ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 21

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Pvd de Maya

Mia m'a expliqué que mon patron était son invité et je ne pouvais pas dire grand-chose à cela. De plus, nous sommes chez lui, donc il est chez lui. Elle semblait ravie de sa présence et n'a pas arrêté de le coller depuis son arrivée. Peu de temps après, Ali et Ethan sont arrivés. Belinda était également présente. Ali et Belinda ont préparé le repas pendant que je jouais à la pâtissière. Mon patron et Ethan étaient en pleine conversation très profonde. Et cela m'a un peu surprise. Il n'a jamais été arrogant, méprisant, ou malpoli, contrairement à tous ces riches que je rencontre dans mes lieux de travail. Il est simple, discret, sociable et chaleureux. J'ai vraiment fait erreur depuis le début en le jugeant.

Le repas s'est très bien passé dans la salle à manger. Tout s'est déroulé dans la bonne humeur malgré les cris de Mia et les changements d'humeur d'Ali. Belinda, quant à elle, voulait nous rendre tous obèses en un seul repas. Même le grand patron a participé aux conversations, en répondant aux questions insistantes de Mia. J'ai dû intervenir, mais malheureusement, cela n'a pas suffi. Je peux me tromper, mais il semblait apprécier cette ambiance. Je le dis parce que je lui lançais quelques regards discrets.
Une fois le repas terminé, nous sommes tous allés dans le grand salon. Mia continuait de coller monsieur Petridis comme son ombre. Je sais qu'elle l'aime beaucoup, mais quand même, elle ne l'a pas lâché de toute la soirée. Invité spécial ou pas, il doit quand même respirer.

- Allez princesse, dis-je en les rejoignant dans le salon avec le gâteau en main, c'est l'heure de souffler tes six bougies. Je dépose le gâteau sur la table basse, puis nous chantons tous joyeux anniversaire, enfin presque tous, car mon patron devient soudainement bizarre, fixant le gâteau avec insistance, sans doute perdu dans ses pensées. Après avoir soufflé ses fameuses six bougies...

-Vas-y, fais un vœu maintenant, lui dit Ali, très excité. Elle joint ses deux petites mains contre son visage, ferme les yeux et garde cette position pendant un moment.

-C'est fait ! s'exclame-t-elle.

-Quel était ton vœu?, demande Ali et moi, trop curieux. Elle nous fait signe que non de la tête et tourne son regard vers monsieur Petridis en lui offrant un grand sourire. Je passe outre et coupe le gâteau. ...La première part de gâteau est très importante, on l'offre à une personne importante dans notre vie. L'année dernière, c'est Ali qui l'a eue, pour moi c'était les autres années.
Je remets la part de gâteau à Mia qui la saisit très vite et se dirige vers celui que vous savez. Elle la présente devant sa bouche qu'il ouvre sans se faire prier et mord dedans, puis revient vers moi et plonge le reste dans la mienne presque de force. Cette petite est trop forte, me chuchote Ali. Je souris, gêné par ce qui vient de se produire. Je parie même que je suis encore plus rouge que ma chevelure.
Après cela, elle a ouvert ses cadeaux et cette année elle en a reçu beaucoup trop. Je ne veux pas qu'elle s'habitue à cela, nous n'en avons pas les moyens. Nous vivons avec ce que nous avons et monsieur Petridis lui a également offert plusieurs présents. Je trouve que c'est bien trop.

La soirée s'est bien terminée, il y a eu de la musique, des rires, sans oublier Ali qui a avalé six parts de gâteau en disant qu'elle faisait honneur aux six ans de Mia. Mais moi, je pense plutôt que c'est le bébé qui est un peu trop gourmand. En plus, elle a emporté trois autres parts. Cette fille m'étonne.
Tout le monde est enfin rentré, sauf Belinda. Elle voulait faire la vaisselle et tout ranger, mais il était hors de question que je la laisse faire. J'ai donc décidé de le faire moi-même pendant qu'elle est allée coucher Mia et se reposer à son tour. Vu la montagne de vaisselle, je vais encore y passer un long moment.

J'aurais tellement aimé que nos parents soient là. Oui, j'aurais aimé que Mia les connaisse. Nous n'avons en souvenir d'eux qu'une photo. La première fois que Mia m'a demandé où étaient ses parents, parce que je lui avais expliqué que j'étais sa grande sœur, je ne savais quoi répondre. Heureusement, Ali est intervenu en expliquant qu'ils étaient auprès de Dieu et qu'ils veillaient sur nous.Cette nuit-là, j'ai pleuré toutes les larmes de mon être. Je reviens à la réalité quand j'entends des pas et quand je me retourne, je vois une carrure imposante devant l'entrée. Il est encore là, lui.

- Monsieur Petridis, avez-vous besoin de quelque chose ?

- Vous devriez vous reposer, réplique-t-il en ignorant ma question.

- Oui, je suis en train de terminer la vaisselle pour soulager Belinda demain. Je ne voudrais pas qu'elle se sente débordée... Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il plaque ses lèvres contre les miennes. J'ouvre grand les yeux, surpris par son geste, mais je réponds quand même à son baiser. Je m'accroche à sa chemise pour ne pas tomber, et il me soulève pour m'asseoir sur le plan de travail. Il se place entre mes cuisses, passe une main dans mes cheveux et les détache. Mes pensées sont contradictoires. D'un côté, je devrais le repousser car c'est mon patron, et de l'autre, je ne veux pas que cela s'arrête. Il met fin au baiser sans pourtant s'éloigner, il me fixe droit dans les yeux et j'y vois une lueur étrange danser.

-Qu'etes vous entraîne de me faire mademoiselle Clark.?Je suis comme incapable de parler aucun son ne parvient à sortir de ma bouche je peine même à respirer .

- Je vous retourne la question, Monsieur Petridis, dis-je d'une voix à peine audible.

Il pose à nouveau ses lèvres sur les miennes et cette fois, le baiser est plus doux, tellement doux que j'ai l'impression de recevoir une décharge électrique dans les reins. Mon Dieu, mais pourquoi me laisses-tu faire ça? Il pose une main sur ma joue gauche. Doucement, je remonte son torse avec mes mains et les enroule autour de son cou. J'enroule mes jambes autour de sa taille. Il se rapproche encore plus de moi.  Il abandonne me lèvres et s'attaque à mon cou. Je rejette la tete en arrière et laisse échapper un gémissement de plaisir. Il quitte mes lèvres et attaque mon cou. Je penche ma tête en arrière et laisse échapper un gémissement de plaisir. Je saisis fermement sa nuque et enfouis mes doigts dans ses cheveux. Soudain, il recule brutalement comme si je venais de le brûler, me fixe un instant confus, puis s'en va.
Je reste là toute seule sur le plan de travail, toute tremblante et sans comprendre ce que j'ai fait de mal. Je touche mes lèvres encore marquées par son empreinte. Une envie soudaine de pleurer m'envahit.


Après m'être ressaisi, j'ai fini ma tâche. En vérifiant que tout était bien fermé, je l'aperçois à travers la vitrine. Dehors, il est assis sur un canapé, et devant lui, sur une table basse, j'aperçois une bouteille de vin et un verre. Il fixe la piscine, Cela me fait penser à la scène du club.
Je voudrais savoir ce qui se passe dans sa tête en ce moment.
Peu après, il décroche son téléphone portable, se lève et se dirige vers la porte.
Demain, je quitte cet endroit.














Voilà pour ce chapitre.

Merci.

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