Néra Fores:
Bip.
Bip.
Bip.
Un bruit envoutant en parfaite harmonie avec le noir englobant.
Avais-je les yeux fermés ou la nuit était-elle tombé ?
Impossible de déterminer.
Mes muscles étaient engourdis, impossible de bouger. Cette tétanie indésiré et dont je ne comprenais pas la signification eut automatiquement pour effet de me mettre sur mes gardes. Ma tête tapait, me ramenant à une migraine qui semblait toujours avoir été là mais qui ne s'était jusqu'alors jamais manifesté.
Je ne voyais rien, ne pouvais pas bouger, j'étais seule, confiné dans le vide de mes pensées.
Ma respiration prenait de l'ampleur et dans le chaos de cette obscurité je tentais de retrouver mon chemin. J'avais l'impression de marcher en statique, courir à reculons.
Je continuais d'avancer, marcher et lutter quand soudain quelque chose de bien plus imposant que cette ignorance s'imposa à moi, sans que je la perçoive vraiment.
Un ombre. Une ombre pesante se faisait ressentir partout autour de moi. Elle était là, me surplombait pour m'étouffer davantage. Je la sentais m'oppresser et pourtant elle me semblait familière.
Ses pas resonnèrent autour de moi mais je ne pouvais la voir. Je restais là, passive et impuissante tandis que l'angoisse montait peu à peu en moi. Je voulais fuir, crier ou encore demander de l'aide mais rien ne venait, j'étais simple spectatrice.
Un bruit distinct se fit entendre puis un souffle. Un simple souffle venu chatouiller ma nuque visiblement découverte. Un frisson incontrôlé longea mon échine et alors que je tentais de me retourner deux paires yeux rencontraient les miennes.
Les siennes.
Plus rien.
Un.
Deux.
Trois.
Un grande vague d'oxygène se rependit dans tout mon organisme alors que je reprenais conscience, sortant de ce lieu oppressant. Mes yeux se confrontèrent à une faible luminosité qui semblait pourtant m'attaquer. Un étrange bruit venait déranger mes tympans. Mais rien d'autre. Pas de noir profond, de pas inquiétant et de souffle inconnu. Juste moi et ce qui ressemblait vaguement à une chambre d'hôpital.
Simplement ça.
Une perfusion venait se planter dans la chair de mon bras, me ramenant à la réalité. Des habits larges venaient me vêtir et un pensement dont la dimension donnait un aspect assez effrayant à la chose venait s'enrouler autour de mon avant-bras gauche.
Je le regardais anxieuse puis décidais d'en soulever le bout pour dissiper mes craintes ou les confirmer. Ma main s'approchait anxieuse de cette zone jusqu'à en toucher le bout. Je respirais bon coup avant de surélever la partie que je tenais.
A peine cela fut fait qu eje découvrais une enorme cicatrice encore rougit qui longeait toute cette partie de ma peau maintenue couverte.
J'étais passé à l'acte et j'avais raté. Putain.
Ma respiration prit de l'ampleur et mes pensées s'emmelaient tenant de discerner les cause d'un tel abandon. Alors que mon esprit était maintenue dans l'ignorance la plus anxieuse un nouveau souffle se cala dans le creux de mon cou. Exactement comme toute à l'heure.
La seule différence était qu'actuellement je pouvais me mouvoir. Sans préalable je me retournais dans un léger sursaut de terreur mais le visage qui me faisait à présent face réveillait toutes mes craintes que j'avais terré, toutes mes angoisses que j'avais étouffé.
Il était la devant ce tenant avec un sourire malicieux. Je n'arrivais pas à déterminer si il s'agissait d'une illusion ou de la réalite la plus terrifiante. Alors qu'une nausée sans précedent me prit sa voix resonna dans le silence de la picee et tout mes doutes disparurent pour former une douloureuse angoisse.
-Bon soir ma chérie.
Il était là, mon pire cauchemar.
——
A suivre..

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Whispers from beyond
RomansaNéra est étudiante à la faculté de droit. Sa vie semble parfaite: bonne élève, sportive, possède un appartement et a un avenir prometteur. Mais connaissez vous la phrase: "les apparences sont souvent trompeuses"? Surement. Au cas où ce ne serait pas...