Chapitre 35 : Le manque

42 2 0
                                    


La soirée de Teddy et Callie se passa plutôt bien, elles se promenèrent dans les rue, passèrent un moment vers les champs Elysée, notre dame de Paris, le sacré cœur, heureusement que le métro permettait de traverser Paris assez rapidement. Elles mangèrent dans un McDonald assez rapidement, pour continuer cette soirée dans Paris. Elles retournèrent à l'hôtel que vers minuit. Apres s'être préparé pour la nuit, elles s'allongèrent dans le lit.

Callie : Wahou c'est une ville sympa ! Ca me change de Seattle... Les français n'ont pas du tout l'air d'être comme nous, je ne sais pas comment dire... mais rien que la ville est différente..

Teddy : Oui, je vois ce que tu veux dire, j'ai eu cet effet la aussi, quand je suis venu pour le travail.

Callie : C'est cool... Je ne sais pas si Ari sera d'accord mais j'aimerais venir ici avec elle... c'est bien la ville des amoureux ?

Teddy : C'est ce que l'on dit, il y a même le pont des amoureux.

Callie : Trop bien ! Bon et demain alors qu'est-ce que l'ont fait.

Teddy : Comme je te l'ai dit, on fonce voir le numéro que nous a donné Arizona. Et puis on avisera après ça.

Callie : Ok. A quelle heure on se lève ?

Teddy : 8h30 ?

Callie : Ok.

Teddy : Ca ne va pas ?

Callie : J'aimerais parler à Arizona... Tu vois j'aimerais lui parler... la voir... même a travers un écran...

Teddy : Bientôt elle sera dehors.

Callie : Comme je l'espère...

Teddy : Mais oui. Aller bonne nuit Callie.

Callie : Bonne nuit.

De son côté Arizona était dans sa cellule, seule, elle trouvait le temps de plus long. D'avoir parlé avec Teddy et Callie ne l'avait pas franchement aidé. Elle se rendait compte que la brune lui manquait énormément. Bien-sûr devant Callie elle ne pouvait l'avouer, mais elle lui manquait quelque chose d'atroce. Elle ne cessait de tenir entre ses doigts le cœur en pendentif que la brune lui avait laissé, la lettre était sous son oreiller, et le pot à crayon en plein milieu du bureau à porté de vue. Il n'était que 15h à Seattle, le quartier libre, mais la blonde n'avait pas l'envie d'aller vers les autres, pas même vers Cristina. Elle sortie quand même de sa cellule, mais avec une feuille et un crayon, elle s'installa au soleil sur une table à l'extérieur et commença un dessin.

Cristina : Alors tu t'isole ?

Arizona : Quoi ?

Cristina : Tu t'isole... ca ne va pas ?

Arizona : Calliope me manque...

Cristina : Tu lui fais toujours la tête ?

Arizona : Oui...

Cristina : Pourquoi est-ce que tu ne lui dit pas que tu lui a pardonné ?

Arizona : Cristina... Ce serait trop simple, je veux qu'elle comprenne qu'elle m'a fait énormément de mal... C'était peut-être trop tôt pour elle, et j'aurais du parler avec elle, je suis sa première copine, je n'ai peut-être pas tout fait comme il fallait non plus... Mais ce prendre un vent comme ça c'est... ça fait mal...

Cristina : Je commence à te connaitre... tu l'aime ?

Arizona : Oui.

Cristina : Mais tu ne le lui a pas dit ?

Arizona : Non... J'ai peur de le dire... Mes copines... tous ceux à qui je l'ai dit sont mort, ou ne me parle plus...

Cristina : Comment tu fera une fois sortie ?

Arizona : Dois-je te rappeler que j'ai 5ans à faire ?

Cristina : Ne me prend pas pour une conne Robbins, je sais que les avocates de Callie s'occupe de toi, elle fait tout pour que tu sortes n'est-ce pas ?

Arizona : ...

Cristina : Comment tu feras alors à l'extérieur, tu compte lui faire payer encore longtemps ?

Arizona : Je ne pourrais pas... Je l'ai vu, elle est venue, et je l'ai eu au téléphone... Je suis à deux doigts de craquer.

Cristina : Ele souffre probablement tu en a conscience ?

Arizona : Oui.... C'était le but...

Cristina : Ce n'est as très sympa... tu as souffert alors elle doit aussi souffrir... Dit le lui Arizona, dit lui qu'elle est pardonné. Vous vous sentirez mieux toutes les deux.

Arizona : Huum...

Cristina : Une seconde... c'est elle ça ?

Arizona : ... Ouai ...

Cristina : Wahou ! Tu fais ça de mémoire...

Arizona : Oui... son visage est gravé en moi... je peux la dessiner parfaitement en fermant les yeux.

Cristina : Tu as du talent Robbins !

Arizona : Orf...

Cristina : Si , je te jure. Tu as déjà exposé ?

Arizona : Non, je donnais seulement des cours.

Cristina : Penses-y... Quand tu sortiras, expose.

Arizona : Hum...

Cristina : Je te laisse l'artiste.

Cristina, laissa donc Arizona dans son dessin. Une fois terminé, le quartier libre se terminait aussi, elle regagna sa cellule et afficha son dessin, à côté de la photo de son frère. De cette manière elle aurait toujours sa Calliope en face d'elle.

L'enfer de la prisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant