Néra Fores:
Aie.
Je me réveillais lentement mais sentais tout mon corps tendu, courbaturé. La réalité de mon environnement s'imposa à moi, de manière violente.
Je me trouvais dans les toilettes de mon appartement, avachi minablement sur le sol, ma main droite reposant toujours sur la cuvette de celle-ci. J'étais pitoyable.
Je me relevais péniblement, ma tête était vaseuse et mon corps alourdi, mes jambes pouvant à peine me permettre de tenir debout. Je me tenais difficilement au mur pour tenter de sortir de cette pièce qui renfermait une partie de mon enfer personnel.
Malgré la douleur je réussi à atteindre le canapé sur lequel je m'écroulais dans la seconde.
Qu'est-ce qui clochait chez moi ?
Pourquoi ne pouvais-je pas être comme toute ces filles, belle. Pourquoi ne pouvais pas avoir leurs longues jambes fine, leur ventre plat qui formait un merveilleux huit, leurs poitrine légèrement arrondi.
Pourquoi ne pouvais-je pas avoir leurs visages d'ange, leurs belle bouche rosé qui faisait ressortir leurs pommette, leurs yeux en amande accentuant l'intensité naturel de ceux-ci, leurs nez fin et légèrement retroussé, avec leurs long cheveux lisse arrivant à la proximité de leurs reins.
Pourquoi ?
Pourquoi étais-je obligé d'en arriver à de tels extrémités ? Pourquoi dès que je croyais enfin mettre sortie de ce cercle vicieux il fallait éternellement que je rechute sans aucune porte de sortie ?
Pourquoi ne pouvais-je pas simplement m'aimer ?
C'était si dur, je ne le supportais plus, comment le pourrais je ?
Mes joues sèche de la veille reprenait soudainement vie face à l'afflux de larmes. Tout mon être crie, hurle mais rien ne sort. Je souffre, je souffre tellement. Je veux faire cesser cette douleur, je veux faire cesser cette lutte interne. A quoi bon persévérer quand ton passé te rattrape inlassablement ?
Il est peut-être temps. Peut-être temps de la rejoindre. Enfin. Apres tant d'efforts j'ai bien vu que la vie n'était pas faites pour moi, qu'elle était ma pire ennemie car elle me ramenait constamment à mes erreurs et inhibait toutes mes issus possible, alors à quoi bon lutter plus.
"C'est d'accord" "Vendredi 19h au même endroit que d'habitude"
Il te laisse une deuxième chance, résiste.
"Olala Néra si tu savais comme je t'aime, tellement, tellement"
Elle tient à toi tu ne peux pas lui faire ça, pas la quitter elle aussi. Tu ne peux pas les quitter eux.
"Reste" "Tu es très belle comme ça"
Peut-être que lui aussi tiens à toi. Peut-être qu'il serait peiné que tu prennes à ton tour ton envole.
Je décidais de ne plus y penser et de fermer les yeux espérant que se repos me soit éternel.
...
Cela faisait maintenant deux jours que j'avais décidé de persévérer pour trouver une place dans ce monde, pour trouver peut-être un sens à la vie. Pendant ces deux jours j'étais resté seul dans mon lit ou dans mon canapé à réfléchir. Vous allez surement me dire à réfléchir à quoi. Et bien je ne saurais vous le dire. Par moments je pensais à moi mes amis enfin plutôt à ma seule et unique amie. Par moment je pensais à comment de tels inégalités ont pour se créer dans notre monde. Par moment je pensais aux voyages que je voulais faire. Par moment je pensais à lui. Par moment je pensais aux atrocité que certaines personne doivent vivre pendant que je suis tranquillement allongé. Par d'autre moment je pensais à ma mère, à ce quelle devait penser de moi. Et à d'autres encore à mon pire cauchemars, mon père.
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Whispers from beyond
RomansaNéra est étudiante à la faculté de droit. Sa vie semble parfaite: bonne élève, sportive, possède un appartement et a un avenir prometteur. Mais connaissez vous la phrase: "les apparences sont souvent trompeuses"? Surement. Au cas où ce ne serait pas...