L'enfer de la prison

Chapitre 34 : Ne pas abandonner

Callie : Teddy... Je me sens mal, on mange ici à ce super restaurant à Paris... Et Arizona...

Teddy : Sera bientôt avec toi, et vous viendrez ici, ensemble, pour... pour... célébrer... votre mariage !

Callie : Notre mariage ? Vraiment ?

Teddy : Ou est le problème ? Tu ne veux pas te marier ?

Callie : Je... On est en froid parce que je l'ai repoussé alors qu'on allait passer aux choses sérieuses...

Teddy : Oh... Oh...

Callie : Oui oh... Alors franchement je doute qu'on se marie un jour, si elle me pardonne ma grosse bêtise je serais déjà super contente...

Teddy : Je peux te demander pourquoi est-ce que tu l'as repoussé ?

Callie : Je n'en sais rien... J'ai eu peur, et je me suis senti mal. Parce que, j'ai grandit dans une famille super chrétienne, et un homme doit être avec une femme. Ils doivent assurer la descendance... Et deux êtres du même sexe ensemble c'est le mal... Mais je suis tombé amoureuse d'Arizona, je l'aime et je ne peux pas contrôler ça. On a commencé à être en couple, et ça me convenais, je crois que je ne voyais pas l'ensemble, je vivais comme ça... un peu de minutes en minutes... Et je n'avais surement pas conscience de notre relation, je ne voyais pas... et la... j'ai vu, j'ai réalisé, ce que ce NOUS voulait dire... Et... j'ai paniqué, j'ai bloqué, et j'ai pensé à Dieu, et le mal... et, j'ai dit tout fort ce que je pensais, et je l'ai blessé, et je le comprends, c'était stupide et irréfléchi. Maintenant elle refuse de me parler, elle m'en veut, et ce je t'aime que je lui ai dit, n'a aucunes valeur, je l'ai brisé...Comment pardonner un truc aussi méchant ?

Teddy : En faisant pleins de chose gentille...

Callie : Ca ne fonctionne pas comme ça, ça serait beaucoup trop facile !

Teddy : Prouve-lui que tu l'aime. Prouve-lui que ce je t'aime était pensé, montre-lui ce que tu peux faire par amour...

Callie : Je ne sais pas comment...

Teddy : Je crois que tu le fait sans t'en rendre compte.

Callie : Comment ça ?

Teddy : Tu es ici pour elle, ce n'est pas elle qui a demandé à ce que tu m'accompagne, c'est toi.

Callie : Tu crois ?

Teddy : C'est déjà un début. Ensuite quand elle sera dehors, prouve-lui encore, de la plus belle des façons qu'il soit.

Callie : La plus belle ? Et c'est quoi hein ?

Teddy : Toi.

Callie : Moi ! Si tu entends m'offrir à elle, et lui offrir mon corps, lui donner ce que je lui ai refusé, j'y ai déjà pensé... Seulement comment ? Jamais elle ne me laissera l'approcher.

Teddy : Tu n'en sais rien. Vous êtes si loin, séparé, si elle tient à toi autant que tu tiens à elle, tu lui manque... et ce manque, joue en ta faveur.

Callie : Je n'en sais rien...

Teddy : Ne te prend plus la tête pour ça. On est a Paris et on va l'aider, on va trouver ce qu'il faut pour la faire sortir, et elle te sera reconnaissante, crois moi, tu l'auras fait libérer ! Ce n'est pas rien Callie... Tu connais beaucoup de gens qui ferait tout pour sauver quelqu'un ?

Callie : Je ne suis pas en train de la sauver.

Teddy : Bien-sûr que si, la prison ce n'est pas la vie... Tu n'imagine pas à quel point... tu es resté 1 mois, et je suis sûr que ça t'a semblé une éternité, et ta sortie ça a été bizarre mais tellement agréable ! Imagine après 5ans... imagine Callie.