Chapitre 11

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         Une fois arrivé au quartier général, nous descendions de voiture et les exécutifs me ramenèrent à ma chambre. Sanzu partit directement sans dire un mot alors que Kakucho m'annonça qu'il ne pouvait rester avec moi mais que Hajime passerais me voir après sa mission. Je rentra dans mon appartement en découvrant que la porte était ouverte, quand est-ce que les exécutifs allaient comprendre qu'il fallait m'attendre avant de rentrer chez moi ? Je poussa la porte et une jolie touffe de cheveux violette vint m'accueillir.

            - Salut, alors ça c'est bien passé ? Me demanda Rindou avec un de mes livres à la main.

            J'espérais qu'il n'était pas tombé sur un de mes livres de romance. Ce serait gênant pour moi, et encore plus s'il le disait à son frère qui ne manquerait pas de me faire la remarque. Je lui répondis face à la porte d'entrée.

             - C'est affreux. J'annonça en fermant la porte.

             - Tenshi a raté ton tatouage ? Non impossible, il est trop doué pour se louper.

              Je me dirigeait vers le salon, quand il me suivit, je lui répondis.

              - Il est très réussi, je ne dis pas le contraire, c'est juste que je n'aime pas, j'ai l'impression d'appartenir au Bonten. C'est bizarre.

             - C'est le cas, comme tout le monde ici, y appartient. Je peux le voir ?

              - J'ai pas trop envie d'enlever mon T-shirt. Dis-je en déposant ma veste sur un porte manteau.
  
              - Tu l'as fait sur la poitrine ? J'aurais pas crû que tu le ferais là. Me dit Rindou visiblement choqué. 

             - Non, tu penses qu'il y a que ça qui peut se tatouer ? Je l'ai fait dans le dos. Répondis-je avec un rictus.

             - Montre-moi, alors ! 

             Je riais légèrement en entendant Rindou parler d'un air aussi enfantin. Je me tournais en enlevant mon T-shirt que je posa contre ma poitrine recouverte d'une brassière de sport. Je ne me sentais pas gênée devant lui même je le connaissais depuis peu. Nous étions déjà devenu de bons amis, sans la moindre ambiguïté. Je ne voyais pas sa réaction mais je fus heureuse quand je l'entendais dire.
 
             - Je trouve que c'est canon, sois en fière au lieu de ne pas l'aimer.
 
             Je remis rapidement mon t-shirt, dos à Rindou. Puis une fois la tâche effectuée, je lui répondis.

            - Tu as raison, Rindou, merci. Dis-je en le gratifiant d'un sourire. 

            - Je dois pas tarder à partir en mission, apparemment tu viens bientôt avec nous. 

            - Ouais plus qu'une semaine de sursis. Je répondis en riant légèrement.

            - C'est pas si horrible, tu y es déjà habituée. Je crois qu'il y a aussi des interrogatoires... Me répondit-t-il l'air pensif.

            - Aux meurtres, ouais. Mais pas vraiment à la torture, c'est pas mon truc de voir les gens souffrir et hurler. Même si ça doit paraître étonnant pour une mercenaire. J'ai rarement expérimenté la torture. Je préfère quand le travail est vite fait.
  
            J'avais l'impression d'être ridicule, je tuais sans hésitation alors pourquoi un peu de torture me ferait peur ? Rindou me répondit directement.

            - Ça me semble logique, tu élimines rapidement en abrégeant les souffrances de tes victimes, tes méthodes sont rapides et indolore. En tout cas, la plupart du temps à ce que j'ai entendu.
 
            Il avait raison, des fois quand on me payait pour éliminer des sales types, j'avais pour habitude de m'attarder un peu plus longtemps sur ma mission. Une balle dans la jambe, j'attendais quelques secondes puis une dans le bras et ensuite une dans la tête ou dans le coeur. Enfin, c'est ce que je faisais quand je jugeais que mes victimes étaient coupables. Bien souvent, j'appliquais cette méthode pour des agresseurs. Je continuais ma conversation avec Rindou.

Run away (ManjiroxOc) Bonten Où les histoires vivent. Découvrez maintenant