chapitre 40

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Chers ( ères ) lecteurs( trices) , j'espère sincèrement que vous vous portez bien. Je tiens à exprimer toute ma gratitude pour l'attention que vous portez à mon humble histoire. Je vous remercie. En outre, je tiens à m'excuser pour le silence observé ces derniers mois et m'engage à faire de mon mieux pour vous satisfaire.




Pdv Alec

Je sortais à peine d'une réunion lorsque j'ai reçu un appel de Pedro, à qui j'avais demandé de garder un œil sur elle. Il m'a informé de son état de santé, elle avait refusé qu'il appelle un médecin en insistant qu'il ne s'agissait que d'un simple rhume. Elle n'en faisait qu'à sa tête.

Mon ami semblait inquiet et avait réussi à me transmettre cette inquiétude. Je me suis précipité jusqu'à l'aéroport, laissant tomber tout mon programme. J'ignorais pourquoi, mais mon corps voulait être près d'elle.

J'étais assez furieux et prêt à la réprimander. Elle ne m'avait rien dit alors que nous avions parlé la veille, et rien dans la teinte de sa voix ne semblait indiquer qu'elle était souffrante. Elle a dû user de stratagèmes pour me le cacher. Elle n'allait certainement pas s'en sortir facilement, m'etais-je dis

Mais lorsque elle ouvrit cette porte et souffla mon prénom avant de sombrer, mon cœur manqua un battement. Je la rattrapai de justesse et la pris dans mes bras. Elle était brûlante de fièvre et la respiration légère.

Je l'ai immédiatement conduite à l'hôpital et durant tout le trajet, mes mains tremblaient, tout comme ce fameux jour où elles étaient couvertes de son sang. Pour la première fois depuis six ans, j'avais peur. J'avais peur que l'histoire ne se répète, j'avais peur de perdre cette femme que je tenais dans mes bras. .

Sans que je m'en rende compte, elle avait pris une place importante dans ma vie. Est-ce que je l'aimais ? Probablement pas... Je n'avais pas ce droit, ou plutôt je n'avais plus ce droit. Pourtant, je ne pouvais pas me résoudre à la laisser partir, elle devait rester à mes côtés. J'avais besoin qu'elle reste à mes côtés.

Sa présence m'apportait un sentiment d'apaisement, elle me faisait envisager un bonheur que je ne pouvais qu'effleurer du bout des doigts sans jamais vraiment le posséder. Maya Clark me donnait envie de quelque chose au-delà de ce que je méritais.

- Sa fièvre est tombée, me dit le Docteur Demarco, un vieil ami de la famille, en me sortant de mes pensées. Mais, poursuit-il en fourrant ses mains dans les poches de sa blouse, nous allons la garder en observation pendant un ou deux jours, et nous lui ferons également des examens de routine. J'hoche la tête.

- Faites donc. Je lui dis en m'approchant de Maya qui était allongée là, inconsciente. Le souvenir de ce jour me traversa l'esprit et j'eus un frisson d'horreur.

- C'est une chance que tu l'aies emmenée à temps, dit à nouveau le médecin. J'ai rarement vu des patients avec autant de fièvre. Mais elle va s'en sortir.

- Merci, Carlos.

- Je t'en prie. Il me fit une tape sur l'épaule avant de sortir. Je reportai mon regard sur la femme qui me fascinait.

- Que vais-je bien pouvoir faire de toi, Maya ? Murmurais-je pour moi-même en passant mes doigts dans sa chevelure. Je pris sa main et la portai à mes lèvres. Pour une raison qui m'est encore inconnue, j'ai besoin de toi. J'ai besoin que tu sois simplement près de moi, comme si c'était vital pour moi.







Le jour suivant, Maya semblait enfin retrouver des couleurs et sa fièvre avait diminué. Un grand soulagement m'a envahi, comme si un poids de mille tonnes avait été retiré de mes épaules. Je n'avais pas fermé l’œil une seule seconde, craignant qu'elle puisse disparaître à tout moment en cas d'inattention.

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