Chapitre 4

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     Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent au neuvième et je descendis. J'errais dans les couloirs jusqu'à trouvé la fameuse salle. Je posa ma main sur la poignée de porte puis la poussa. Un homme était tranquillement assis derrière un comptoir, vers le fond de la pièce une porte indiquait "armurerie". Une autre non loin de moi possédait une fenêtre je regardait à travers, je pu y voir des cibles et des tables séparées et isolées par des plaques. Un casque anti-bruit était posé sur chaque table. Je m'adossa contre un des murs en patientant.

     L'homme au comptoir ne me prêtait pas attention et étudiait un dossier avec un tableau et des écritures, il cocha une case. Il devait encore être tôt et Sanzu n'était pas encore arrivé.

     Après une quinzaine de minutes à regarder des hommes arriver, demander des armes au comptoir puis partir dans la salle de tir, la porte d'entrée s'ouvre et un homme aux cheveux roses entra. Sanzu me regarda en se dirigeant vers le comptoir et demanda deux pistolets neuf millimètres ainsi que des munitions. L'homme du comptoir se pressa d'aller dans l'armurerie puis revint avec ce que Sanzu voulait. Puis lui donna en baissant les yeux.

      Le second s'engagea et je le suivi. La salle n'était pas vide, deux hommes tiraient mais partirent rapidement. Mon examinateur s'installa sur une table et chargait son pistolet, puis en posa un sur la table d'à côté. Il me tendit des munitions puis me demanda avec un sourire narquois.

     - Tu sais t'en servir au moins ?

     En réponse à sa question, je chargea mon pistolet et vida mon chargeur en tirant dans la tête de la cible à forme humaine. Les armes à feu sont ma spécialité, et je suis persuadée qu'il est au courant. Je devrais garder une balle pour la lui mettre entre les deux yeux.

      - Essaies sur une cible en mouvement. M'ordonna-t'il tout en me tendant un autre chargeur.

      Il pressa l'interrupteur sur le bord de la cloison entre nos deux tables. La cible en face de moi se mit à se mouvoir rapidement de gauche à droite grâce à des railles au sol.

      Je visa le cœur de ma cible puis attendis le moment propice pour tirer, je répéta rapidement cette action jusqu'à ce que les munitions furent épuisées. Je posa mon arme contre la table puis me tourna vers Sanzu, qui lui aussi s'entraînait au tir. Sa maîtrise était presque parfaite malgré quelques balles légèrement éloignées des zones marqué de point, il devait avoir quelques années d'expériences à son actif.

       - J'irais soumettre tes résultats aux autres, ta semaine d'entraînement sera adaptée en fonction de ce que j'ai évalué. Ton planning sera sûrement échangé contre un nouveau. M'informa t'il en quittant la pièce.

       Je le regarda partir puis sorti quelques minutes après lui, je traversa les couloirs jusqu'à retrouver ma chambre. Quand je m'arrêta pour déverrouiller ma porte, je remarqua que la porte était légèrement entrouverte, je la poussa doucement.

      Est-ce-que quelqu'un était dans ma chambre ? Ou avait-je simplement oublié de la refermer ?

       Je m'engagea dans l'entrée et m'emparrait d'un des seuls éléments de déco de l'appartement. Je m'avança vers le salon armée d'un vase. La lumière était allumée, je me trouva en face d'un jeune homme balafré et aux cheveux ébènes fixant son téléphone. Je l'interpella, son regard se détourna vers moi.

       - Salut. Me dit-il en se levant.

      Il abaissa son regard vers le vase et haussa un sourcil.

       - Ayame. M'appela t'il en avançant vers moi.

       Je resta silencieuse les yeux fixés sur son visage.

Run away (ManjiroxOc) Bonten Où les histoires vivent. Découvrez maintenant