Les rayons du soleil viennent doucement caresser mon visage. Je tourne la tête cherchant à cacher mes yeux contre ma surface sur lequel je suis couché. Je sens quelque chose caresser mes côtés et le doux parfum de Jayce me fait sourire. C'est vrai, hier était bien un des plus beaux jours de ma vie. Nous sommes mariés, je suis sa femme. Ses doigts jouent un moment avec mes cheveux et je presse un peu plus ma poitrine.
- Bonjour, très chère épouse. Dit-il. Est-ce que tu as bien dormi ?
- Oui. Tu es réveillé depuis longtemps?
- On peut dire ça.
J'ouvre un œil et le regarde un moment. Il ferme son livre et le dépose sur le côté. Il se tourne vers moi et je regarde un instant la couleur magnétique de ses yeux. J'arrange un peu mes cheveux, ils traînent partout autour et sur moi et je ne dois vraiment ressembler à rien. Il dépose de petits bisous sur ma joue et mon épaule et je pouffe de rire. Ses cheveux chatouillent mon cou et ses doigts se faufilent le long de mon dos puis sur ma hanche.
- Qu'est-ce qu'on fait, aujourd'hui? Je lui demande.
- Hum, ce serait très mal vu que nous fassions quoi que ce soit d'autre que de passer du temps ensemble après nos noces. Je suis d'avis, vu les basses températures qu'on reste au chaud, ici.
- On va se battre? Je demande.
Il lève les yeux au ciel et se redresse alors que je pouffe de rire.
- C'est encore non. Tu ne vas jamais abandonner, c'est ça?
Je mets mes mains devant la bouche, surprise. Il fronce des sourcils avec suspicions.
- Je n'y crois pas, comment tu as su ?
Il rit aux éclats et secoue sa tête en quittant le lit pour s'étirer.
- J'espère que ce mariage me révélera plus de surprise sur toi que le fait que tu aimes te battre, Moelly.
- Eh bien, je suis médecin, donc j'imagine que je peux t'ausculter, tu n'as pas l'air d'aller bien. Dis-je.
- Je vais très bien. Avant, tu voulais m'éliminer, maintenant, tu veux m'ausculter. Je crois qu'il y a volonté de nuire, ma chère.
Je ris et roule un peu dans le lit avant de me lever.
- Alors tu préfères te battre ou que je regarde si tout va bien chez mon mari.
- C'est vrai que tu as ce côté sadique, je dois avoir peur, maintenant que nous serons tout le temps ensemble.
- Voilà, tu as peur de moi. Je savais que tu mentais.
Je me rapproche de lui et m'étire.
- Je t'ai déjà dit que je n'ai pas...
Il ne finit pas sa phrase et son regard sur moi me fait frissonner. Mais il détourne bien trop vite les yeux.
- Je n'ai pas peur de toi, petit hybride, sinon, je ne donne pas chère de notre relation conjugale.
Je baisse un peu les yeux sur ma robe et c'est vrai que je porte ça. Avec la lumière du soleil, on voit un peu tout. En passant par le galbe de mes seins et mes tétons ainsi que ma culotte rose pâle en transparence.
Je reste un moment silencieuse. Je pourrais presque penser que mon corps ne lui fait absolument rien, ou qu'il n'aime pas ma tenue. Ou peut-être, même si c'est impossible, que mon corps le dégoûte.
- Tu peux me regarder, tu sais?
Il tourne juste la tête vers moi, tout sourire.
- Mes yeux ont déjà été un peu trop baladeurs pour aujourd'hui. Le naturel avec lequel tu te présentes devant moi, surtout dans cette jolie robe, est un trop d'un coup pour mes yeux. Je vais prendre une douche.
Alors qu'il se dirige vers la salle de bain, je lui demande quand même, même si j'ai parfaitement compris ce qu'il vient de dire.
- Donc tu aimes ce que tu vois ?
Je vois ses muscles se tendre et cette fois, il ne tourne pas la tête.
- Plus qu'il n'est nécessaire.
Je souris, contente de lui faire de l'effet. Il part prendre une douche et une fois qu'il a fini, je pars me laver. Quand je sors de nouveau, il n'est plus là et m'a laissé un mot alors que Quincy s'occupe de me préparer. Il fait froid alors que nous restons à l'intérieur.
Une fois prête, je descends prendre mon petit déjeuner en compagnie de Jayce et nous passons ainsi toute la journée à discuter, à ouvrir les cadeaux de mariage que nous n'avons pas vus et bien que la majorité des cadeaux sont pour bébé, puisqu'il a lancé le sujet, nous jugeons un peu les objets étranges. Même les vêtements. Nous n'abordons pas plus que nécessaire le sujet des enfants et c'est très bien comme ça. Nous continuons ainsi en lisant et je tente de le battre dans une petite course dans le château.
Il m'a fait croire qu'il allait gagner avant de finalement faire en sorte de me laisser passé devant. En tant que mari et femme, je crois qu'il y a encore des éléments sur lesquels nous allons devoir discuter.
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Guerre de sang. TOME 1.5
VampireLe silence. Il n'y a plus besoin de parler inutilement maintenant. Je vis bien mieux, malgré l'horrible douleur que j'ai pu sentir. Ces regards ont cessé et maintenant, je vis bien mieux caché. Je n'ai pas oublié ce que j'ai vécue et je vais devoir...