9- Pas si angélique ça...

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Ayden Hill :

Le cours était sur le point de se terminer mais étrangement je n'avais pas envie que cela arrive, je ne voulais pas qu'elle parte.

Il fallait bien avouer que tout chez elle m'attirait. Son regard. Son sourire. Sa bouche. Sa façon d'agir. Sa façon de s'exprimer. Sa façon de me tenir tête. Et puis son corps putain...

Contrairement à ce que j'avais pu sous-entendre précédemment, celle qui me faisait face pour tenter vainement de m'expliquer des notions obscures était loin d'être repoussante, vraiment loin. J'avais merdé en la traitant de thon, je le sais, je l'ai vu, ça l'avait touchée, blessé. Je n'aurais pas dû mais en même temps je venais de déceler un de ces points faible, qui était d'ailleurs très facile à attaquer. Elle même.

Pourquoi ? Je ne sais pas mais elle n'avait visiblement pas confiance en elle et en ses charmes ravageurs. Si seulement elle se voyait à travers les yeux de n'importe qui sur cette planète elle découvrirais sa putain de valeur. C'était une certitude.

Je repensais à son air angélique et outré lorsque je m'étais retrouvé dévêtu face à elle et je donnerais tout pour le revoir. Encore et encore. Une certaine pureté et innocence que j'allais prendre un plaisir à posséder émanait de sa mine sidérée. Cette vision était des plus plaisantes.

Elle l'était encore plus lorsque j'avais compris que j'avais bien été le seul homme qu'elle ait vu à son état le plus primitif. Ce tout ne faisait qu'accentuer mon intérêt pour elle. Je ne désirais qu'une chose qu'elle se laisse aller dans mes bras, qu'elle se laisse emporter dans les méandres de mes abysses, jusqu'à s'y perdre totalement.

Mon petit ange en perdrait toute trace de pureté et de candeur qu'elle semblait posséder depuis toujours. Tel l'ange qu'elle représentait à mes yeux.

Elle était actuellement en train de me parler, sûrement d'une des notions du cours dont je me contrefichais totalement, mais moi je ne voyais qu'une chose. Ces lèvres. Ces lèvres légèrement retroussées pour toujours rester entrouvertes et laisser sortir ces dires. J'avais l'impression qu'elles m'appelaient, je voulais les toucher, les goûter, les sentir sur moi. Et quand je repense à la scène qui s'était produite il y a à peine 1 heure je ne pouvais qu'admettre que cette femme était totalement mon type. Plus que je ne l'aurait imaginé. Une certaine folie ce dégageait d'elle, de ces prunelles addictives. Putain cette fille allait me rendre fou, fou d'elle

Il fallait que je me ressaisisse, mon but était qu'elle tombe pour moi, non le contraire. Je fus sorti de mes pensées par sa douce voix qui résonnait au plus profond de moi.

-Bon c'est fini pour aujourd'hui surtout que tu ne m'as pas l'air des plus concentré.

En effet mon ange, tu as le don de me déconcentrer.

-Hummm, lui répondis-je plutôt froid pour pas qu'elle ne voit que c'était en effet le cas et qu'en plus elle était à l'origine de mes troubles.

Sceptique je l'a vis se lever et sortir de ma chambre. Instinctivement je lui emboitais le pas pour la raccompagner jusqu'à la porte. Non pas par galanterie mais pour être sûr qu'elle ne fourre pas son nez partout. Certaines choses feraient mieux de rester caché après tout on a tous nos petits secrets. Et je suis sûr que mon petit ange ne fait pas exception à la règle.

-Tiens tu t'en vas déjà ? prononça une voix que je reconnus comme étant celle de Max à l'intention de notre invité.

-Euh oui on a fini notre cours pour aujourd'hui, répondis Néra de façon plutôt gênée. Elle avait plus de répondant quand elle se retrouvait seule avec moi, repensant à cela je lâchais un rire amusé avant de prendre à mon tour la parole.

Whispers from beyondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant