Commande Imagine : Rafe Cameron (Outer Banks - Première partie)

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Commande : 5t4rg1rl99

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Le numéro pour dénoncer les violences faites aux femmes est celui ci : 3919.
Si vous en êtes victimes ne rester pas dans le silence, ce numéro sert en cas de détresse ancienne ou présente, n'ayez pas peur même si ça paraît compliqué.
Il y aura toujours quelqu'un pour écouter .🤍.

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J'habite à Outer Banks depuis maintenant un an et demi. Mon père et moi avons quitté l'endroit où on habitait avant puisque les voisins commençaient à se douter de la violence que faisait preuve mon père avec moi. Mon père n'est pas un homme aimable, il battait ma mère et moi quand quelques choses n'allaient pas dans son sens et croyez moi c'est souvent le cas. Ma mère s'est enfuie, il y a trois ans et malgré le fait que je lui en ai voulue, ce n'est plus le cas maintenant. J'ai grandi et compris même si ça n'efface pas le fait qu'elle n'ait pas penser à m'emmener avec elle, quitte à ce qu'on est des problèmes avec la justice. Je réagis très mal à la violence et à la pression.

Aujourd'hui était une des nombreuses fois où Rafe avait du aller me chercher chez moi pour fuir mon père.

Je suis derrière lui sur sa moto serrant de toutes mes forces sa taille avec mes bras étant terrifiée par la possibilité qu'on est un accident. Il roule très vite, il a l'air en colère, ses phalanges sont blanches tellement il serre les poignées entre ses mains. On arrive rapidement chez lui et il tire mon bras fortement, je me débats et le repousse. On est dans le salon, je n'entends pas d'autres bruits que nos respirations alors je suppose que sa famille ne doit pas être là.

- Rafe, tu n'es pas obligée de venir à chaque fois.

Je ne sais même pas comment il a su, son regard est sévère et je baisse les yeux en serrant mes poings.

- Ne me regardes pas comme ça, s'il te plaît.

- Tu t'es regardée ?

Je refoule les larmes qui me viennent, croit-il que je ne sais pas à quel point j'ai l'air affreuse ?

- Adae, je t'ai posé une question sérieuse.

- Tu veux que je te répondes comment sérieusement. Tu crois que je ne suis pas au courant d'à quel point j'ai l'air affreuse ? Rafe.

Il soupire et secoue la tête. Il part et je patiente. Mon cœur tambourine si fort dans ma poitrine que je me demande comment je peux l'entendre. Je le vois revenir, ses cheveux sont en désordre. Il me tend un verre, je le prends et le regarde.

- Bois ça, ça va te détendre et ensuite tu vas m'écouter attentivement.

- Rafe...

- Je te promets, je ne te ferai aucun mal.

J'hoche de la tête et bois la substance, il attrape ensuite ma main et me tire devant un miroir où j'y vois mon reflet. Je détourne rapidement mes yeux mais Rafe attrape ma mâchoire pour me remettre en face. Ma lèvre inférieure est sectionnée et un bleu commence à apparaître sur ma pommette. Il enlève ma chemise et je le laisse faire sachant que je veux voir l'étendu de mes blessures. J'ai un débardeur en dessous étant donné que je la porte ouverte. Mes bras ont des hématomes qui ne sont pas beaux à voir. Ma vision se fait étrange pendant quelques secondes et j'ai un léger tournis avant que tout redevienne à la normale.

- Adae, tu n'es pas affreuse. Les marques sur ton corps ne te rendent pas affreuse. Tu es magnifique. Elles ne te définissent pas, elles ne montrent que l'atrocité dont l'humain peut faire preuve mais en aucun cas tu es affreuse, faible ou horrible. Tu n'en es que plus forte, belle et déterminée à mes yeux.

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