Chapitre 21

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         - Ayame, tu dors ? Me demandait une voix masculine que je ne reconnu pas au premier abord.
 
         Mes paupières étaient encore lourdes et mes muscles encore endormi. Je ne bougeais pas d'un cil même en entendant la voix. J'avais juste besoin de  dormir... J'étais encore dans les nuages alors que je répondais machinalement encore à moitié endormie en poussant un grognement. 
   
         - Non, je fais du hockey sur gazon, connard. Sans déconner, laisse-moi dormir Sanzu, j'ai pas envie de m'entraîner... Pourquoi est-ce qu'on vient toujours me réveiller quand je dors bien ? Demandais-je en chouinant ma dernière phrase. 

          Je releva la tête pour voir qui j'avais insulté, sûrement Haruchiyo, qui venait me réveiller pour un entraînement intensif une fois de plus... Car oui, en ce moment, il aimait venir me réveiller en sursaut quand j'avais un entraînement avec lui, manque de chance, ils étaient tous programmés le matin. Il avait déjà testé beaucoup de moyens, mégaphone, seau d'eau, casserole et j'en passe... Une fois je me suis réveillée avant l'heure à laquelle il avait d'habitude de venir me déranger, sept heures. Et quand il a vu que je ne dormais plus, il est reparti en claquant la porte. Je me suis dit, que je serai tranquille et qu'il arrêterai mais maintenant, il venait à des horaires différentes, dans une fourchette de cinq heures à six heures quarante cinq... Cet enflure se levait tôt seulement pour pourrir mon sommeil.    

        J'avais préparé une vengeance qu'il lui donnerai bien envie d'arrêter, mais la jugeant un peu trop violente je l'avais annulé. Ce n'était qu'une question de temps avant de me venger du second du Bonten. Bien décidée à en finir avec lui, je dirigea mes yeux vers lui prête à le défigurer. Je pâlis d'un seul coup quand je découvris la personne en face de moi.  
 
          - Je suis désolée, Manjiro. Je pensais que c'était Sanzu, là j'aurai pas eu de pitié. Mais tu sais, je suis pas du matin et... 

          - C'est bon, Ayame. Te fatigues pas, je sais. Tu pourras retourner dormir après mais je dois te poser une question.
 
           - Vas-y. Déclarais-je un peu plus sèchement que je ne le voulais. 

            - Est-ce que tu voudrais m'accompagner pour une réunion avec des collaborateurs, ce soir. Ce sera dans un des restaurants du Bonten, rien de plus, pas de soirée, pas de foule... On sera sept, si tu viens. Il y aura deux couples et Haruchiyo. Ça ne sera pas une soirée avec beaucoup d'enjeux car ces collaborateurs sont certains de signer avec nous mais nous voulons les conforter dans ce choix. Alors il faudra rester sérieuse.

         Mon cerveau à moitié réveillé lui aussi, ne m'envoya pas de suite les messages nerveux pour me faire parler. Quelques secondes plus tard, je finis par répondre.
   
         - Oui, ça serait cool. Enfin, non parce qu'on va parler de choses importantes mais... Tu m'as comprise. J'ai vraiment besoin de finir ma nuit, là... Déclarais-je m'efforçant de garder les yeux ouverts. 
 
          - Sois prête pour vingt heures. Tu as le temps de dormir, d'ici là. À ce soir. Répondit-t-il avant de commencer à quitter la pièce.

            - Ouais, ouais. À ce soir. Dis-je en me laissant retomber sur le matelas.  
 
            Quand je me tourna vers mon réveil, je pouvais lire l'heure. Quatre heures huit du matin, pourquoi aussi tôt... Je comprenais mieux pourquoi j'étais fatiguée, il m'a réveillée pour une question qui aurait pû attendre. Manjiro n'avait sûrement pas dû quitter le bâtiment depuis hier. Et sûrement encore moins dormir, si je devais me blesser gravement à chaque fois pour qu'il dorme à minimum, nous n'étions pas sorti de l'auberge... 
 
         Je me blottis dans mes draps et parvint à une seule et unique conclusion. Je ne réussirais plus à dormir. Dix minutes plus tard je me leva dans l'optique de me préparer avant d'aller chercher un café et un petit déjeuner à la caféteria. Un bon moment plus tard, je soupirais en sortant dans les couloirs, encore fatiguée. Pourquoi avait-il eu besoin de me poser cette question aussi tôt...
          
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Run away (ManjiroxOc) Bonten Où les histoires vivent. Découvrez maintenant