Chapitre 36

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        - J'ai trouvé une sortie, vous venez ? Demandais-je à mes collègues en sortant uniquement mon buste du conduit.

        - Je passerai jamais. Déclara le conseiller du Bonten.

        - Mais si, essaie au moins.

        - C'est comme si tu demandais à un poisson rouge de grimper à un arbre.

       Il soupira avant de demander.

        - Vous ne voulez pas plutôt m'ouvrir de l'autre côté ?

         - Si tu veux, mais il va falloir qu'on élimine les gardes derrière. Tu viens avec moi, Zu ?

         - J'ai pas envie de grimper là-dedans.

         - T'inquiètes, c'est plus propre que ça en a l'air et en plus, il n'y a ni insectes, ni rongeurs.

          - Ça me tente vraiment pas. Insista-t'il.

         Un sourire se traça sur mes lèvres, Sanzu avait-il peut d'entrer dans le conduit ? Je demandais donc une nouvelle fois pour m'en assurer.

         - Bon tu viens ?

         - Non. Me dit-il fermement.

         - J'y crois pas... Il est claustro ? Demandais-je à Takeomi.

          - N'importe quoi, arrêtez vos conneries. 

          - Depuis tout petit. Il s'est planqué dans une armoire pendant un cache cache sauf qu'il n'arrivait plus à sortir, et maintenant il flippe. Déclara son grand frère en même temps que lui.

          - J'aurais dû approfondir cette foutue cicatrice tant que je le pouvais... Ça l'aurait bien fait taire... Murmura Sanzu pour lui-même.

         Je haussa les sourcils face à la violence des mots qu'il avait employé envers son grand-frère. Certes, ils n'avaient pas l'air d'être proches mais je ne pensais pas que Sanzu en avait été jusque là avec sa propre famille... Je ne pensais pas que cette cicatrice était liée à lui. Je me demandais comment Haruchiyo avait hérité des siennes d'ailleurs. Il paraît qu'il était ami avec Manjiro depuis l'enfance, je pourrais peut-être le lui demander. Je m'éclaircit la gorge avant d'annoncer.

         - Bon j'ai compris, je vais vous ouvrir la porte...

                    °•°•°•°•°•°•°•°•°•°

         Quand je glissa hors du conduit, je fus bien surprise de me retrouver seule dans la pièce. Mais mon stress commença à grimper en flèche quand une vingtaine d'hommes armés qui semblait m'attendre depuis un moment entra. Je commençais à courir dans le sens inverse, vers un long couloir avant de saisir mon talkie-walkie et mon arme.

         - C'est une embuscade, tirez-vous en vitesse ! Un autre gang nous attaque ! Hurlais-je dans l'appareil.

          - Tu sais où tu es ? Demanda Maya avec moins de calme que d'habitude. 

         - Près de la porte numéro huit je crois, mais je cours pour ma vie là ! Ils sont derrière moi, grouillez vous et démarrez la caisse !

         Je me cacha rapidement en me collant contre un mur. Personne ne sembla vernir vers moi, alors mon coeur s'apaisa. Quand mon adrenaline fut presque complètement redescendu, je découvris un impact de balle dans mon épaule. J'étouffa un couinement quand je tâtais mon épaule du bout des doigts.  

        - Qu'est-ce qu'on a, là ? Demanda un homme avant de me plaquer contre le mur.

        - Lâche-moi ou je te promets de te le faire regretter.

Run away (ManjiroxOc) Bonten Où les histoires vivent. Découvrez maintenant