ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 32

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Quelques jours plus tard


À travers une fenêtre du troisième étage, une petite fille observe avec impatience la route. Quel cri elle a lancé quand sa grande sœur adorée lui a annoncé qu'elles iraient passer le week-end avec son nouvel ami .

-Mia, est-ce que tu peux quitter cette fenêtre et venir m'aider s'il te plaît ? Cette dernière quitte la fenêtre et se dirige en courant vers la voix qui lui parle.

-Quand est-ce qu'il va venir, Alec ? demande-t-elle une fois près de sa sœur.

Bientôt, répond-elle en pliant leurs vêtements.

- Mais ça fait longtemps qu'on l'attend. Elle boude en se jetant sur le canapé.

-Mais tu es vraiment impatiente, Mia Clark, réplique Maya. Tu sais, il nous reste encore 30 minutes avant son arrivée, ajoute-t-elle en prenant place à côté d'elle. Et Alec n'est jamais en retard, soit il est en avance, soit il arrive à l'heure exacte.
Mia hoche la tête en approuvant les paroles de sa sœur. Maintenant, peux-tu aller chercher la trousse de toilette et ton sac à dos dans la chambre, et ranger tes jouets, s'il te plaît ?
- umh umh, murmura la jeune fille en se levant et en courant vers sa chambre sous les yeux remplis d'amour de sa sœur. Elle se leva pour reprendre là où elle s'était arrêtée quand on sonna à la porte. Elle pensa que c'était certainement Ali qui venait prendre quelques affaires. Mais la surprise était de taille lorsqu'elle vit Alec Petridis se tenir sous le pas de la porte, encore plus beau que jamais.
Il est très en avance.

- Bonjour, lui dit-elle.

- Bonjour Maya. Elle sentit son corps s'électriser au son de sa voix. Cela faisait trois jours qu'elle ne l'avait pas vu et elle avait l'impression que c'était une éternité.

-Entre, ne reste pas devant la porte. Elle l'invita à entrer et ferma la porte derrière lui. Désolée pour le désordre, dit-elle en se sentant gênée. Elle ramassa tous les vêtements qui traînaient. Il hocha simplement la tête c'est fou, avec cet homme, même s'ils couchent régulièrement ensemble, elle perd toujours ses moyens en sa présence. Je t'en prie, prends place. Je vais te servir quelque chose à boire. Alec ne pouvait s'empêcher de la regarder attentivement, la trouvant dangereusement attirante dans sa nuisette en satin couleur champagne. À cet instant, son seul désir était de la lui arracher et de la posséder complètement.  Trois jours, trois jours qu'il a passés à travailler comme un fou chez Petridis Company, trois jours à passer devant cet immeuble sans s'arrêter, trois jours où il a dû puiser une force surhumaine pour lutter contre le désir qui montait en lui lorsqu'il pensait à elle. Voilà, c'est du thé chinois, dit-elle en lui tendant la tasse de thé. Il n'avait pas bougé d'un centimètre depuis l'endroit où elle l'avait laissé. 'J'espère qu'il te plaira', dit-elle en le posant sur la table basse. Quand elle vit qu'il ne bougeait toujours pas, c'est très bon pour la longévité, elle ajouta. En passant devant lui, Alec la retint par le bras. Maya reçut une décharge électrique dans tout son être. Il l'attira à lui et plaqua son dos sur son torse. Il commença par retirer ce chouchou qui prenait en otage sa magnifique chevelure, qu'il détestait voir ses cheveux attachés. Il le mit dans sa poche.
Il la fit ensuite tourner face à lui. La poitrine de Maya montait au rythme de sa respiration légèrement accélérée et lorsque qu'il l'embrassa dans le cou en passant sa main sous sa nuisette, elle laissa échapper un gémissement. Alec savourait cet instant, son odeur lui avait manqué, la douceur de sa peau lui avait manqué. Il monta sa main jusqu'à sa poitrine et manipula chacun de ses seins. Maya s'accrocha à son cou, se pinçant les lèvres pour ne pas que Mia entende ses gémissements.
Oh Mia, elle réalisa qu'ils n'étaient pas seuls. Alec ne la lâcha toujours pas et l'embrassa sur la bouche tout en laissant ses mains se balader sur ses fesses, qu'il trouvait magnifiques. Il appuya expressément, déçu, et Maya laissa échapper un cri, ce qui plut à son amant. Lorsqu'il baissa lentement sa petite culotte... Alec dit-elle entre deux souffles. Alec !, mais il continua à l'embrasser. Alec retira peu à peu ses mains de sa nuisette, comprenant très bien que Mia n'était pas très loin. C'est avec difficulté qu'il se décolla d'elle.

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