Chapitre 27

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On est face à face, on se regarde en souriant, Asher passe ses doigts dans mon dos pour me caresser.

- J'ai bien fait de rester finalement.

Il sourit et s'approche pour m'embrasser à nouveaux. Je passe ma main dans ses cheveux.

- Il faut que tu m'expliques le cliché du basketteur aux cheveux longs dis-je en jouant avec ses mèches.

- T'aimes pas ?

- Il y a un côté Sam Winchester, j'aime bien.

- Tu as passé la nuit où ?

- Au cimetière, mais hier soir comment tu as su ?

- Tu m'as appelé puis je t'avoue, quand je t'ai vu partir avec ce mec, j'ai comme eu un mauvais pressentiment alors, je vous ai suivi.

- C'est à cause de ce que je t'ai dit chez Mary que tu m'ignorais ?

- Je ne t'ignorais pas, juste que tu venais te séparer avec Lewis alors, je ne voulais pas que tu aies l'impression que je te saute dessus. D'ailleurs, il t'a pris quoi au barbecue ?

- Je ne sais pas.

Je quitte mon regard du sien puis fixe le plafond.

- Eh bébé, regarde-moi.

Je le fixe à nouveau.

- Ça va aller d'accord.

J'acquiesce de la tête.

- Allez viens je t'emmène manger un bout.

On se rhabille, puis on marche dans les rues de la ville, on arrive à un diner style année cinquante. On commande deux burgers avec des oignons rings et deux milk-shakes à la fraise.

- Tu as des projets en ce moment ? me demande-t-il.

- Oui, on m'a proposé un thriller que j'ai accepté. Je découvre les acteurs et le script en détail lundi.

- C'est génial et ça parle de quoi ?

- Une mère qui cherche l'assassin de sa fille.

- Et le tournage se passe où ?

- Ici, je crois.

Une serveuse arrive et vient nous donner nos commandes, je vois qu'elle fait un clin d'œil à Asher. Elle lui glisse une serviette avec un numéro dessus, elle s'éloigne en lui faisant signe de l'appeler. Je lève les yeux au ciel d'exaspération.

- Quoi ?

- Ne me dis pas que tu n'as pas vu le manège que cette serveuse vient de te faire.

- Non.

- Et ça tu n'as pas vu ? lui dis-je en tendant la serviette avec le 06 de cette fille.

- Jalouse ?

- Pas du tout.

- Tu sais, j'ai tellement l'habitude que maintenant ça ne me choc plus.

- Oh, excusez-moi, monsieur.

Il se met à rire, je bois mon milk-shake en l'ignorant.

- Je n'y crois pas, tu es jalouse.

- Alors là, il en faut plus pour que je sois jalouse.

- Si tu le dis.

- Enlève-moi ce sourire.

- Quel sourire ?

- Celui que tu as au coin des lèvres, ça m'énerve.

Il rigole et croque dans son burger.

- Sinon toi côté pro ? demandais-je en mettant un oignon dans ma bouche.

Un retour inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant