Chapitre 30

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Le lendemain, 13h.

La première réunion est terminé et mes cours on bien porté, je m'en suis sortie comme une chef. Avec Quincy et Tamina qui marche dans notre deux, je visite le palais. C'est vraiment grand. Je tiens fermement ma robe jeune moutarde et il n'y a que le bruit de mes talons qu'on entends dans le couloir. Mes cheveux sont lâchés sur mes épaules. La robe est simple et par dessin, j'ai un petit pull blanc avec les manches larges et assez ondulés.

Je suis déjà épuisé de tout ça d'interaction social, de plus que j'ai dû manger avec la famille royale. Je n'ai  répondu qu'au question qu'on me posait et à celle qui dépassait ma curiosité. Mais appart ça, j'ai passé tout le repas à manger et à écouter le roi et la reine parler et le prince Zack, Jayce et l'archiduchesse parler entre eux. Ils ont l'air de très bien s'entendre, tout les trois. La femme du prince Zack est en ce moment en voyage chez sa famille alors elle n'est pas là.

Puisqu'il y a une bibliothèque, il est évident que je vais y aller. Quincy retourne à ses occupations et Tamina reste à me surveiller, près de la porte de la bibliothèque. La bibliothèque est tout aussi belle que le reste du palais. Je m'assois tranquillement et lit. Du coin de l'oeil, je vois une femme s'assoir en face de moi, vêtu d'une robe violette au manche évasé et droite avec un léger décolleté où un collier plus vieux que moi même repose au milieu de ses seins. Elle ne dit rien et reste à me regarder. Lilianna.

Je ferme mon livre et la regarde. Qu'est ce qu'elle me veut?

- Archiduchesse. Dis-je.

- Votre grâce. Dit-elle. Vous n'êtes pas trop bavardes et très réservée.

- Je n'aime pas les conversations inutiles.

- Je vois ça, me parler vous importune?

- Je ne vois pas ce que vous me voulez? Avez vous une question?

- Eh bien, Jayce à tenu à prendre la même voiture que vous en disant que vous êtes humaine et que même avec des gardes, c'était de son devoir de prince d'amenez une envoyée diplomatique à bon port. Alors je me pose des question.

Je vais le tué. Non mais c'est quoi cette excuse bidon?

- Si il tient temps à faire son devoir, je ne vois pas en quoi cela devrait vous étonnée, votre altesse.

Elle a presque le titre d'une princesse, après tout.

- Je m'excuse de mon impolitesse, mais entretiendrez vous une relation avec le duc, votre grâce?

- Comme vous le dites, c'est une question impolie. Mais si c'est ce qui vous fait peur, je n'entretient rien du tout avec le duc et il ne m'intéresse pas, je ne vois pas d'où vienne vos suppositions. Si il vous intéresse, vous n'avez qu'à lui dire.

Je manque de sursauter en l'entendant rire au éclat. Car j'ai dit quelque chose de drôle, peut être?

- Vous pensez que j'éprouve des sentiments de ce genre pour le duc, votre grâce. Voyons, ne soyez pas ridicule.

- Je n'ai rien insinué du tout.

- Eh bien, je vois que vous ne sortez pas trop en société, si non, vous auriez mieux tourné votre phrase. Le duc est le petit frère de mon défunt mari, le prince Rayan, je le connais depuis enfant, alors, c'est comme un petit frère pour moi.

Ah. Alors c'est sa belle sœur. Elle est l'épouse du frère décédé de Zack et Jayce.

Cette fois, ses yeux se plisse et me regarde presque avec dédain.

- Vous savez, même si le duc n'a pas l'air de vous en tenir rigueur pour la blessure que vous lui avez infligé, je serais aussi intransigeante que le prince héritier.

Ah, elle aussi, elle me menace. Il est bien entouré, en tout cas.

- Pour une simple humaine, vous cacher une force redoutable, je n'en doute pas.

- J'imagine donc que votre véritable objectif est de me menacé?

- Oh, non, ce n'est qu'une mise en garde. Vous êtes membre d'une famille royale étrangère, il y a des règles que vous ne semblez pas très bien respecté, votre grâce, il serait inconcevable de ma part de ne toucher ne serait qu'un seul de vos cheveux.

Je la dévisage et elle continue de m'adresser un doux sourire.

- Je ne comprends pas où mène cette conversation, votre Altesse, qu'est ce que vous me voulez?

- Eh bien, j'ai entendu dire que vous aimeriez découvrir un peu plus le palais, puisque vous êtes là pour plusieurs mois. J'organise demain à 16h un salon avec d'autres membres de la royauté, alors je vous y convie. Cela vous permettrai d'être... Un peu plus intégré à la société puisque que vous allez être convié à plusieurs évènements organisés par la famille royale, durant les prochaines semaines.

- Vous venez d'abord me parler pour me mettre en garde, comme vous le dites pour finalement m'inviter à un salon? Vous avez raison, je ne participe pas au évènement mondain, même dans mon pays, alors je vous remercie pour votre proposition mais je n'y participerai pas non plus ici.

Elle croise ses mains sur ses cuisses, toujours avec ce doux sourire.

- Vous ne le savez pas, mais j'ai eu une fille, plus âgé que vous si elle était toujours là et elle était tout aussi réserver que vous, et parfois, votre grâce, sortir un peu de sa zone de confort ne fait pas de mal.

- Je vous trouve très intrusive, votre Altesse.

- Vous êtes jeune, votre grâce et je trouve simplement qu'avoir un regard si noir n'est pas normal, je ne sais ce que vous avez vécu, mais j'ai vu ça de nombreuse fois et vous renfermez encore plus ne vous apportera rien de bon.

Je me relève, excédé.

- Merci de vos bons conseils, votre Altesse mais encore une fois, ce sera non pour votre invitation et nous ne nous connaissons pas, alors éviter ce genre de question et insinuation déplacé. Je vous souhaite un bon après midi.

Elle ne dit rien de plus alors que je sors de la bibliothèque, en colère. Non mais de quoi je me mêle? Et puis bordel, comment c'est possible de lire aussi clairement dans les yeux des gens. Elle ne semble pas avoir des pouvoirs comme Hymey alors ça ne peut être que dû à son passé. J'en viens même à me demander comment sa fille et son mari sont morts, des vampires royaux.

Guerre de sang. TOME 1.5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant