Chapitre 44

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Bonjour à tous, n'hésitez pas à commenter pour me dire ce que vous en pensez.

Bonne lecture 🎨

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" Me donner de l'amour ".

Voici la seule chose que j'ai retenue. Je ne peux pas être plus pâle qu'à cet instant alors qu'il se rapproche.

- J'ai déjà été aimé, je n'ai pas besoin de ton amour. Et toi, tu ne comprend pas que ce que ton géniteur nous a fait, ce n'est pas de l'amour. C'est de la violence. Oui, il y a plusieurs façon de montrer à quelqu'un qu'on l'aime, mais certainement pas de cette manière!

Il hausse un sourcils alors que ces yeux virent lentement au rouge.

- Tu n'a pas besoin de mon amour, Moelly? Tu ose me rejeter moi, ta seule famille.

- Tu n'es pas, et tu ne sera jamais ma famille. Rien ne nous relie.

- Si... Tu as fallu devenir ma belle mère si mon petit frère n'était pas mon de ton fait et de ta sois disant famille.

Cette conversation ne peut pas être plus malsaine qu'à cet instant même. Ses crocs apparaissent alors que je regarde un peu plus en détail la porte. Elle a bien entendu une serrure et à l'air épaisse. Mais il ne me serait pas si compliqué de la briser. Sauf que pour mon propre bien, cela serait mieux de trouver les clés sur lui. Il se rapproche encore et cette fois, il brise complètement ma limite. Il ne me faut pas longtemps pour que mon coeur arrête de battre, que mes griffes sortent et que mes crocs apparaissent. Mes yeux ne sont maintenant plus qu'un mélange de rouge et de pigment doré.

Cette fois, sa colère se calme légèrement et il me sourit.

- Tu es vraiment magnifique, Moelly. Devenir un tel spécimen. Moitié humaine, moitié vampire. Je ne peux pas te laissé à d'autre. Oh, et puis, la reine et la princesse sont comme ça aussi, j'imagine.

- Tu ne toucheras pas à ma famille. Crachais-je.

- C'est ce qu'on verra. Maintenant, laisse toi m'appartenir. Je te donnerais autant d'amour que ce que mon père m'a donné, même si tu ne le mérites pas du fait de tes actions.

Il ne lui en faut pas plus pour me sauter dessus. Je l'évite sans difficulté. Et puis, toute " gentillesse" qu'il se gardait à mon égard disparait. Il s'agit maintenant d'un pure combat entre deux vampires. Je frappe à mon tour et frôle son bras, déchirant le tissu de son vêtements noir.

- Ce serait mieux pour toi que tu acceptes, Moelly, ne t'inquiète pas, tu vas apprécier!

- Au grand jamais je ne te laisserai posé tes sales pattes sur moi!

Le combat redouble et dans une pièce aussi petite, il n'est pas facile de le contourner ou de l'esquiver. Le jupon de ma robe verte me gêne, et c'est justement à son avantage quand il marche dessus pour me piéger. Il est bien trop proche. Je ne me laisse pas faire et lui donne un coup à l'abdomen, l'envoyant valsé sur le mur en face de moi alors que le craquement de ses os résonnent dans mes oreilles. Le jupon de ma robe est déchiré et je finit de le faire pour la raccourcir et être plus à l'aise au combat.

Il éclate de rire, à même le sol et se relève lentement.

- Tu es forte, très forte.

Mais cet individu ne joue pas à la loyale. Il sort cette même poudre chloroformé de sa poche et la balance sur le sol de la pièce. Je ne peux pas me faire avoir une nouvelle fois aussi bêtement. Je n'ai aucun pouvoir comme Hymey. Mais je suis une hybride, alors je peux faire autre chose. Mais ce que je vais faire va certainement me mettre bien en danger, sans forcément me tué. Alors que mon cœur est déjà arrêté, je fais en sorte d'arrêter le fonctionnement de certains de mes organes. La poudre m'atteint et me fait vaciller mais je résistes.

- Ne crois pas que tu pourra m'échapper.

Mes mouvements sont un peu plus lent. Je dois résister. Il le faut. Il attaque à nouveau et frappe mon épaule. Je le frappe au visage, ignorant la douleur que mon corps d'humaine pourrait avoir. Cela n'a aucune importance. Tant que je survis.

- Tu vas être à moi, et rien qu'à moi.

Les coups et blessures s'enchaînent, il régénère, je régénère beaucoup moins vite. Le coup que je lui porte au tibia le fait tomber à terre, il se relève et plus les minutes passent, plus sa colère se décuple. Il n'aurait jamais imaginé que la poudre ne ferai pas l'effet voulu cette fois. Et qu'en combat loyale, il n'aurait sans doute eu aucune chance face à moi. Je ne m'arrête et balance mon pied dans son ventre. Il crache du sang et percute à nouveau le mur qui se fissure.

- Je ne serai jamais à toi, tu devrais te mettre ça dans le crâne.

- Ah, oui?

Il se relève brusquement et me fonce dessus, prêt à me porter un nouveau coup. Mais cette fois, c'est à nouveau cette poudre qu'il lâche devant mon visage. Je recule brusquement, retirant la poudre sur mon visage et mes vêtements. Le petit bâ...

Sa prise sur mon bras se fait rapidement sentir et le coup de poing que je lui donne à la mâchoire brise sa nuque mais ne le fait pas me lâcher pour autant. La lueur malsaine dans ses yeux me rappelle celle de son père. Il me dégoûte. Sa mains se faufilent dans mon dos pour attraper mes cheveux. Ma main libre broie ses côtés, sans succès, comme si il ne ressentait pas grand chose. Les vampires ne ressentent certes pas la douleur, mais il ressentent comme un courant électrique qui passe dans leur corps.

Il ne lui en faut pas plus pour plonger brutalement ses crocs dans mon cou. La douleur explose derrière mes yeux et je retient difficilement mon cris. Mes sens sont amoindris. Deux doses de cette poudre... Me seront fatales.

Je fait tout mon possible pour garder ma main libre hors de son contrôle et rapidement, il m'entraînent sur le lit autrefois blanc et remplis de poussières de cette pièce. Le sang se répend sur mes vêtements et je l'entend dire:

- Tu as vraiment un goût extraordinaire. Je suis sûr et certain que le sang d'hybride peut faire des merveilles.

Je me débats et le frappe du mieux que je peux.  Il s'imisce pourtant entre mes jambes, et à cet instant précis, je pourrais sentir mon âme quitté mon corps. Mais ce n'est pas le moment d'abandonner. D'un simple ongle, il déchire ma robe, déchirant au passage la peau entre mes seins et mon ventre presque jusqu'à mon nombril. Il se délecte de la vue de mes seins encore cacher par le tissu de ma robe, bien que le décolleté n'en soit pas moins bien présent. Je lui lance un regard noir. Ma seule échappatoire, ce serait de réussir à le mordre.

Sa main libre se faufille sur ma jambe, son poids fait pression sur mon corps déjà victime de la poudre, même si je suis encore en capacité de me battre. Mon pouce s'enfonce dans son oeil, il grogne de rage alors que son sang coule sur moi et que j'essaye à tout pris de le repousser. Ses griffes s'enfoncent dans la peau de ma cuise à travers le tissu mais je continue de lui crever l'oeil alors que cette fois, il me lâche, prêt à maîtriser mes deux mains. Je perds beaucoup de sang à travers mes blessures qui ont du mal à cicatrisé. Je réussis enfin à l'atteindre et croque dans sa jugulaire à pleine dent.

Cette fois, je suis satisfaite d'entendre son cri de douleur. Mais pour autant, je ne peux pas éviter ses doigts qui se plantent dans mon estomac.

Guerre de sang. TOME 1.5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant