James
Je nage en plein cauchemar, mais qu'est ce que je fous là ? Sur le siège passager de cette voiture du FBI de Washington, à côté d'elle. Elle ne m'a toujours pas adressé la parole, c'est insoutenable. Son parfum occupe tout l'habitacle, c'est de la torture. Si je ferme les yeux, je me revois me blottir dans son cou pour aller le sentir et m'en imprégner. J'ai l'impression que le trajet de retour vers ma voiture est encore plus long que l'allé, et c'était déjà quelque chose a écouter son coéquipier se mêler de sa vie de couple et voulant la caser avec un certain Cole, que j'ai eu le plaisir de rencontrer en plus ! Je reconnais avoir ressenti une vague de jalousie me saisir.
Qu'est ce qu'elle lui trouve à ce mec?
Je n'ose même pas tourner mon visage vers elle, comme si sa vision me brûlait la rétine. J'occupe mon regard par la fenêtre en espérant voir rapidement les rubalises apparaître. J'ancre mes ongles dans mes cuisses, je ne pourrai me détendre qu'une fois à l'extérieur de son véhicule.
Elle active son clignotant et se stationne le long de la rue, je comprends qu'on est arrivé à destination. C'est affreusement gênant, je ne sais pas quoi dire. Je détache ma ceinture de sécurité et vais pour actionner la poignée de la portière, mais je bloque au dessus. Je ne vais pas partir comme ça, si?- euh merci...
Pas de réponse. Je me détourne vers elle, son regard est fixé sur la route devant elle, ses mains serrent le volant à s'en blanchir les articulations.
Je la détaille, sa lèvre tremble, elle attend que je sorte de la voiture, prête à exploser.- je... bonne journée Alexie.
Elle ferme le yeux et déglutit, je pense qu'il faut vraiment que je sorte de la sinon je risque de faire les frais de son coup droit légendaire. Je soupire et sors du véhicule. Une fois la porte claquée elle démarre rapidement et s'éloigne sur la chaussée. Je la regarde partir, je suis sa voiture des yeux la coeur lourd. Son attitude glaciale me perturbe. Pourquoi est ce qu'elle réagit comme ça ? C'est moi qu'elle a trahit. C'est moi qu'elle a mené en bateau. C'est moi qui devrais être énervé, sur le point d'exploser, pas elle.
Je regagne ma voiture pour retourner au bureau. N'ayant pas mis le gps je me suis perdu, si bien que j'ai mis une heure pour arriver.- Et ben dis Donc! Cette affaire a l'air bien compliqué à voir votre tête!
Nora assise à son bureau devant ma porte, attire mon attention.
- Ouais, compliqué, à bien des niveaux. Vous pouvez me préparer un dossier de tout de ce que vous trouverez sur notre cliente, elle ne veut pas parler. Il va falloir qu'on se débrouille sans son témoignage...
- Elle veut rester au trou?
- non , elle veut qu'on la sorte de là sans savoir ce qu'elle faisait cette nuit la.
Nora hausse un sourcil, dubitative.
- Oui, elle sait que c'est quasi foutu pour elle, mais elle prend le risque. Donc, gros boulot pour nous. Il faut préparer sa défense avec... rien.
Je me pose à mon bureau en soupirant, j'ai du mal à me concentrer sur cette affaire, si bien qu'il est tard quand je rentre à mon domicile.
Le lendemain matin, je suis le première à arriver au bureau. Enfin c'est ce que je croyais parce que quand je tente de désactiver l'alarme, je remarque qu'elle est resté éteinte cette nuit. Je m'avance en cherchant du regard si un bureau est occupé, mais je ne vois personne. Je prends un café à l'office de repos et ouvre mon bureau. Je reste en suspens devant la scène qui se déroule sous les yeux.
Mon bureau, tout nouvellement agencé, que j'ai quitté la veille parfaitement en ordre, est sans-dessus-dessous. Les livres sont au sol, des papiers sont éparpillés partout dans la pièce. Sur le mur face à moi, écrit en lettre rouge, de peinture encore fraîche « Laissez la pourrir ! ».
Clairement, ça a un rapport avec Katrina. Je prends mon téléphone- Agent Rodriguez ? Je vous appelle pour signaler une effraction à mon bureau. Je pense que c'est en lien avec l'enquête.
- On arrive.
Il raccroche précipitamment. « On ». Je sais très bien qu'il va venir avec son équipe, ce qui veut dire que je vais la revoir rapidement. Mon doute est confirmé quand je les vois sortir de l'ascenseur quinze minute plus tard. Je me suis assis au bureau de Nora en les attendant. Rodriguez s'avance pour venir à ma rencontre.
- Racontez moi.
- pas grand chose, je suis arrivé le premier et j'ai découvert mon bureau comme ça. L'alarme ne fonctionnait pas.
- Ok, vous ne pouvez pas rester ici.
- Mais qu'est ce qu'il se passe ici?
Ma voix de Brett nous interrompt, il arrive à notre rencontre.
- Oh salut Brett. Le bureau de ton associé a été vandalisé, on doit mener l'enquête, vous ne pouvez pas rester ici.
- Salut Juan, ok... vous allez bien Candem?
Je hoche la tête pour acquiescer. Ils se connaissent, depuis longtemps on dirait.
- il y a des bureaux vides au dessus des nôtres, je peux demander au directeur de vous les prêter le temps de faire nos investigations, jusqu'à la fin de semaine.
- Merci à toi, je te revaudrais ça!
Rodriguez s'écarte quelques minutes et reviens rapidement à nous.
-C'est réglé, vous prendrez le 6eme étage le temps de l'enquête.
Prenez vos affaires, ce que vous pensez nécessaire après les avoir montrer aux agents pour qu'ils les énumère dans le dossier.C'est de pire en pire, je vais maintenant travailler au même endroit qu'elle. Je pense que quelqu'un m'en veut. Je la regarde, debout dans mon bureau à inspecter la pièce et à prendre des photos du lieu.
- Votre ex-femme est du FBI?!
Nora vient d'arriver à son bureau.
- C'est la première chose qui vous vient en tête en arrivant ici Nora?
- je vois que vous allez bien malgré votre bureau ravagé, c'est bien plus croustillant de savoir que Miss FBI est la!
Je lache un rire malgré tout, Nora a cette faculté à alléger l'atmosphère en moins de deux, au moins cette situation ravit quelqu'un.
- Elle s'appelle Alexie Mackenzie....
Oui, Mackenzie... pas Eduards...
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F.E.I (Fausse Étudiante Infiltrée)
Roman d'amourAlexie est une jeune recrue au United States Marshals Service de Miami , en Floride. Ce qu'elle pensait, c'est que ses débuts seraient soporifiques à classer des dossiers, à rechercher des infos sur le web, limite à aller faire le café de ses supéri...