ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 29

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Pdv Maya


Debout à l'entrée du nouvel hôtel, je profite de l'air frais qui caresse mon visage et me fait frissonner. Cet hôtel est situé au bord de la mer. Soudain, je sens quelque chose se poser sur mes épaules, je reconnais son odeur.

Vous frissonnez, dit-il en posant ce que je croyais être une veste, SA veste, sur mes épaules. Vous serez un peu plus au chaud.

-Merci Monsieur, dis-je en claquant légèrement des dents.

-Venez, nous allons rentrer, dit-il. Je ne veux pas que vous tombiez malade. Il passe sa main autour de ma taille et me guide vers la voiture.

Le trajet se fait dans le silence, mais étrangement, ce silence n'est pas pesant. Je le regarde du coin de l'œil, c'est étrange, mais il a l'air inquiet.

- Tout va bien, monsieur Petridis ? Je me permets de demander.

- Moi, ça va, mais je ne peux pas en dire autant de vous.

-De quoi parlez-vous ?

-Vous avez attrapé froid.

- Mais non, je vais beaucoup mieux. Il ne doit surtout pas se sentir coupable. C'est de ma faute. Vous m'avez dit de vous attendre pendant que vous régliez certains détails avec votre personnel, mais je suis sortie parce que j'avais besoin d'air frais. Mi...

- C'était trop pour vous, j'en suis conscient, il me coupe.
Merci d'avoir accepté de m'accompagner, comme réponse je lui offre un sourire, mais lui, comme d'habitude, ne me le rend pas.





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Il est déjà très tard lorsque nous arrivons à la villa. Enfin, je peux respirer, j'en pouvais plus de ces chaussures. Ouf, libéré, je les retire.

- Vous devriez aller vous reposer, dit-il en me sortant de mes pensées. Vous devez être épuisée. Mais la vérité, c'est que je ne suis pas fatiguée. J'aurais espéré qu'on discute un peu avant, j'avoue être très curieuse à son sujet. Je meurs étrangement d'envie d'en savoir plus sur lui.
Mais comme réponse, j'hoche simplement la tête.

-Bonne nuit, monsieur, dis-je tout bas en lui tendant sa veste.

Bonne nuit, Miss Clark, me répond-il. Je frisonne au son de sa voix.

Une fois dans ma chambre, je me dirige vers la salle de bain. Devant le miroir, je ferme un instant les yeux et repense à lui, à son odeur, sa voix, son souffle sur ma peau... Je secoue la tête pour chasser ces pensées de mon esprit puis je me lave le visage pour m'aider à revenir à la réalité. Je retourne dans la chambre et essaie de baisser la fermeture de cette robe.

- Génial, dis-je avec agacement, sachant que c'est peine perdue. Je décide de me rendre chez mon patron pour qu'il m'aide. Après tout, c'est lui qui est parvenu à la monter, il saura également comment la faire descendre.
Mais une fois devant sa porte, j'hésite à cogner. Il pourrait mal interpréter tout ça. Je fais demi-tour, puis reviens sur mes pas.


5 minutes, 5 longues minutes à faire les cent pas devant la porte de sa chambre, tel un lion en cage, en essayant de retirer cette robe, mais c'est impossible.... La main sur ma poitrine, je ferme les yeux un instant et je frappe, mais sans réponse. Je recommence encore 4 fois, mais toujours rien.... C'est étrange. Je sais que ce n'est pas une bonne idée de faire ça, ce n'est même pas respectueux, mais je décide quand même d'entrer. J'ouvre la porte et je rentre.

- Monsieur Petridis ? Je murmure, vous êtes là ? Toujours sans réponse de sa part.
Mais où peut-il bien être ?
Puis, en pénétrant complètement, j'entends l'eau couler dans la salle de bain.
J'ai commencé à me promener un peu partout dans la chambre quand la porte de la salle de bain s'est ouverte. Étant de dos à lui, j'ai rapidement fermé les yeux sans bouger d'un pouce, telle une statue, en espérant et priant de devenir invisible à cet instant. Le cœur battant, je l'entends dire :

𝕊𝔼ℂ𝕆ℕ𝔻𝔼 ℂℍ𝔸ℕℂ𝔼 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant