Après avoir quitté sa Californie natal, Jodie Anderson se voit contrainte d'aménager dans la petite ville de Bath, perdu dans l'Etat rupestre de l'Ohio des années 70.
Alors que la jeune fille essaie de se faire une place parmi ses nouveaux camarades...
Je voudrais vous rappeler que cette histoire est classée "mâture" et qu'il y aura donc des scènes très explicites.
Entendez par là que personne ne compte jouer au Scrabble dans ce chapitre 😏
En espérant que ce chapitre vous plaise :) _______________________________________________________________________________________________
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Jeffrey enroula ses doigts autour des miens et me traîna sans ménagement dans le couloir, ponctuant notre course d'une halte contre le mur inébranlable du hall d'entrée.
Il m'attira contre lui, pesant de son poids pour me maintenir à flot. Je ressentais soudain la frustration que suscitait nos vêtements entre nous, et luttai pour me débarrasser de mon haut, Jeffrey m'accompagna dans ce geste sans cesser de m'embrasser. Ses mains parcourent mon corps pour faire glisser le tissu. Mon pull remonta sur mes épaules pour retomber en un tas difforme sur sol. J'abandonnai mes baskets qui s'échouèrent également dans un bruit sourd, rapidement rejointes par celles de Jeffrey ainsi que son sweat-shirt.
J'interrompis notre baiser le temps de le laisser faire, Jeff se dépêtrait déjà avec le bouton de mon jean qu'il fit descendre sur mes jambes, tremblant d'une impatience fébrile.
J'en profitai et défis les boutons de sa chemise un par un, révélant sa peau et le dessin délicat et noueux de ses muscles, l'indéniable aura qui se dégageait de son corps souple. Ses mains remontèrent le long de mes côtes. Chacune de ses caresses était une brûlure et je voulais m'enrouler à lui, je voulais me lier à lui toute entière.
Je le sentis baisser la garde quand je glissai mes doigts dans sa nuque avant de les nouer dans ses cheveux. Son grognement se perdit sur ma langue, partie à la conquête de la sienne. Mais il n'avait pas dit son dernier mot. Ses mains glissèrent le long de mes hanches puis à l'arrière de mes cuisses, laissant derrière leur passage des étincelles qui ne demandaient qu'à être avivées.
Mes doigts descendirent pour caresser doucement la ligne de ses épaules, son cou, ses lèvres. Je laissai une de mes mains courir au bas de son ventre et descendre sur son entrejambe. Jeffrey tressaillit à ce simple contact, tuant un hoquet rauque contre ma bouche lorsque je l'effleurai doucement à travers la barrière du tissu. A tel point, qu'il n'arrivait plus à s'interroger sur le sens de tout ceci, sur le plaisir que je lui procurerais et qui anéantissait tout, qui détruisait l'espace et le temps dans son esprit. Jeffrey le réalisa à peine lorsque je détachai la boucle de sa ceinture. Alors, sans être guidée, je tendis la main et glissai mes doigts sous son pantalon, sous ses sous-vêtements que j'écartai légèrement pour saisir ce que je recherchai, le libérer... pour le prendre en main et le caresser vraiment, faisant de lents allers-retours entre mes doigts agiles, fermes et doux. Jeffrey cessa de m'embrasser pour enfouir son visage dans mon épaule, la respiration haletante. Je profitais de cette proximité pour lui embrasser la joue et sentir l'agréable odeur que dégageait ses cheveux, Jeffrey sentait si bon, une odeur d'océan et de fraîcheur.
