ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 15

212 20 0
                                    

Pdv de Pédro.

Après être parti du bureau d'Alec, j'ai appelé ma femme pour l'informer de mon voyage. Ensuite, je me suis mis au travail.
Quelques heures plus tard, mon chauffeur m'a apporté ma valise soigneusement préparée par ma merveilleuse épouse.

Nous nous trouvons maintenant à bord du jet d'Alec en direction des États-Unis. Le trajet se déroule dans la bonne humeur et nous discutons de tout et de rien : nos années d'école primaire, de lycée et d'université, ainsi que du moment où j'ai perdu connaissance lorsque mes filles sont nées. Bien évidemment, je faisais attention à éviter les sujets sensibles, surtout ceux la concernant.
Nous avons atterri après quelques heures de vol sur le territoire américain. Ce n'est absolument pas la première fois que nous y mettons les pieds. Eh oui, nous y possédons trois hôtels . un à Los Angeles, un à New York et un à Atlanta. Nous séjournerons dans celui de Los Angeles.
Cela fait plus d'une heure que nous sommes à l'hôtel. Alec est allé voir le directeur pendant que j'en profite pour passer un appel vidéo à ma reine et à mes deux princesses.



**************

Ce matin, après avoir pris notre petit-déjeuner, nous sommes partis résoudre l'affaire qui nous a conduits ici. Alec veut en finir le plus rapidement possible, il a revêtu son masque d'homme de glace, impassible et sans émotions.
Nous sommes devant un grand portail où nous pouvons voir plusieurs caméras de surveillance et un magnétophone. Nous descendons de la voiture sans oublier les deux sacs. Ensuite, Alec demande au chauffeur de nous attendre, puis il s'approche du magnétophone et dit :

- Alec Petridis, je suis venu pour discuter affaires. Quelques instants plus tard, des hommes armés jusqu'aux dents sortent et nous fouillent. Alec me dit de ne pas paniquer. C'est un jeu d'enfant, surtout quand tu as dix fusils braqués sur toi.
Une fois qu'ils ont fini de nous tripoter, ils nous conduisent à l'intérieur d'une villa. Nous traversons la villa pour nous retrouver à l'arrière où se trouve une grande piscine, un magnifique jardin et plusieurs femmes vêtues de maillots de bain. Une blonde attrape mon bras et me fait des yeux doux en souriant. En parfait gentleman, je souris également et lui chuchote tout bas à l'oreille :

-homme très marié, je brandis fièrement mon alliance. Son sourire disparaît. Attend que je raconte ça à ma femme, elle va se tordre de rire. J'ajoute : l'alcool et la drogue sont les maîtres de cet endroit. Nous nous arrêtons devant une table en verre où sont posés de la drogue, une boîte de cigares, de la liqueur,un ordinateur et un pistolet .Un homme, entouré de cinq filles toutes en bikini, se trouve également là. Il jette un coup d'œil à l'ordinateur et commence son discours.

- Alec Petridis, un homme d'affaires puissant et impitoyable. Il possède une chaîne hôtelière présente aux quatre coins du monde et est l'héritier de la société Petridis. Il est également le célibataire le plus convoité de toute la Grèce. C'est un honneur pour moi de pouvoir faire affaire avec vous.
Je suis sans voix, le parrain de la mafia américaine est un vieillard ? Ce n'est pas un vieillard de 50 ou 70 ans, il doit avoir au moins 150 ans. Il arrive à peine à parler, c'est le genre de vieillard qui peut mourir à l'instant même.

- Maya Clarks, répondit Alec froidement en fixant le mourant.

- Ne me dites pas qu'elle vous doit également de l'argent ? Et vous voulez que je vous rembourse ?

- Non ! répondit aussitôt Alec.

- Alors, qu'est-ce qui vous amène dans ma demeure, mon garçon ? En guise de réponse, mon ami prend l'un des sacs que nous avons apportés et le pose sur la table. Je fais de même avec le deuxième.
Franco nous lance un regard interrogateur. Ne crois pas que ça vient de la part du père Noël.

𝕊𝔼ℂ𝕆ℕ𝔻𝔼 ℂℍ𝔸ℕℂ𝔼 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant