Pdv d'Alec.
- Très bien, dans ce cas je viens avec toi, dit Pedro une fois que j'ai fini de lui raconter toute l'histoire.
- Hors de question, je lui réponds en me levant de mon fauteuil. C'est très dangereux, tu as une femme et des enfants qui t'attendent à la maison, moi... Moi je n'ai personne.
- Je t'interdis de dire ça, Alec, moi je suis là, Belinda et Elisabeth également.
-Tu ne comprends pas, Pedro. Cet homme est certainement très dangereux. Je refuse que tu prennes des risques. En plus, cette histoire ne te concerne pas. Il se met à rire.
-Ah, parce que tu penses que toi, tu es concerné ? Ce qu'il dit me fait froncer les sourcils. Si je ne t'avais pas emmené dans ce club ce soir-là, jamais tu ne l'aurais rencontré, donc laisse-moi te dire que cette histoire, bah, elle me concerne également. Je le fixe sans dire un mot, le connaissant, je sais qu'il ne lâchera pas aussi facilement.
Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, j'irai tout seul. Aussitôt que j'ai fini ma phrase, Pédro se lève et se place devant moi.
-Tu sembles ne pas avoir compris, Alec. Je ne demande pas ton avis, je t'informe que je viens avec toi et c'est non discutable. On s'affronte du regard pendant un long moment.
-Très bien. Je finis par céder nous partons ce soir. Il hoche la tête.
- Je vais prévenir Élisabeth , dit-il avant de se diriger vers la sortie. Je le suis du regard quand il s'arrête retourne pour me faire face. Alec !?
- Oui.
-Tu es un membre de ma famille. Élisabeth, les filles et moi t'accueillerons toujours à la maison, dans ta maison. Je hoche la tête émue par ce qu'il vient de dire. Je sais que j'ai toujours été le bienvenu dans sa maison, sa famille et à chaque fois que je m'y rends, cela me rappelle ce à quoi je n'aurai jamais droit : MA PROPRE FAMILLE. Il me sourit et sort de mon bureau.
Je prends mon téléphone portable et je contacte d'abord mon banquier puis Belinda, afin qu'elle se prépare à accueillir mes deux invitées.*******
Pdv de Maya.
Ça fait au moins cinq bonnes minutes que j'ai terminé de tout raconter à Ali. De ma rencontre avec le grand patron, des rêves, de l'histoire de samedi... bref, tout. Et je me sens vraiment plus légère, mais elle ne réagit pas. Elle m'observe, la bouche en o et cligne des yeux de façon flippante.
- Tu veux dire le grand patron ? Tiens, elle a retrouvé la parole. J'acquiesce. Et tu vas aller vivre chez lui ?
- Jusqu'à ce qu'il rentre de ce fameux voyage.
- La chance que tu as, toi ? Mais je suis contente que vous y soyez, au moins vous serez plus en sécurité. Je lui souris, c'est en effet plus sage, du moins jusqu'à ce que je vire l'argent.
- Je voudrais te demander de prolonger ton séjour chez Ethan, je serais plus rassurée.
-D'accord, ne t'inquiète pas pour moi, Elle me sourit chaleureusement.. Je donnerais n'importe quoi pour savoir ce qui se passe dans la tête de cet homme. Il est un véritable insondable si froid. Je soupire Par contre, j'aime monsieur Pédro. Il a l'air détendu et sociable, tout le contraire de l'autre. Comment à t-il pu fouiller dans mon passé. Mais je ne peux pas nier que je me sens en sécurité en sa présence. Soudain, Ali me sort de mes pensées. Je suis enceinte, Maya. Je l'observe, les yeux écarquillés.
- Quoi ? Je demande après un moment de silence.
- Oui, d'un mois, tu te rends compte, je vais avoir un bébé. Elle ajoute en souriant tout en touchant son ventre. Tout s'explique maintenant. Ses humeurs, sa prise de poids et le fait qu'elle crie sur tout le Monde.
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𝕊𝔼ℂ𝕆ℕ𝔻𝔼 ℂℍ𝔸ℕℂ𝔼
RomantizmÀ l'âge de 17 ans, Maya voit sa vie être chamboulée. Après la mort subite de ses parents, elle se retrouve trop tôt avec les responsabilités d'un adulte, un nourrisson dans les bras et une dette de plusieurs millions à rembourser. Pour elle, la vie...