Chapitre 12

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Il y a un mois, j'ai arrêté de répondre à Mathieu après la fameuse soirée, qui se passait très bien et où je m'amusais bien avec mes copines jusqu'à ce qu'il tue l'ambiance. Je l'évite depuis, il m'a envoyé des message, il a essayé de ma parler, et 10 jours après il a arrêté, lui aussi m'ignore et fait comme si de rien était, comme si on ne partait pas en vacances ensemble dans un mois. Ces derniers événements m'ont donné de l'inspiration, ça fait maintenant trois heures, que je tape automatiquement sur le clavier de mon ordinateur, plus j'écris, plus les idées fusent et l'intrigue s'écrit rapidement, je note toutes mes idées dans un petit cahier à côté, en même temps que je tape, à cette allure j'aurais vite terminer mon premier jet. Je finis par me lever du canapé, accordant à mon cerveau une pause, je vais dans ma cuisine et ouvre mon frigo espérant trouver quelque chose, or c'est vide. Je prends mon téléphone et commande un burger, je m'assois sur une des chaises haute avec mon verre d'eau. J'enlève mes lunettes et me frotte les yeux, je suis un peu à bout de nerfs, j'ai enchaîné les soirées et les coups d'un soir pour essayer de l'oublier mais rien ne fait, il est toujours putain de là. J'en ai marre, j'arrive pas à me le sortir de la tête, j'aimerais l'oublier, passer à autre chose mais rien ne fait. Je peux tout essayer, quelque chose ramènera toujours mes pensées vers lui. Je reprends mon téléphone, pour éviter de déprimé sur ma vie sentimentale désastreuse, je regarde insta comme d'habitude, ce soir il y avait une soirée chez Lisko, je vois leur story, j'aimerais être avec eux, mais le voir ça devient presque insupportable. Une partie de moi à envie de lui sauter dessus, l'autre m'éloigne de lui pour me protéger probablement. Je réponds au message incendiaire de Sarah parce que je me suis pas pointée, je lui réponds un "désolée nouvelle inspi, trop concentrée". Je regarde l'heure, et je vois qu'il est minuit passé, je ne m'en étais pas rendue compte, j'ai ouvert mon ordi il était 17h. J'allume la télé en attendant ma commande, et lance une série sur Netflix, je m'endors presque quand on toque à ma porte, ce qui est bizarre parce que le livreur n'a pas le code pour monter. Je râle, et me lève pour aller ouvrir, mon esprit sort de mon corps, quand je vois qui se tient devant moi. Un cocard du côté droit, la lèvre enflée, ses cheveux platine désordonnés, il tend un sac vers moi, je comprends que c'est ma commande, je la récupère mais ne bouge toujours pas, je n'arrive pas à assimiler la situation.

Léna- Qu'est ce que tu fous là ?

Mathieu- J'sais pas. J'avais envie de te voir.

Il pousse ma porte grande ouverte, et je le laisse rentrer, fermant la porte derrière lui. Je pose ma commande sur mon comptoir et part dans ma salle de bain, revenant avec ma trousse de premier secours. Il est assis sur une des chaises hautes et détaille le moindre de mes mouvements.

Léna- Je suis pas un putain d'hôpital Pruski.

Mathieu- Je savais pas où aller, tu me manquais.

Léna- Rentrer chez toi peut-être. T'as fait quoi encore ?

Mathieu- Embrouille d'un ancien pote, il m'a demandé de l'aide, j'étais chez Lisko et j'étais vénère de pas te voir, donc j'y suis allée.

Léna- Je croyais que tu traînais plus dans ces embrouilles.

Mathieu- J'sais pas, je voulais me défouler. J'avais envie de penser à autre chose.

Léna- Donc tu te fais casser la gueule.

Mathieu- T'as pas vu leur tête.

Léna- Pas de quoi être fier Mathieu.

Son sourire s'efface, et je lève les yeux au ciel, je lui tends un verre d'eau. Je m'approche ensuite pour lui désinfecter les plaies. Je passe d'abord sur son arcade, puis ses joues salis. Je me redresse pour changer de compresse, et mettre du désinfectant, je reviens pour nettoyer sa lèvre, il passe sa main derrière moi, et me fait tomber sur lui, je me rattrape en posant ses mains sur son torse, il pose ses mains sur ma taille pour me forcer à rester assise sur lui. Je souris légèrement mais garde une expression fermée, il ne devrait pas croire qu'il me déstabilise. Je finis pas désinfecter sa lèvre, passant dessus, il écarte son visage en fronçant les sourcils, je pose ma main sur son menton pour le tenir en place.

Léna- Si tu bouges ça marche pas.

Mathieu- Mais ça fait mal.

Léna- T'avais qu'à pas venir.

Je le vois lever les yeux au ciel, et je finis par mettre un pansement sur son arcade, et inspecte sa lèvre de plus près, je me demande s'il n'a pas besoin de points. Je finis par le regarder dans les yeux, ayant finit, je suis toujours assise sur lui, j'essaie de bouger pour essayer de me relever mais son emprise est trop ferme. Il me regarde en souriant, et approche sa bouche de mon oreille.

Mathieu- Ne bouge pas trop, je vais pas tenir.

Son ton est mélangé entre avertissement et promesse, ce qui me perturbe. J'aimerais l'envoyer chier, lui dire de partir, mais je suis retenue de le faire, par mon envie trop grande, par quelque d'inexplicable, je suis toujours ramenée vers lui, comme lui finit toujours pas revenir. Il approche ses lèvres des miennes, il dépose un baiser au coin de ma bouche, puis plusieurs le long de ma mâchoire, puis en pose quelques uns sur mon cou.

Mathieu- Je suis désolé Léna. Je voulais pas te faire de mal, tu me manques trop. J'ai besoin de toi.

Léna- Tu m'as menti Mathieu.

Mathieu- J'aurais pas dû, je sais.

Il continu de déposer des bisous dans mon cou ses main remonte dangereusement sous mon t-shirt. J'attrape son visage, et l'oblige à me faire face.

Léna- Pourquoi t'as fait ça ?

Mathieu- Je voulais montrer au gars que j'étais pas piqué. J'ai fait le mec, et là ça fait un mois je douille, ça fait un mois je pense qu'à ça.

Léna- Je suis plus en colère, mais je suis toujours blessée.

Mathieu- J'aime pas te blesser. Je te jure ta vengeance elle a marché, quand je t'ai vu partir avec ce gars, putain, j'étais fou.

Léna- Tu comprends ce que ça fait. Je ressens ça à chaque fois, me sentir vide, sentir mon cœur se détacher, me laissant à peine un peu d'air pour respirer.

Je lui embrasse à mon tour le cou, déposant un léger baiser sur sa lèvre gonflée, je passe à mon tour mes mains sous son t-shirt, et l'aide à l'enlever, je remus un peu plus mon bassin, explorant son torse avec mes mains, il m'enlève mon t-shirt, et sourit à la vue de ma poitrine nue. Je bouge légèrement mon bassin, et je l'entends grogner, il saisit mon menton avec sa main et colle ses lèvres aux miennes.

Mathieu- Tu te sens mieux là ?

Il descend ses lèvres le long de mon cou, puis un peu plus et s'arrête juste au-dessus de mes seins.

Léna- Je sais pas.

Il sourit contre ma peau, il se redresse et m'embrasse de nouveau, je passe mes mains derrière son cou, et il se lève en posant ses mains sur mes fesses. Il se déplace jusque dans ma chambre, et m'allonge sur mon lit, il se place au-dessus de moi, et continue de m'embrasser, et descendre le long de mon corps, pourquoi il m'avait autant manqué. Il descend mon short et remonte vers mon visage, il passe ses doigts le long de mes cuisses, je me mords la lèvre, essayant de contenir mon plaisir.

Mathieu- On est mieux là non ?

Léna- Je te déteste.

Il rigole, et je plaque ma bouche sur la sienne, le collant à moi un peu plus, nos corps vont parfaitement ensemble, je m'en lasserais jamais, il m'avait tellement manqué et je déteste ça, il peut faire ce qu'il veut avec moi, de moi tellement je dépend de lui. Et, je n'arrive pas à me défaire de son emprise, je déteste ne pas avoir le contrôle sur moi-même.

Mathieu- Tu m'as putain d'ensorcelé, j'arrive pas à me défaire de toi.

Il soupire ces mots, en s'enfonçant en moi, je soupire de plaisir, tous les deux on ne s'en lace pas animés par un plaisir puissant nourri de notre haine, et celle-ci ne vient jamais sans amour.

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J'ai vu le 1k sur mon historie j'ai sauté de joie !!! Je ne m'en remets pas, c'est pas beaucoup, mais c'est la première histoire que j'écris.

Je ne post pas régulièrement, j'étais un peu perdu, mais là je suis de retour, je vais me mettre des rappels pour penser à poster, parce que les chapitres sont bels et bien écrits, ils attendent juste d'être partager.
Bref, je suis super contente de partager ça avec vous, j'ai commencé à écrire cette histoire sans aucun sérieux.

N'hésitez pas à me donner mon avis, ou même des idées, j'ai encore des chapitres à écrire.

xoxo lilie.

you deserve more than meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant