Chapitre 46 - Sentence

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Lundi.

Personne n'aime ce premier jour de semaine, qui sonne pour tout le monde la reprise du travail.

Sauf exception pour aujourd'hui, lundi signifiait pour moi : une vengeance bien mérité.

Et j'avais fait ce que j'avais à faire. Il ne restait plus qu'à attendre le moment où ses trois crétins auraient le besoin d'ouvrir leur casier pour récupérer quelque chose à l'intérieur. Ils allaient avoir la surprise de leur vie. Et je me languissais déjà de ce moment, qui je savais, serait mémorable.

J'étais arrivée hyper en avance ce matin pour accomplir mon acte. Donc les couloirs demeuraient encore vide, et je devais avouer que c'était plutôt agréable de ne croiser aucun élèves.

Je montai à l'étage et me retrouvai cependant déroutée. J'avais parlée bien trop vite. Visiblement les élèves de secondes années commençaient plus tôt que tout le monde, eux.

Est-ce la faute à mon ciré bleu infaillible contre le vent mais visible à dix kilomètres ? Mais Bridget ne manqua pas ma présence soudaine à l'étage. Aussi elle s'approcha de moi pour venir me saluer.

- Hey ! Je pensai que vous les terminales aviez la grande prétention de commencer les cours deux heures après tout le monde ! Tu es bien matinale aujourd'hui ?

- C'est parce que j'avais un truc à faire avant le début des cours, déclarais-je réticente.

- Oh et bien d'accord...

Un petit silence passa entre nous, avant que Bridget ne reprenne la parole :

- En fait Jodie, j'aimerai m'excuser.

- Vraiment ?

- Oui. Je n'ai pas été super gentille avec toi ses derniers temps et on m'en a fait la reproche.

- A bon ? Qui donc ?

- John Backderf est venu me parler en privé, avoua-t-elle timidement. Il m'a demandé de vous laisser tranquille toi et Jeffrey.

- Il a vraiment dit ça ? M'étonnai-je.

La jeune fille soupira bruyamment.

- Oui ! Puisque je te le dit ! Il n'a fait que prendre ta défense, ça en devenait lourd à force. On dirait presque qu'il n'a d'yeux que pour toi : Jodie par ci, Jodie para là... j'avais envie de lui faire fermer sa bouche à ce crétin !

- John qui prend ma défense ? Ça ne lui ressemble pas, m'étonnai-je toujours plus.

- Je n'en sais rien moi, souffla Bridget d'un air détaché.

- John aime toujours Madison, il m'a dit qu'il souffrait de sa rupture, déclarais-je à voix haute alors que je réfléchissais.

- Ça m'étonnerai. Il m'a demandé d'être sa cavalière pour le bal, affirma soudain Bridget.

Dahmer : Insoluble - Part 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant