ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 10

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Pdv d'Alec.

Je me trouve sur l'un des balcons de l'hôtel. Les étoiles brillent de mille feux et un vent glacial caresse mon visage. Elle me manque tellement. Ma vie aurait été si différente si elle était toujours à mes côtés. Elle aurait fait de moi l'homme le plus heureux si je ne lui avais pas fait de mal. Ce que j'ai fait est impardonnable et cela me hantera toute ma vie. Je décide de retourner dans la salle lorsque je rencontre l'une des employées de l'hôtel.

- Bonsoir monsieur Petridis.me salut Agatha une des chef de service de mon Hôtel . Elle travaille pour moi depuis 4 ans déjà. Cette dernière mène son équipe d'une main de fer.

- Bonsoir. Je lui réponds. Elle s'apprêtait à continuer son chemin quand je l'arrête.

- Dites-moi Agatha, est-ce que vous avez une certaine Maya dans votre service?

- Est-ce que vous parlez de mademoiselle Clarks? Maya Clarks? Je connais enfin son nom complet.

- Oui, c'est exact. Je lui réponds.

- Qu'est-ce qu'elle a encore fait, celle-là ? Elle n'est jamais à l'heure et disparaît quand bon lui chante.Quoi qu'elle ait fait, monsieur, je tiens à m'en excuser. Je la punirai comme il se doit. Je peux très bien voir que cette femme ne lui porte pas du tout dans son cœur.

- Elle n'a rien fait du tout. Il se trouve qu'elle est simplement très efficace dans son travail. Que pouvez-vous me dire sur elle ?

- Oh! En fait, monsieur, c'est vrai qu'elle travaille très dur. Je l'ai prise sous mon aile depuis qu'elle est arrivée ici il y a deux ans. Elle est très disciplinée, elle n'a jamais causé de problèmes, c'est une bonne petite. Je la considère comme ma propre fille. Je suis parfois dur avec elle mais c'est normal nous sommes un cinq étoiles la discipline est de rigueur.Bien sûr, je n'y crois pas une seule seconde.

-J'en suis heureux pour vous. Ce sera tout. Elle me sourit et s'en va.




*********

Pdv de Maya.

Nous avons terminé le service et les invités sont partis il y a déjà un moment. Ali n'a cessé de me harceler pour que je lui raconte tout. Ah, cette fille vraiment. Ethan est venu la chercher, je suis contente qu'il prenne soin d'elle.

- Es-tu sûre que tu ne veux pas qu'on vous dépose ? Elle me demande pour la centième fois, et je lui réponds la même chose.

-Ne t'inquiète pas Ali, on va prendre un taxi.

-Je ne suis pas rassuré, réplique-t-elle aussitôt.

-Ethan, peux-tu demander à ta copine de ne pas s'inquiéter pour nous ? Tout ira bien, Ali. Calme-toi.

-Ne me demande pas de me calmer quand un dégénéré du nom de Dereck circule librement dans la ville !, Hurle t-elle . cette fille. Parfois, j'ai l'impression que c'est elle ma mère.

-Écoute ce que dit Maya s'il te plait, commence Ethan. De plus, tu ne dois pas t'inquiéter dans cet état. Ethan termine en ma faveur.

-Ne te mêle pas de ça toi. Elle lui crie dessus, je crois qu'elle est vraiment énervée. Je ne l'avais jamais vue comme ça, pourtant c'est elle la reine du self control.

-Au fait, je dis en me rappelant de la nouvelle qu'elle voulait m'annoncer. Tu n'avais pas quelque chose à me dire ?

- Je te le dirai après mon week-end. Je vois qu'elle boude.

Après ma petite discussion avec les amoureux au parking, je suis retournée à l'hôtel pour récupérer Mia et mes affaires. En me dirigeant vers l'ascenseur, je tombe sur mon patron avec Mia dans les bras et son sac en peluche panda. Il la tient si bien, il doit s'y connaître avec les enfants. Je l'ai observé durant la soirée, il savait exactement comment s'y prendre avec Mia. Il doit être un très bon père.

-Monsieur, je me précipite vers lui. Donnez-la-moi. Il me remet Mia et dit :

-Mon chauffeur va vous raccompagner. Il en est hors de question. Il m'a déjà suffisamment aidé ce soir, mais je ne dois pas oublier que c'est mon patron et je sais quelle est ma place.

-Merci, monsieur, mais nous allons prendre un taxi, lui réponds-je. Il réplique aussitôt.

