Je regarde l'heure juste ayant ouvert les yeux, tout le monde devrait être parti. Ce mois de vacances est passé trop vite, je suis déjà nostalgique des bons moments puis c'étaient probablement les meilleures vacances que j'ai eu depuis longtemps. Toute bonne chose a une fin, et si on restait plus longtemps ensemble, on aurait finit par s'étriper, déjà quelques tensions se faisaient ressentir. Je suis heureuse de rester seule, j'espère pouvoir avancer sur mon livre, et je vais avoir du temps pour moi-même. Je descends en enfilant un t-shirt qui trainait dans ma chambre, j'arrive dans la grande pièce à vivre et tout est désert et agréablement calme. On a l'impression que la maison a été désertée, un grand ménage doit être fait pour la peine. Je me fait couler un café et quand je relève la tête je me retrouve face à Mathieu.
Mathieu- T'en as pas eu assez que tu descends avec que mon t-shirt ?
Léna- T'es pas partie ?
Mathieu- Bah tu m'as dit de rester, j'reste.
Léna- Mais tu leur as dit quoi ?
Mathieu- Bah les gars ils avaient oubliés de ranger le matos, j'ai dit tranquille je m'en occupe, ils ont rien cala les cons.
Léna- Bah j'veux bien Mathieu, mais t'es sûr ?
Mathieu- Bah ouais, j'suis bien là avec toi.
Je suis un peu choquée qu'il est pris mes mots au sérieux, on en a juste parlé quelques fois où on était défoncé, je pensais pas qu'il en aurait été capable. On apprend toujours des gens, surtout venant de lui.
Léna- Je suis bien aussi, mais on va se faire lever.
Mathieu- A croire ils ont pas compris, j'te f'sais un boulot tous les soirs.
Léna- Arrête de parler comme ça, c'est trop horrible frère.
Mathieu- Frère ? Tu vas voir si j'suis ton reuf moi.
Je ris en lui tapant l'épaule, il saisit mes hanches et passe un bras sur mes épaules pour me coller à lui, ma tête est poussée contre son torse et j'essaie de me défaire de son emprise, je finis par lâcher prise et passe mes bras autour de son torse.
Jules- C'est quoi le bail ?
Je me détache du polonais et me retrouve brusquement pour me retrouver face à mon frère et Célia cachant son rire derrière lui, je pensais qu'on était seul.
Jules- Vous êtes sérieux là ? Vous vous foutez de ma gueule en fait.
Mathieu- Tranquille on est juste pote.
Léna- Ouais, on a parlé et en vrai c'est mieux si on est pote sans rien.
C'est partiellement vrai, pour notre défense, on a eu une discussion il y'a quelques jours, on s'est décidé à rester amis quoiqu'il en soit, pour le bien du groupe, et notre bien à nous. Même si je crois aucun de nous, parce qu'on est tout le temps en train de flirter ou on arrive pas à se tenir. Je ne nie pas l'envie que j'ai de retrouver mon ami, et arrêter de se déchirer, puis on sait pertinemment qu'on ne fonctionne pas l'un sans l'autre. C'est plus un mytho qu'on a inventé pour pouvoir être proche sans forcément être ensemble, parce qu'on évite à chaque fois la conversation qui fâche.
Jules- Bah les potes, ils portent pas les fringues des autres.
Célia- Bah on le fait entre meufs.
Jules- Prend pas leur défense toi aussi.
Célia- Et moi je m'en fou, c'est leur vie.
Mathieu- Tiens quelqu'un de raisonnable. Tu devrais écouter ta meuf mon reuf.
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you deserve more than me
Fanfiction« Il a déserté la pièce, me laissant seule avec ma peine, le silence totale règne, les larmes dévalent mes joues en silence. Je ne bouge pas, animée par l'espoir qu'il va revenir, et me dire qu'il m'aime, qu'il est désolé, qu'il fera des efforts. Ma...