Jayce Ander
26 juillet, 16h20.
Ma belle-sœur à toujours été là pour moi et lorsque ce drame nous est arrivée, nous nous sommes mutuellement soutenue. Alors, bien qu'elle ne m'envoie jamais de message pour me dire de venir aussi vite, si cette femme que je considère comme ma grande sœur me demande de venir, je ne pose que très peu de question avant de le faire.
J'aurais voulu qu'en cette période, elle ne le fasse pas. Rien ne m'a obliger à lui dire pourquoi j'évitais à ce point le palais quand une certaine personne venait. Et je sais qu'elle y est. Alors à moi de faire tout mon possible pour tenir ma parole et l'évité. J'arrive rapidement devant la porte du salon dans lequel nous avons l'habitude de discuté. Je frappe quelque coup à la porte.
- Entre. Dit Lilianna.
Pourtant, à peine ai-je franchis la porte que le piège se referme aussitôt sur moi. Lilianna me sourit avant de passé à côté de moi pour sortir.
- Je veux tout savoir, Moelly. Dit-elle en sortant.
Je n'ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit quand la porte se ferme dans mon dos que déjà, je m'apprête à me retourner pour partir, pour respecter mes dires.
- C'est moi qui lui ai demandé de t'appeler. Dit-elle.
Je m'arrête et me retourne, sans pour autant bouger. Les battements de son cœur, ce son que je n'ai pas entendu depuis si longtemps. Elle dépose doucement sa tasse de thé et se lève et approche de quelque pas. Toutes les nuances que peu avoir la mer sont bien pâles faces au yeux bleu qui m'observe.
- Bonjour. Dit-elle.
Je ne dit rien, trop occupé à regarder les long cils clair qui forment une ombre au dessus de ses yeux, son visage et ses joues bien plus rondes que dans mes souvenirs. Cela à été si dur de me retenir d'aller la voir, même en cachette. Cela n'aurait pas du tout été digne de moi de l'observer tel un voyeur. Ses cheveux blond, pas d'un blond d'or, mais d'un blond pâle, platine qui a la lumière du soleil, paraisse à des endroit argenté. Ils tombent sur ses épaules. Je suis absolument incapable de la détaillée plus discrètement. La couleur lavande de sa robe bustier se mari parfaitement bien avec sa peau si clair et ses mains son couvert de fin gant en tuile. Quant au bijou en or et améthyste qu'elle porte, cela ne fait que réhaussé sa beauté. A vrai dire, elle n'en avait même pas besoin. Je ne peux m'empêcher de lui sourire malgré tout.
Je crois que si j'aurais pu mourir à cet instant, je n'aurais eu aucun regret.
Elle respire doucement et me regarde juste un instant avant de reprendre la parole :
- Je te croyais beaucoup plus polie, Jayce. Dit-elle.
Je relève les yeux vers elle alors que j'étais encore concentré dans ma contemplation. Ses sourcils sont légèrement froncés et une légère teinte rose à pris possession de ses joues. L'énervé après tout ça de temps à peine retrouvé... Je n'ai pas fait fort. Je me reprend et m'incline devant elle.
- Bonjour, duchesse. Je suis simplement heureux de te revoir.
- J'imagine. Dit-elle.
Je suis également très heureux de voir qu'elle a toujours l'air d'être la même femme que j'ai connu, 12 ans plus tôt.
- Ce pourrait-il donc que tu souhaites me revoir pour reprendre là où nous en étions, duchesse?
Elles hausses un sourcils.
- Essayé de mettre fin à ta vie? Je crois que j'ai passé ce stade quand tu m'as sauvé. Ce serait très stupide de ma part d'essayé, bien que l'envie est peut être encore là.
Hum, peut être bien qu'elle a changé, d'une certaine manière, mais tout ce qui la concerne me plaît, alors je n'ai pas à me plaindre.
Elle n'avance pas et reste à sa place et semble avoir du mal à déglutir.
- J'imagine que cette rencontre te semble très gênante, je me trompe?
- Oui, tu te trompes.
Je souris, toujours aussi directe. Elle se racle la gorge, comme à cours de mots. Je croise mes mains dans mon dos et me redresse un peu plus.
- Tu es resplendissante et pleine de santé, cela fait très plaisir à voir. Dis-je.
- Merci. Ce n'est pas mon habitude de faire des compliments alors je dirais simplement que tu n'as pas beaucoup changé. Dit-elle.
Je pouffe de rire et lui souris.
- Eh bien à ma âge, on ne change pas autant que ça. Mais je pense qu'il y a une chose importante que je pourrais dire qui a changé.
- Lequel?
- Je ne porte plus le titre de duc, mais d'archiduc, désormais. J'a repris le titre de mon défunt frère qui me revenait.
A vrai dire, il m'a fallu un moment pour l'accepté, mais finalement, c'est ce que mon frère aurait voulu. De plus, ce n'est que pour que je prennent le travail qu'il a si bien fait. Je suis bien prince, mais j'occupe le poste d'archiduc, c'est simple.
- Oh, félicitations. Dois-je t'appeler Altesse, maintenant?
- Je souhaiterai que tu continue à m'appeler par mon prénom. Je ne vais pas régresser à ce point, surtout que tu as pris cette décision de toi même.
- Jayce. Dit-elle.
Je peine à croire que ce soit vraiment mon prénom qui franchisse ses lèvres.
- Oui?
- J'aimerai que tu m'accompagnes faire une balade dans les jardins.
- Bien sûr.
Elle s'approche à nouveau, cette fois et je recule, en tenant bien compte de la distance réel qu'elle à toujours mis. Nous sortons et je marche non loin d'elle pour rejoindre les jardins. Elle reste silencieuse et avance en tenant sa robe. Je n'avais aucune espérance concernant nos retrouvailles et à vrai dire, je ce sait pas si je dois la trouver silencieuse. Elle l'a toujours été, la plus part du temps, mais je trouve son silence étrange. A son souffle et ses battements de cœur qu'elle tente de maitrisée, je ressens sa nervosité. Eh bien, son corps est honnête. C'est bien elle qui a décidé de me revoir mais elle n'en trouve pas moins cette rencontre gênante.
Ses gardes restent éloignés de nous alors que nous pénétrons dans un petit labyrinthe de rose rouge.
- As-tu dit à ta famille pour moi? Demande-t-elle.
- Non, mais je pense que Lilianna s'en doute.
Elle marche plus lentement alors que seul le bruit de ses talons s'entends sur les gravillons.
- Tu n'es pas obligé de te forcé, je peux attendre 10 ou 20 ans de plus, si tu le souhaites.
Elle s'arrête et me regarde en haussant des sourcils. Elle prend doucement ses mains l'un dans l'autre devant elle et relève légèrement la tête vers moi.
- Moi aussi, je suis contente de te voir.
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Guerre de sang. TOME 1.5
VampireLe silence. Il n'y a plus besoin de parler inutilement maintenant. Je vis bien mieux, malgré l'horrible douleur que j'ai pu sentir. Ces regards ont cessé et maintenant, je vis bien mieux caché. Je n'ai pas oublié ce que j'ai vécue et je vais devoir...