Chapitre 47 : Etaler les preuves

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A 12h30, Teddy et April était au restaurant à attendre la juge Morgan, elle arriva avec 10 minutes de retard.

Juge Morgan : Excusez mon retard, une affaire complexe, on m'a porté des nouveaux éléments avant que je sorte je n'ai pas pu faire autrement.

April : Ce n'est pas très grave.

Juge Morgan : Vous auriez pu attendre à l'intérieur.

Teddy : Ne vous en fait pas, il n'y a pas de soucis, nous profitions du soleil et des beaux jours au contraire.

Juge Morgan : C'est vrai. Vous savez quoi, nous allons dîner en terrasse.

April : Ah oui, c'est une bonne idée.

Juge Morgan : Essayons nous ici. Serveur !

Serveur : Oui madame ?

Juge Morgan : Apportez nous trois repas du jour, et mettez nous un bon vin avec.

Serveur : Bien madame.

Juge Morgan : J'espère que ça ne vous dérange pas ?

April : Non, non pas de problèmes.

Juge Morgan : Alors parlez-moi de votre affaire.

April : Nous avons du nouveau dans l'affaire de mademoiselle Robbins. Vous souvenez vous du dossier que nous vous avons fait parvenir ?

Juge Morgan : Faites moi un rapide rappel, je vois tellement de dossier...

Teddy : Pas de soucis. Bien il y a 5ans mademoiselle Robbins poignardait un homme dans un supermarché. Apparemment son geste était insensé. Elle a fini par expliquer à la police que cette homme avait violée et tuée sa copine quelques semaines plus tôt, et qu'elle n'avait fait que justice soi-même. Malheureusement personnes n'a cru son histoire, elle a été prise pour une folle, l'homme qui était à l'hôpital a bien-sûr assuré ne pas la connaitre, et aucunes recherches n'a été fait pour savoir si oui, ou non cette femme disait la vérité. Nous avons en notre possession des preuves de son histoire.

April : Il y a 5 ans, mademoiselle Robbins vivait avec mademoiselle Richard, une française, cette dernière avait quitté Paris pour venir vivre avec sa compagne. Nous avons une lettre écrite de la main de la concierge de l'immeuble d'Alexandra Richard attestant que cette demoiselle n'a pas remis les pieds dans son appartement depuis 5 ans. On peut se dire que cette demoiselle a simplement quitté Seattle et sa compagne... Je vous l'accorde. Nous avons fait quelques recherches sur le pc, d'Alexandra Richard. Nous avons trouvé dans son historique une recherche concernant le moyen de payement de son appartement Parisien, en restant sur Seattle. Ainsi que les formulaires à remplir pour ne plus posséder cet appartement. Ce qui nous apprend que mademoiselle Richard comptait rester aux Etats-Unis, pourtant les démarches n'ont pas été faites....

Teddy : J'ai trouvé chez elle des relevés bancaires, indiquant que son loyer était prélevé automatiquement. Alexandra avait pas mal d'argent, pendant 4 ans son loyer a été prélevé sans aucuns soucis, alors qu'elle était morte ! L'argent n'étant pas infini non plus, cette année les loyers n'ont pu être réglé, Alexandra n'ayant ni famille ni garant, la situation est devenue problématique. Dans son courrier j'ai aussi trouvé une lettre indiquant la saisie de ses biens pour ne pas avoir payé. Je vous ai fait une copie, les meubles devraient être saisis dans quelques jours seulement.

April : Tout ceci ne prouve pas la mort de cette jeune femme... Elle a pu fuir, ou je ne sais quoi. Surtout que mademoiselle Robbins avait dit à son entourage que la jeune femme l'avait quitté, MAIS qu'elle était retournée en France, ce qui est donc faux, nous le savons maintenant. Arizona Robbins a toujours été une personne respectable, prof de dessin, elle n'avait jamais eu d'ennuies avec la justice. Son petit frère était dans l'armée, ils communiquaient ensemble par mail. Nous avons retrouvé un mail expliquant son agression et celle de mademoiselle Richard. Nous avons aussi des réponses du jeune Robbins. Elle a poignardé cet homme quelques semaines après ce mail, pourquoi aurait elle menti à son frère ? Mentir à la police pour se défendre je veux bien, mais mentir avant même de commettre une tentative de meurtre, mentir à son frère..., J'en suis moins certaine.

L'enfer de la prisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant