chapitre 43

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Camille

Je suis encore sous le choc qu'est ce qui vient de se passer? Je reprends bien que mal mes esprits et retourne à mon travail.

Cela fait plusieurs heures et Stephen n'a toujours pas réapparu. J'essaie de le joindre mais sans succès...

Je sors du bureau et verrouille bien avant de quitter les lieux, je joins le chauffeur mais surprise je tombe encore sur Jeff !

-. Bonsoir ! Tu rentres déjà ?

Me demande-t-il assez calme

-. Oui déjà, il est tout de même 21h et je suis assez crevée !

-. On rentre ensemble alors ?

Assez surprise j'ai mon sourcil arqué me demandant bien pourquoi il a changé autant du jour au lendemain...

-. Non ne te donne pas la peine pour ça, j'attends le chauffeur de toute façon il va venir bientôt!

-. Le temps qu'il vienne on sera déjà à la maison...

Son regard insistant me laisse accepter sans hésiter trop longtemps.

On grimpe dans sa caisse et en route pour la maison.

-. Désolé!

-. Pour...quoi?

-. J'aurais dû te prévenir que Julio Martini n'était pas le bienvenu à l'entreprise !

-. T'en fais pas il n'y a pas eu assez des dégâts, pourrais je te poser une question ?

-. Vas y !

-. Hum... C'est quoi l'histoire avec ce Julio Martini ? C'est un mafieux ?

-. Bien plus que ça !

-. Bien qu'il le soit, l'attitude de Stephen assez aggressive en son égards me semblait très personnelle...

-. Julio est un coureur de jupon et il est en mageure partie responsable de certaines ruptures de Stephen !

-. Je vois...

Je roule des yeux retenant une autre question qui me traversait doucement les lèvres et fixe mon regard sur la route...

Tout au long du chemin je voyais la main baladeuse de Jeff sur ma cuisse non mais ?

-. Puis je savoir ce que tu fais ?

-. Calme toi je ne fais rien de mal je te rassure de toute les façon vous êtes toutes pareilles !

-. Pardon?

J'étais offusquée ! Et outrée de ses paroles il me crachait littéralement à la face.

-. Tu me traites de putes c'est ça ? Qu'ai je fait pour que tu me traites ainsi ?

-. J'ai remarqué tes aspects aguicheur pour te faire accepter dans cette famille alors je te donne la solution et une idée pour y arriver !

-. Je n'ai pas du mal à me faire accepter votre mère est un ange, Perla est ma meilleure amie depuis mon adolescence et Denver est plutôt cool ! Mon seul problème c'est toi , et ce que tu me sors est complètement absurde ! Je suis avec ton frère que tu ne m'aimes ou pas ne me traite pas de tout les noms !

-. Tu penses vraiment avoir trouvé le vrai amour avec Stephen c'est ça ?

Mais il a fumé un crack avant de conduire ou quoi ?

-. Fais moi descendre ! J'en peux plus de tes imbécillités !

-. On est pas encore arrivé

-. Je m'en fous ! Fais moi descendre ou je fais un scandale !

Lui criais je fermement

Il freine brusquement me faisant presque cogner la tête sur le pare-brise.

J'ouvre à la va vite la portière et la ferme violemment. Il démarre et me laisse au milieu de nul part.

Je prends mon téléphone et essaye de contacter le chauffeur encore une fois et il me réponds enfin !

Après quelques minutes il arrive; le trajet jusqu'à la maison se fait dans le calme, je le remercie en sortant et tombe avec le facteur.

-. Bonsoir madame !

-. Bonsoir !! Vous allez bien ?

-. Oui ça va, pouvez vous donner ceci à Madame Allegra, j'ai fais plus d'une heure à l'attendre mais elle n'est toujours pas là !

-. Ho d'accord ! Je le lui passerai dès son retour.

Il me les tends, je le saisi et le regarde s'en aller. Bordel !! La tentation que j'aie d'ouvrir me démange atrocement...

Le peu de lucidité qui me reste me persuade de ne pas ouvrir ce courrier et d'aller le déposer dans sa chambre mais quand j'y entre je trouve plusieurs lettres étalées sur son lit déjà sortie de l'enveloppe...

Tout était en Italien c'était un peu compliqué de lire mais je retiens juste le nom de Gérard Sillas! Étrange, qui peut il bien être ? Leur père ?

Avant de me faire prendre, je prends quelques captures et m'en vais dans ma chambre. J'ouvre la porte de cette dernière et la ferme derrière moi sans savoir qu'il serait à l'intérieur!

Je retiens un cri de peur plaçant ma main sur ma bouche

-. Mais tu es malade?

-. Tu n'avais qu'à frapper!

Me dit il l'air de rien

-. Mais tu es dans ma chambre ! Avec un peignoir, tu viens de prendre ta douche?

-. Bien joué Sherlock !

-. Très drôle, pourquoi tu prends ta douche dans la mienne ? Et pourquoi as tu disparue durant toute la journée ?

-. Il n'y avait plus d'eau chaude chez moi alors je suis venue ici! Et concernant ma sois disant disparition...

Il se rapproche de moi et réduis mon espace vitale de son corps imposant...

-. Je me suis retenu de te donner ta punition...

-. Je vois...

Lui dis je essayant de fuir ses yeux  gris qui font toujours  effet de me déstabiliser, mais Stephen relève ma tête par son index et écrase ses lèvres sur les miennes.

Vous vous demandez bien pourquoi malgré tout ces jeux de séduction et ses baisers plus fréquents les uns après les autre nous ne sommes jamais allés loin?

Hé bien... Je ne suis pas prête ! Le jour que je le serai il le saura ...

-. Je te laisse, passe une bonne nuit!

Il s'en va enfin et me laisse l'opportunité de faire quelques recherches...
Je sors au plus vite mon ordinateur et tape Gérard Sillas, malheureusement je n'ai presque rien de concluant...

Mes recherches disent juste qu'il est lié à la célèbre famille Sillas un truc du genre tiens... Cette photo me dit quelque chose on dirait bien Stéphen et là c'est bien Allegra! Aucun doute cet homme est leur père, je suis proche de la vérité.

J'aurais dû en rester loin, très loin !

Tu peux le faire

Tu Peux Le FaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant