ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 9

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Pdv de Maya.

Oh mon Dieu, mon patron est l'homme du club. Je répète cette phrase en boucle dans ma tête depuis que je me suis rendu compte de cette réalité. Je vais sûrement perdre mon travail après ça.

- Tout va bien Maya ? me demande Ali en me ramenant à la réalité.

-Oui, ça va, je lui réponds.

-Et Mia?

-Elle va bien. Elle est avec monsieur Petridis. Ce dernier a proposé de s'occuper d'elle jusqu'à la fin de mon service.

-Wow, c'est étonnant.

-Je suis la première à ne pas comprendre crois moi.

-Alors, comment est-il? Est-il aussi beau que les magazine le disent? Non, mais je rêve ?

-Comment veux-tu que je le sache, moi ? Je dis en marchant. La vérité est que cet homme est aussi beau que mystérieux. Il a cette habitude de te fixer sans ciller des yeux et cette froideur dans le regard qui te captive et te fait flancher en même temps. Il t'attire tout en te disant de ne pas t'approcher. Une aura mystérieuse et sombre plane autoyde lui.J'en ai la chair de poule. Mais ça je préfère ne garder pour moi

-Ah oui, j'oubliais que tu es la cousine directe de sainte marie Thérèse tu ne connais pas ces choses.

-Ali, tu exagères non ? Je réplique en croisant les bras sur ma poitrine, faussement vexé.

-Tu ne t'es jamais intéressé à un homme, tu n'as jamais embrassé un homme, pire encore tu ne laisses aucun homme t'approcher. Ce pauvre Julien est plus que désespéré de te faire des avances. Dis-moi, tu n'as pas l'intention de finir nonne, j'espère ?

-Mais ce n'est pas vrai ! Je réponds, choquée par ses propos.

- Dis-moi, est-ce qu'un homme, ne serait-ce qu'une seule fois, a déjà attiré ton attention ? Elle me demande en me regardant droit dans les yeux. Elle me veut quoi, celle-là.

- L'homme du club. qui est en fait mon patron mais ce détail je le garde pour moi.Ali écarquille les yeux. Oups, ces mots sont sortis tout seuls.

- C'est qui, cet homme ? Je veux les détails. Je prends mon plateau et m'enfuis. Reviens ici, Maya Clarks, je l'entends hurler derrière moi.

                             ******

Pdv d'Alec.

Je suis sur la piste de danse avec ma petite cavalière et bien sûr tous les regards sont tournés vers nous, sans oublier sa grande sœur qui n'arrête pas de nous jeter de petits coups d'œil toutes les dix secondes. Cette dernière semble épuisée.

- Tu veux qu'on fasse une pause Mia ? . Elle me répond d'un hochement de tête. Il est vrai qu'il est assez tard et normalement un enfant devrait être couché à cette heure. Nous nous dirigeons main dans la main jusqu'à notre table, toujours suivis par les regards des autres invités qui murmure sur nous et le lien que nous pouvons avoir. Certains pensent même que c'est ma fille caché.Une fois assis, je demande à une serveuse de me trouver une couverture pour la petite.

-Alec, mon chéri, m'interpelle Sandra.

-Sandra, comment allez-vous?

-Je me porte comme un charme, me répond t-elle

-J'espère que vous vous amusez?

-Oui! Même si j'aurais aimé que vous me réserviez une danse. Son petit jeu de séduction ne fonctionne pas avec moi quand va t-elle le comprendre.

-J'en suis navré, très chère, comme vous pouvez le constater, je suis accompagné ce soir et je ne voudrais pas que ma cavalière se sente abandonnée.

- C'est une plaisanterie, j'espère ? Cette morveuse , ta cavalière ? dit-elle avec mépris. Cela m'irrite immédiatement.
J'ai commencé par jeter un coup d'œil sur ma cavalière, qui somnolait  sur la chaise.

-Cette morveuse, comme vous le dites si bien sandra, se nomme Mia et comme je l'ai dis tantôt elle est ma cavalière.Trouvez donc un autre homme qui serait prêt à céder à vos caprices, madame. Elle tourne les talons et s'en va rouge de colère, ce qui m'est complètement égal. Je fais face à nouveau à ma cavalière, qui venait de s'envoler pour le pays des rêves en prenant un billet aller simple.

-Pitié Alec, dis-moi que tu n'as pas eu un enfant avec l'une de ces femmes que tu fréquentes, dit Pedro juste derrière moi d'un ton moqueur. Je décide d'entrer dans son jeu.

-Pourquoi ? Ça ne te plairait pas d'être parrain ? Je lui demande.

-Si, mais pas de cette manière.

-Rassure-toi, ce n'est pas ma fille, mais plutôt la petite sœur de la danseuse du club.

-Comment ça, la danseuse du club ? Tu es retourné là-bas ? Et sans moi ? Tu as couché avec elle ? me demande-t-il.

-Ne raconte pas de bêtises, dis-je en me levant. J'y suis effectivement retourné et j'ai découvert plusieurs choses sur elle. Je veux juste l'aider, rien de plus. Est-ce seulement vrai ? Pourquoi est-ce qu'elle me captive autant ?

-Je ne sais pas ce qui est le plus étonnant dans cette histoire, que tu sois retourné dans ce club sans moi ou que tu veuilles réellement aider cette femme.

-Je promets de tout te raconter à mon retour, dis-je en prenant la petite dans mes bras, posant sa tête sur mon épaule et la tenant fermement.

-À ton retour? Où est-ce que tu vas?, me demande-t-il.

-Je vais coucher la petite je m'éloigne de lui. Je ne pourrais l'expliquer, mais je me sens bien avec elle. Peut-être est-ce parce qu'elle me rappelle ce que j'aurais pu avoir, le bonheur dont je suis passé à côté . Celui d'être père.

Je vais vers sa soeur qui tient un plateau changer de coupe de champagne qu'elle trimballe avec elle dans toute la salle.Elle vient vers moi dès qu'elle m'aperçoit .

-Monsieur Petridis ? Tout va bien ? Elle me demande  d'inquiétude.

- Je vous rassure tout va très bien, je réponds. Elle s'est endormie, je vais la faire coucher dans ma suite personnelle. Je mettrai quelqu'un devant la porte pour que vous soyez rassurée. Elle répond d'un timide hochement de tête. Je me dirige ensuite jusqu'à mon ascenseur.

Une heure plus tard, j'avais couché la petite et, comme prévu, je suis revenu tout expliquer à Pedro. Durant mon récit, il n'a pas prononcé un seul mot, il était très silencieux et attentif. À la fin, il soupire et dit :

-Bah ça, c'est bien la première fois depuis cette histoire que tu t'intéresses autant à une femme. Je voudrais féliciter cette dernière. Il termine en riant.

-Ce n'est absolument pas ce que tu crois, Pedro, je réplique avec sérieux.

- Attends une seconde. Tu penses  à elle, tu retournes dans ce club simplement parce que tu ressens le besoin de la revoir, tu lui laisses de l'argent sans oublier le fait que vous vous rencontrez partout. Nies-le autant que tu veux, mais cette femme ne te laisse pas indifférent Il n'a pas tort, il y a quelque chose chez elle qui m'attire comme un aimant, pourtant je suis condamné à une vie de solitude. Tu as passé les six dernières années à te construire un mur de fer dans l'espoir de ne pas connaître le bonheur. Tu penses qu'aucune femme ne pourrait te rendre heureux et Vice versa Pourquoi te punis-tu ainsi ? Pourquoi t'obstines-tu à croire que tu ne peux pas connaître le bonheur avec une autre qu'elle ? Pourquoi...

- Parce que je ne mérite rien de tout ça, je lui coupe la parole. Après ce que j'ai fait, Pedro, je ne mérite aucun bonheur. Je me lève et le laisse seul. Cette salle devient soudainement très étouffante. Les images de cette matinée me reviennent en flash back. Cette matinée où en moins de trente minutes, j'ai tout perdu, y compris mon cœur.







Voilà pour ce chapitre.

Merci.

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