- Je doute que vous trouviez un taxi aussi facilement à pareille heure. Pensez à la petite. Je comprends bien, mais je veux éviter d'avoir des problèmes, ceux avec Franco vont déjà me prendre toute la vie, alors je ne veux pas en rajouter. Je remercie monsieur Petridis et quitte l'hôtel avec ma petite crevette, je ne dois pas oublier de lui rendre son argent la prochaine fois.

Une fois dehors, je cherche un taxi mais, étant donné que je suis la fille la plus malchanceuse au monde, je n'en trouve pas. Je commence à regretter la proposition de mon patron. Comment ai-je pu accepter cet homme d'une froideur glaçante et sa voix rauque mais calme me hérisse les poils du corps .

- Salut bébé, j'entends une voix qui me fait sursauter. Ça fait un moment que je t'attends, viens, je te dépose. Mais comment fait-il pour savoir où je me trouve à chaque fois ? Je suis paralysé, incapable de bouger.

- Elle ne partira nulle part avec vous. J'entends derrière moi une voix rauque, la seule qui réussit à accélérer les battements de mon cœur. Monsieur Petridis.

-Umh, commence Derek. Je vois ! Encore un de ses frères dont j'ignorais l'existence Maya? Dis-moi, tu en as combien exactement ? Il tire sur sa cigarette et envoie la fumée vers Mia et moi. Je tente de toutes mes forces de ne pas pleurer, surtout pas devant mon patron, mais des larmes s'échappent toutes seules.Monte dans cette voiture, Maya, je ne veux pas me faire répéter.

- Dans ce cas nous sommes deux? Il se positionne devant moi et se retrouve face à face avec Dereck. Mais à quoi joue-t-il ? Il ignore à quel point cet homme est dangereux. Il sort son pistolet et le pointe entre ses deux yeux.

-Ce n'est pas à toi que je parle, mais plutôt à cette pétasse. Un silence s'installe. Ils se fixent droit dans les yeux. Je n'ai absolument pas envie d'aller avec Dereck, mais je ne veux pas avoir une mort sur la conscience. J'ai déjà assez de soucis comme ça. Je décide de contourner pour rejoindre Dereck, mais une main m'arrête en pleine action. Je frissonne à son toucher, ce simple geste envoie une décharge électrique dans tout mon corps. Je ne résiste pas, je recule et me replace derrière lui.

- Qu'attendez vous pour tirer ? Je suggère de ne pas me rater explique-t-il d'une voix grave et très menaçante. Il portait une chemise blanche qu'il avait retroussée aux manches. Je pouvais voir ses muscles qui se tendaient à travers celle-ci, elle dessinait son corps parfaitement sculpté. Je me pince la lèvre inférieure. Tu penses que c'est le moment de mater ? Ah satanée conscience.

-ah ah ah ah ha !!! Dereck éclate de rire. Ça y est il disjoncte. Ils ne seront pas toujours là, beauté, tôt ou tard je t'aurai. Il range son arme et s'en va. Je n'ai pas trop compris ce qui vienait de se passer.

-Je crois qu'il serait plus sage que mon chauffeur vous raccompagne. Je n'ai pas discutable. Il me dit en me faisant face. Il ne croit pas si bien dire. Je réponds en hochant la tête de haut en bas.

Après quelques minutes d'attente, son chauffeur arrive devant nous. Il baisse la vitre. Les deux hommes échangent en grec pendant que je redresse Mia, la pauvre petite.

-Montez, mademoiselle Clarks. Ce nom sonne si bien dans sa bouche, mademoiselle Clarks. Je m'exécute une fois dans la voiture. Je tenais à le remercier.

-Monsieur Petridis, je voudrais vous.....

-Je veux vous voir lundi matin à la première heure dans mon bureau, dit-il en me coupant et en me regardant droit dans les yeux. Je ne peux déchiffrer aucune émotion dans ceux-ci, ils sont vides. Il ferme la portière et le chauffeur démarre sans attendre. Je vais sûrement me faire virer.





Une fois rentrée chez nous, je pose Mia sur le lit. Cette dernière ouvre les yeux.

- Il est comme toi, Maya, murmure-t-elle à moitié endormie.

- Qui est comme moi, mon trésor?, je demande en écartant des mèches rebelles sur son front.

- Alec, dit-elle. Il est triste comme toi. Elle ferme les yeux et s'endort, me laissant dans le noir avec cette révélation troublante.









Voilà pour ce chapitre.

Merci.

𝕊𝔼ℂ𝕆ℕ𝔻𝔼 ℂℍ𝔸ℕℂ𝔼 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant