Chapitre 48

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Camille

Après 3h de route je finis par voir le portail de la maison qui s'ouvre nous laissant entrer, tout semble calme! je craignais fortement que Stephen ne fasse n'importe quoi, je suis rassurée... mais mon soulagement fut de courte durée quand je vois mon homme avec une bouteille de tequila; à côté de lui se trouve un feu immense, quelques objets pas totalement incendié étaient encore visible et je reconnais les lettres de sa mère! ma main placée sur ma bouche m'empêchant de crier d'effroi.

je pouvais tout imaginer mais pas cela, dès que Jeff s'est garé je me précipite d'aller sauver les quelques lettres qui ne se sont pas fait bruler.

-. hey tu fais quoi là?

-. lâche moi, pourquoi tu fais ça? lui dis je en enlevant brusquement sa main de mon épaule

j'étais éprise de ma mission que je ne me préoccupe plus du feu

jusqu'à ce que deux bras puissants viennent me tirer de là, je criais de mes forces je ne voulais pas quitter de là tant que je n'avais pas récupérer le peu de traces de ces lettres.

- Camille arrête ça s'il te plait!

me crie la voix de Denver , mes larmes se mirent à couler pourquoi il avait fait ça?

le pyromane ayant créé ce chaos me regardait de marbre en train de boire sa bouteille, je bouillonne de l'intérieur.

-. lâche moi Denver!

-. tu es sûr ?

-. absolument! il s'exécuta et mon corps se dirige vers Stephen

-. c'est quoi ça? hein?

il ne me répondait pas et faisait la sourde oreille

-. Stephen, tu m'entends ne fais pas semblant! ça te suffisait pas de carrément me jeter au sol hein? et maintenant ça?

-. ho, ce n'est que le début ma belle, tu n'avais qu'à te mêler de tes affaires!

Il se lève de toute sa hauteur et me toise , des yeux gris me fixait avec rage...

-. qu'il y a t il de mal à ce que je connaisse ton passé? hein? lui dis je la voix tremblante évitant que je ne gronde sur lui

il me regarde de toute sa hauteur avec dédain, il est surement soul à l'instant présent.

-. est ce que tu as pensé aux conséquences? ta mère en a besoin de toute les façons c'est son mari, sil elle veut garder contact avec lui où est le problème?

-. tu vas te taire oui? sa voix roque complètement s'élève dans la nuit me faisant sauter de stupeur, les yeux légèrement dilatés il me regardait comme s'il pouvait me trancher la gorge

-. je suis fatigué que tu agisses comme une conne à chaque fois, tu ne comprends pas ? ce ne sont pas tes affaires arrête de me mettre un balai dans le cul pour cette histoire, cette famille n'est pas la tienne et elle ne le sera jamais! tu m'entends? tu es tellement conne pour ne pas comprendre que tu perds ton temps, tu te prends pour qui hein? la sainte? si ce gros brasier a été allumé c'est à cause de toi et seulement toi!

me dit il en tapant son doigt sur mon front, je recule mes larmes perlent sur ma joue mais je ne cille pas, j'étais blessée profondément ses paroles étaient comme un poignard qu'il ne faisait qu'enfoncer non stop...

La voix de perla résonne dans mes oreilles avant que je ne m'effondre sur le sol complètement déséquilibrée, les nerfs à vif je n'avais plus envie de bouger !

Perla m'aide à me relever et à m'amener dans une autre chambre...

-. Camille ça va ? Me dit elle en sondant mon regard, elle a l'air inquiète et ça se ressent !

Il a raison, tout ça c'est de ma faute !

-. Je suis désolée !

-. Tu dis quoi ?

-. Que... Je ... Suis désolée !

Ma voix cassante à la fin ne réussit pas à faire entendre ma dernière phrase, mes larmes coulent à flot ! Ce carnage n'aurait pas eu lieu  si seulement j'avais fermée ma bouche...

-. Tu n'as pas à t'excuser, ça ce n'est rien mon frère est bien plus instable que ça! Tu te souviens de comment j'avais réagi quand j'avais appris que tu sortais avec lui ?

Je renifle un moment en essuyant les larmes de mes joues essayant de me souvenir de ses dires...

-. Je pensais que tu pourrais le contenir, le changer ! Je t'en supplie, s'il te plaît écoute moi !

Elle tiens mes mains en prière

-. Si tu n'en peux plus, enfuis toi tant que le peux ! Je ne veux pas qu'il te détruise je suis ta meilleure amie, je n'accepterai pas de te voir pleurer à cause d'un mec surtout si ce dernier est mon frère !

J'avais les sourcils froncés, c'est vrai que Stephen n'est pas commode mais ça ne veut pas dire que je vais m'enfuir de moi même ! Je partirai si seulement il le dit et surtout s'il insiste...

-. Je te comprends... Je ne dis pas que ce que tu dis est faux, ce que je veux est que tu comprennes que je sais dans quoi je me suis embarquée! Je ne partirai pas aussi facilement à moins qu'il me supplie de m'en aller ! Bien que je doute aussi que j'accepterai...

Elle avait un air indéchiffrable on dirait qu'elle me prenait pour une patiente en stade 1 de la folie!

-. Je vois... Mais sache que je serai toujours là pour toi!

-. Je le sais et j'en suis sûre ! Vas dormir, ça va aller !

-. D'accord... Je t'aime, passe une bonne nuit !

-. Moi aussi !

Elle sort de la chambre et me laisse seule dans cette nouvelle pièce, mes affaires n'y sont pas ! Elles sont dans la chambre de Stephen...

Je décide tout de même d'aller prendre ma douche ayant remarqué un peignoir sur la commode...

L'eau sur ma peau apaise un peu mon stress m'aidant à être calme...

Ma douche terminée, je porte le peignoir et me dirige vers Stephen !
Une boule se forme dans mon ventre, j'hésite à frapper à la porte il dort sûrement et je n'ai pas envie de le croiser ... Je ne suis pas assez calme.

Je finis par me décider d'ouvrir la porte et par chance je ne tombe pas sur lui, je scanne de fond en comble la pièce et elle est presque vide! Il doit sûrement être dans la douche je devrais me dépêcher avant qu'il ne sorte...

Je réussis à trouver une robe pour la nuit, mais avant que je ne tourne le talon une ombre pesante se tient derrière moi...

Il ne disait rien, il respirait assez bruyamment et ça me déstabilise encore plus.

-. Si...si tu ne veux pas que je dorme ici, ne t'en fais pas j'irai dans une autre chambre...

-. Tu peux faire tout ce qui te chanre, j'en ai rien à cirer !

Il se décale et s'allonge sûrement sur le lit d'après le crissement des ressorts...

Je me tourne et le regarde longuement avant de prendre des sous vêtements et ma robe de nuit... Mais avant que je n'ouvre la porte sa voix retentit, sa phrase d'autant plus étonnante et déroutante que ses actions de la veille...

-. Je ne t'ai pas non plus dit de partir, à ce que je sache !

Décidément je ne saurais jamais sur quel pieds danser avec lui....

Tu Peux Le FaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant