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On fut introduit dans le bureau du docteur Hakman, un homme d'une soixantaine d'années, le crâne visible sous ses fins cheveux poivre et sel, les yeux tombent et le visage expressif.
Néanmoins, il avait beau ressembler à un gentil grand-père amateur de cookies, sa voix calme et ses airs compatissants en faisaient, en réalité, un très bon médecin.
- Asseyez-vous, nous proposa-t-il poliment, en nous indiquant d'une main, les trois sièges trônant devant un large bureau en bois massif.
A présent, patientant dans le bureau du médecin général, je contemplais avec une curiosité certaine cet espace que je n'avais jamais pu visiter et qui regorgeait d'objets étranges, sûrement des instruments de médecins.
- Est-ce que Lucas va bien ? demanda Laurice, sans le moindre préambule.
Cela pouvait paraître brutal, mais l'inquiétude tournait en cage dans notre esprit depuis bien trop longtemps.
- Oui, son état est stable depuis une heure, répondit le médecin de son air apaisant. Je suis navré si ma convocation vous a alarmé. Ce dont j'ai à vous parler est malheureusement trop important, dans les circonstances comme celles-ci, je préfère m'adresser directement à vous.
- Dites nous, intervient Teddy.
- Lucas va devoir rester en thérapie plusieurs jours. Les IRM effectuées sur son cerveau nous ont révélé une dégénérescence accéléré. Il se peu que Lucas ne retrouve plus la même mobilité qu'auparavant. Bien évidemment, nous allons faire tout notre possible pour ralentir de processus et tenter de lui faire suivre un traitement.
- Alors vous allez le garder ? Combien de temps ?
- Jusqu'à lundi, au moins. Mais comprenez le. Les frais d'hospitalisation, ainsi que les frais du traitement serons non négligeables. Avez-vous une assurance ?
- Bien sûr. Mais elle ne couvre que la moitié des frais médicaux.
- Les frais de soin pour le petit Lucas risquent de dépasser les milliers de dollars, vous en êtes conscient.
- Combien estimez-vous ? S'inquiéta Laurice.
- Nous sommes dans une tranche s'apparentent à cinq milles dollars, hors frais supplémentaires.
Un long silence d'effroi traversa la pièce, chacun assimilant la lourde réalité.
Les États-Unis étaient classés très haut dans la liste des pays ayant une couverture sociale proche du lamentable. C'était un pays où il nous était interdit d'être malade, de quelconque manière que ce soit.
Quel sombre ironie.
- C'est... nous paierons. On trouvera une solution... balbutia ma mère.
- Et comment ?! S'emporta Teddy en se tournant vivement vers elle.
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Dahmer : Insoluble - Part 1
RomanceAprès avoir quitté sa Californie natal, Jodie Anderson se voit contrainte d'aménager dans la petite ville de Bath, perdu dans l'Etat rupestre de l'Ohio des années 70. Alors que la jeune fille essaie de se faire une place parmi ses nouveaux camarades...