chapitre 64

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Camille
Je le vois sortir de la pièce, impuissante je venais de me rendre compte de la bêtise que j'avais sortie de ma bouche qu'est ce qui m'a pris ? suis-je autant troublée par les évènements ? je l'appelais en vain je sais qu'il n'allait jamais se retourner.

Mes larmes coulent d'elles même sans s'arrêter après quelques minutes à me lamenter je finis par calmer mes esprits et essaye de m'endormir un moment...

Un bruit assourdissant m'extirpe de mon sommeil que j'en ai le tournis, qu'est ce qui pouvait faire autant de bruits ?

Je me lève du canapé à la hâte et me dirige vers le lieu de mon tourment, en arrivant je suis tombé sur des ouvriers en train de monter des fournitures pour un bureau qui se trouve au fonds du couloir surement ils ont dû déposer brusquement, et provoquer mon réveil un regard furtif se jette sur ma montre et y vois qu'il est presque 20 h ai-je dormi autant ?

Je cesse de me questionner autant et pars prendre mes affaires; je me dirige vers la voiture, oui avec le temps j'ai maîtrisé la route de l'allée et du retour... certains gardes sont là mais pas mon chauffeur je devrais conduire toute seule...

Je n'arrête pas de penser à la boulette que j'ai faite il y a à peine quelques heures;  je ne sais pas comment je vais faire pour le confronter et comment l'entreprise va se comporter avec son actionnaire fondateur...

Stephen acceptera-t-il de travailler avec son père ? plein de questions sans réponses me trottent dans la tête...

hé mais pourquoi ma voiture fait un bruit aussi bizarre ?

je finis par freiner et sors de là en vérifiant ce qui se passe d'un coup ma batterie se mit à chauffer et la fumée emplissait ma vision mais surprise de découvrir que le cortège derrière moi avait complètement disparu, où sont-ils partis ? m'ont-ils laissé ?

L'endroit qui me semblait si sûr devient d'un coups sinistre le calme autour me fait peur, je rentre à l'intérieur et essaye de joindre perla;  Stephen ne voudra surement pas prendre mon appel après trois appels sans succès j'appelle Allegra, et ensuite Denver et aussi désespérée que je sois j'appelle même Jeff tout ceux là ne décrochent pas, à l'instant où je voulais appeler Stephen une voiture noire teintée se poste devant moi les phares allumés m'aveuglant littéralement, en essayant de cacher mes yeux mon téléphone glisse de ma main,

-hé merde ! m'exclame-je

Je me précipite en voulant le chercher, je réussis à l'avoir et commence à passer l'appel mais la vitre de ma portière se fait briser l'éclat des verres finissent par se loger sur ma peau, mes agresseurs se précipitent sur mon bras et essayent de me sortir de la voiture je me débats du mieux que je peux espérant de tout cœur que mon mec décroche son téléphone

.- Lâchez-moi ! Que voulez-vous ?

Lui criais-je,

Il  finit par ouvrir la portière j'accepte de me sortir de la voiture arrivée à sa hauteur j'attaque ses boules et commence à courir vers le sens d'où je viens,

-. Aidez-moi!  Y a-t-il quelqu'un ?

je criais, j'avais peur et évidemment il faut le croire je suis seule !

Je n'imaginais pas finir ma vie ainsi me faire enlever par des narco et peut être me faire tuer...,

je tombe sur une cabane au fond de la forêt j'y entre sans me poser trop de questions et renferme derrière moi.
J'essaye de calmer mon cœur qui pouvait d'un moment à un autre sortir de ma poitrine, un truc gluant me colle littéralement le dos j'allume la lampe de mon téléphone et tombe sur un rat sauvage mort, je me retiens de hurler en plaçant une main rapide sur ma bouche et je crains d'avoir alerté mes assaillants j'essaye d'analyser mon environnement et je me trouve bien dans une cabane de chasse à en voir les gibiers étalés par ci par là.

J'entends des pats qui s'approchent dangereusement de ma cachette, ils parlaient tous en italiens et j'avais du mal à entendre le traître mot qui sortait de leur bouche juste au moment j'ai senti qu'ils s'éloignaient de moi mon téléphone sonne et c'était perla fait chier, ils se dirigent vers la cabane et commencent en enfoncer la porte, je m'éloigne juste à temps les balles crépitent et finissent par ouvrir la porte , la seule arme que j'avais ; était une hache postée sur la table derrière la commode je me postais attendant ma première victime à la bonnes distance je le lui flanque au dos , l'immobilisant et je continue ma course effrénée je ne savais vraiment pas où j'allais,  mon téléphone sonne une fois de plus et le bonheur se lit dans mes yeux quand j'y vois Stephen afficher je décroche enfin n'ayant plus le temps  de dire quoi que ce soit un coup se loge sur ma tête , c'est le trou noir ça y est je me suis faite avoir...

Une fine larme s'écoule de mes yeux et je ne sais pas si je pourrais me réveiller un jour ...

Tu Peux Le FaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant