est-ce que peut bien me vouloir un vampire que je n'ai jamais vu de ma vie? Je dois attendre des nouvelles des recherches de Zaïmyr à propos de lettre.

Je ne passe pas par le bureau de Zaïmyr pour lui dire que j'ai été suivis. Je rentre directement dans ma chambre. Trouver l'envoyeur de ces lettres, c'est son affaire, mais en ce qui concerne cette personne qui m'a suivis, si il me veut du mal, je m'en charge moi même.

Je PEUX me protéger toute seule.

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Alors, une petite piste?

Que pensez- vous qui pourrait se passez, dans les prochains chapitres?

Guerre de sang. TOME 1.5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant