ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 37

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Alec observe la jeune femme qui venait de s'endormir paisiblement. Il passe une main dans ses cheveux, repensant à ses questions. Elle souffrait, il pouvait s'en rendre compte, seulement il ne pouvait se résigner à la sortie de sa vie. Que voulait-il réellement ? Cette femme avait réussi à franchir, en toute innocence, les barrières qu'il s'était créées. Elle apportait de la couleur dans sa vie brumeuse. Elle faisait à nouveau battre son cœur et cela lui faisait peur.

- Qu'est-ce que tu m'as fait, Maya Clark ? murmure-t-il en écartant quelques mèches de son visage. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à t'imaginer loin de moi ?

- Umh, je ne veux pas, dit-elle dans son sommeil. Il resta là pendant de longues minutes à l'observer et à se poser des questions auxquelles il ne trouvait aucune réponse.

Sentant l'eau chaude sur sa peau, Alec posa ses deux mains sur le mur, pensif. Il devait prendre une décision. Il serra les mâchoires. Il devait sortir de sa vie afin qu'elle trouve le bonheur. Un autre homme serait capable de lui donner ce qu'il ne pouvait pas. Il passa une main sur ses cheveux humides. Un autre homme ? Pensa-t-il, furieux contre ses pensées. Ses muscles se tendirent. Un autre homme poserait ses mains sur elle. Il serra encore plus fort les mâchoires, au point d'en avoir mal. Pourtant, il devait prendre cette décision.

Pdv de Maya

Je me suis réveillée il y a déjà cinq bonnes minutes maintenant. Les yeux levés vers le haut, je me rappelais de la nuit dernière. Mon Dieu, qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris de boire et de parler à Alexandra de cette manière ? C'est officiel, cette femme a désormais une raison valable et légitime de me haïr.
Le plus urgent, c'est de m'excuser auprès d'Alexandra. Je quitte le lit pour me rendre à la salle de bain. À mon réveil, Alec n'était pas là et tant mieux, car j'ai beaucoup trop honte pour pouvoir lui faire face maintenant. Quelle idiote, il m'a gentiment invité chez lui et moi je déclare la guerre à sa mère.
Je descends prudemment les escaliers, qui sont impressionnants lorsque je pense que c'est dans cette maison qu'il a grandi. Je me demande quel genre d'enfant il a pu être.A-t-il toujours été aussi froid et fermé ?

- Bonjour Maya, m'interpelle Elizabeth dès que j'arrive en bas des escaliers.

- Bonjour Elizabeth.

- Alors, tu te sens mieux ? Je hoche la tête.

- Je tiens à m'excuser pour hier, je n'aurais pas dû parler comme ça à tout le monde. Je m'en veux vraiment.

- Tu n'as pas à t'excuser, Maya, personne ne t'en veut. C'était même assez amusant.

- Il faut vraiment que je présente mes excuses à Alexandra. Je suis allée très loin hier.

- Je te conseille de l'éviter le mieux que tu peux, intervient Alexa qui venait de nous rejoindre. C'est du suicide de vouloir te confronter à elle.

- Il faut pourtant que je m'excuse.

- Alex a raison, Maya, insiste Diane. Il vaut mieux éviter que vous vous croisiez toutes les deux.

Soudain, la voix d'Alexandra résonna dans tout le hall.

- Je souhaite des roses blanches tout au long de l'allée à l'entrée. Derrière elle, je devinais plusieurs personnes de l'agence d'organisation.

- Très bien madame Petridis, répondit l'une des femmes.

- Changez donc ce lustre, le majordome vous fournira quelque chose de bien plus approprié pour un tel événement. Le monde entier doit voir mon nouveau lustre en cristal.

- Vos ordres seront exécutés.

- Et aussi, elle s'arrêta. Déroulez un tapis juste à l'entrée, je vous laisse décider de sa longueur. J'ai pris mon courage à deux mains et m'approchai d'elle. Une fois qu'elle eut terminé de donner ses ordres, je pris la parole.

- Madame Petridis, Aller Maya. Puis-je vous parler un instant ? Cette dernière me fit face. Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que je reçus une gifle qui résonna dans tout le hall, me faisant tourner la tête.

- Je veux que tu quittes MA maison immédiatement, sale arriviste. dit-elle les dents serrées. Je sentis les larmes me piquer.

- Alexandra ! intervient Alexa. Elle ne partira nulle part.

- Oh, que si. Elle répond en me regardant droit dans les yeux, j'ai pu voir et sentir toute sa colère. Et si cela te dérange, Alexa, tu peux t'en aller avec Elle.

- Maya est l'invitée d'Alec. Ajoute sa fille, si à son retour il ne la trouve pas ici, il...

- Qu'il fasse ce qu'il veut, qu'il mette le feu dans cette maison s'il le désire, mais cette fille partira. Elle saisit mes cheveux de sa main et me traîna jusqu'au hall. Tu sors de chez moi.

- Alexandra ! Tonna la voix de la grand-mère. Es-tu devenue folle ? Que fais-tu à cette pauvre enfant ?

- Ce que j'aurais dû faire dès le premier jour où elle a mis les pieds ici.

- Cet enfant est l'invité de mon petit-fils, elle ne bougera pas d'ici sans son autorisation. Elle se déplaçait avec son fauteuil roulant et s'est mise devant moi. Il va falloir me passer sur le corps pour la mettre hors de cette maison, LA maison de mon petit-fils.
Cela rendait Alexandra encore plus furieuse. Je vis Mia devant l'une des portes avec un petit garçon à peine plus âgé qu'elle. Elle courut jusqu'à moi et se jeta dans mes bras. Plusieurs autres personnes, certainement alertées par la dispute, nous rejoignirent.

- Alors, vous acceptez que cette arriviste vienne chez moi pour m'insulter et me parler comme bon lui semble ? Elle me fusilla du regard. Si elle ne quitte pas cette maison, c'est moi qui la quitterai.

- Bon débarras, ça nous fera des vacances, mégère, répliqua sa belle-mère. Depuis que j'en rêve. Elles commencèrent à s'échanger des mots toutes les deux et je ne pouvais pas en être à l'origine.

- Je vais partir, finis-je par dire.

- Non, lâcha fermement la grand-mère. Pour une fois que mon garçon ramène une femme à la maison, je ne vais pas te laisser lui échapper entre les deux.

- La décision est prise. Je le dis à mon tour. De toute façon, ma place n'est pas ici. Viens Mia. Je pris sa main pour partir quand Alexa se mit sur mon chemin.

- Alec ne va pas aimer ça Maya. Je n'ai pas le choix Alexa je dis au fond de moi.

- Je suis désolée, mais il le faut. Je me sentais tellement mal à l'aise depuis mon arrivée, comme un poisson hors de l'eau, et j'avais tellement honte que je n'aurais même pas eu le courage de le regarder en face. Je devais partir. Je montais les escaliers quand j'entendis la voix de Benjamin derrière moi.

- Cousin Alec va tous nous tuer.








Voilà pour ce chapitre.

Merci.

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