Sous Le Masque Tome 1

CHAPITRE 19

Simon

MUSIQUE : 
PLEASE - Omido & Ex Habit / Abuse Me - Ex Habit

2 h 30, Monte-Carlo, Casino.

Je pénètre dans le bureau après l'avoir déverrouillé puis entre dans la Chambre. Je m'installe sur le fauteuil trônant face au grand lit king size et observe Victor malmener la petite souris pour la nuit. Accrochée, pieds et poings liés, jambes et bras écartés, la vue ne tarde pas à faire gonfler mon envie.

Si elles hurlent, Simon, c'est de plaisir, uniquement de plaisir.

Les traits tirés de la catin prouvent qu'elle souffre. J'incurve insidieusement les lèvres, sa chair meurtrie est un délice pour les yeux.

Ne demande jamais, prends, elles veulent toujours.

Victor enfonce son poing dans le vagin à priori totalement dilaté de Nox, elle gémit, mon sourire s'élargit. Il la pénètre par des va-et-vient d'une intensité exaltante. J'humecte ma lèvre inférieure tandis que la tête du jouet se balance en arrière et que ses muscles se contractent sous la violence qu'inflige mon complice à son intimité. Ses cris redoublent de puissance, je grimace.

Je les préfère silencieuses, pas toi, Simon ?

Je fais craquer mes doigts puis ma nuque et me redresse. Je déboutonne les manches de ma chemise encore humide de mon nettoyage intensif et les remonte jusqu'à mes coudes.

— Arrête-toi, exigé-je. Prends le fouet, nous allons en avoir besoin.

Victor s'exécute et laisse Nox jouir de quelques minutes de répit. Mes yeux voyagent le long de son corps, ses seins pleins me semblent un peu trop gros pour être naturels, son cul en revanche s'avère musclé à la perfection. C'est une sportive. Bien, nous allons tester son endurance. Son ventre plat laisse entrevoir quelques abdos délicatement dessinés. Un grain de beauté décore le côté de son nombril. Mon regard suit le chemin de sa féminité, elle est fraîchement épilée.

Elle le voulait.

Je poursuis mon observation jusqu'à ses jambes. Longues, musclées comme le reste de son corps, elles montrent toutefois des signes de vulnérabilité, de faiblesse.

Tandis que Victor pose le fouet dans ma paume, Nox secoue la tête, ses yeux s'écarquillent d'une terreur que je ne reconnaîtrais que trop bien. J'éteins la part de moi qui voudrait la détacher et esquisse un sourire insolent. Lentement, je m'approche de la petite souris qui gesticule. Ma bouche se colle à son oreille et je susurre :

— Dis le mot, catin, et j'arrêterai. Mais veux-tu vraiment que j'arrête ? N'apprécies-tu pas notre petit jeu ?

Je me recule et l'observe déglutir. La tension est palpable, sans lui laisser aucun indice, j'espère qu'elle poursuivra la soirée avec nous, j'ai besoin de relâcher les démons. Et vite. Ses yeux d'un bleu pâle s'arriment aux miens. Après de longues secondes silencieuses, sa voix éraillée se fait entendre.

— Je... je veux... continuer...

— Bien, dans ce cas, Nox, tu dois savoir une chose sur moi, m'amusé-je en effleurant sa peau avec les lanières en cuir.

Je claque son ventre sèchement, elle geint.

— Je déteste les menteuses.

Les lanières abîment sa chair une nouvelle fois. Elle gémit.