Le lendemain matin, je me réveille tranquillement. J'avais mis un réveil à 10h30. Je ne voulais pas me réveiller trop tôt, mais je ne voulais pas non plus faire une grasse matinée.
Je me sentais beaucoup mieux que la veille. Et honnêtement, j'avais très bien dormi. Je ne me souviens presque plus de ce que j'ai pu faire hier. Juste que j'étais exténuée et que je me suis endormie rapidement. Mais pas avant de sentir les mains de Selim agripper ma taille comme si j'allais partir.
Des que je me lève, je pars directement vers la salle de bain relié à la chambre . C'était pratique parce que la maison était composé d'un salon, d'une cuisine et d'une sorte de suite avec dressing et salle de bain. Et dehors, il y avait une grande piscine qui donnait vue sur la plage. Il n'y avait pas de vis à vis parce qu'on était dans un coin assez isolé. Et Selim m'avait dit que la plage en face était privée donc il ne risquerait pas d'avoir des gens. En vrai, j'avais vraiment pas envie de savoir combien il avait payé pour tout ça. Je savais que j'allais avoir mal à la tête s'il me le disait.
Selim dormait toujours dans le lit quand je suis revenue de la salle de bain. Et j'avoue qu'il était mignon quand il dormait. J'avais jamais eu l'occasion de l'observer comme ça. Il était calme et silencieux. La couverture couvrait à peine son corps vêtu d'un simple short. Et malgré moi, mes yeux se promenèrent sur son torse musclé.
J'essayais de lutter pour arrêter tout de suite ce que je faisais. Mais je n'y arrivais pas. Je tombais sans cesse dans un jeu dangereux avec Selim. Mais cette fois-ci, il ne pourrait pas le savoir. Parce qu'il dort donc il ne le saura pas.
Mais en sah, j'avais trop peur qu'il se réveille et qu'il me surprenne en train de l'observer comme ça. Donc j'ai préféré sortir de la chambre et rejoindre la cuisine. Sauf qu'il y avait un gros problème: on avait pas fait les courses.
Aïe aïe aïe.
J'avais même pas pensé à les faire. Vu qu'hier on avait fait une sieste et qu'on avait mangé dehors le soir. C'était complètement sorti de ma tête. Et je m'en voulais en vrai. Parce que j'aurai du y penser.
Et là, j'avais pas énormément de solutions. Soit je réveille Selim pour les faire ou pour manger dehors. Soit je pars les faire toute seule. Soit on mange pas. Ou soit j'essaye tant bien que mal de trouver le moindre truc que je pourrais cuisiner.
Mais au fond, j'avais la flemme de tout faire. Et mon ventre qui criait famine a rapidement pris place dans le silence de la maison.
Ok, il fallait que je trouve de la nourriture.
Donc j'ai fais dans l'ordre, d'abord j'ai cherché dans les placards de la cuisine au cas où. Je n'allais pas prendre la peine de sortir ou de réveiller Selim s'il y avait quelque chose à manger ici. Et quand j'ai ouvert le frigo, j'ai vu qu'il était rempli. Il y avait de tout. Fromage, fruit, yahourt, boisson, œufs...
Mais comment c'était possible? J'avais été avec lui toute la journée d'hier. Comment avait-il pu le remplir? A moins que... Non, il ne pouvait pas avoir payé des personnes pour qu'ils le fassent. Qu'est-ce que je raconte? C'était tout à fait possible.
J'étais surprise, mais en même temps heureuse. Il pensait à tout. Et ça me faisait plaisir. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, il n'a jamais vraiment été organisé. Ses cahiers de cours étaient toujours en désordre avec son sac rempli de feuilles. Et là, il avait l'air d'avoir tellement préparé ce voyage. Jusqu'à il avait pensé à ça.
Donc j'en ai profité pour préparé le petit déjeuner. J'avais cousiné des œufs avec des crêpes. Ensuite j'avais posé cela sur la table en ajoutant une grosse barquette de fruits. J'avais trouvé dans le frigidaire des oranges donc j'en avais pressé pour en faire des jus. Et enfin, je voulais préparé le café de Selim, sauf que j'avais peur qu'il refroidisse. Donc je suis partie le réveiller.
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Soraya: Qui l'aurait cru?
RomanceUn évènement inattendu peut-il permettre aux traumatismes du passé de refaire surface? Chronique avec quelques passages fictifs.