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III
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    Angleterre- Capitale royale.

    Le roi avait déjà prit sa décision et même si cela était pour déplaire l’amiral et les généraux qui n’eûrent autre choix que de se plier aux ordres, le célèbre prince de la piraterie qui avait tant semé le chaos sur les mers allait attendre son exécution imminente dans les confins des cachots du palais !

   Pourquoi le garder là en particulier au lieu de la prison générale des forces de la flotte royale anglaise, s’interrogea-t-on. Tout simplement parce que sa Majesté voulait que la descente aux enfers du guide des hors-la-loi se déroule exceptionnellement sous les yeux de tout son peuple et les nations voisines. Qu’ils soient tous témoins d’une nouvelle ère, celle de l’éradication des hommes ayant affranchi la gouvernance royale, ces criminels de forbans passant leur vie.


   Et dire qu’il y’a bien dongtemps de cela au règne du roi Lewis Law Da Leigh 10ème du nom, l’ère pirate avait totalement été abolie par l’arrestation et l’exécution du plus terrifiant Forban n’ayant jamais vu le jour, Barbe noire ! Le tyran ayant semé le chaos sur les sept mers qu’il écumait et ayant bâti une confrérie illicite à la cause pirate pour se protéger des attaques du convoi royal—et qu’on croyait dissoute à jamais.

     Seulement, nul n’aurait pu se douer qu’un beau jour allait surgir un autre pirate encore plus redoutable que lui, un pirate qui se voulait altruiste mais qui réussissait toujours à filer entre les doigts de la marine de la flotte !

   On a longtemps raconté des choses sur lui, entre ses prouesses d’avoir vaincu le monstre des mers ; le kraken, ou encore d’avoir déjà côtoyé des êtres sortant du fantastique dans ses périples et d’être le bienfaiteur d’une île abritant des hors-la-loi.

  Pour cela, John O’Connor eu au fil du temps plusieurs appelations. L’El Emperador, le fils des mers, le roi des pirates... Rien n’a sû autant  qualifier sa personne que Jonnhy le Grand. Un pirate, un homme tout à fait normal, mais qui voyait  plus grand que le commun des mortels. Et jusqu'à nos jours, son nom n’avait cessé de résonner dans les bouches de ceux qui croyaient à un miracle pour retrouver leur honneur d’hommes libres.
  
  

  
    Et avant cela, il faudrait qu’un autre miracle ne se produise pour que le roi des pirates ne soit libéré avant le troisième jour de la lune.

   Traçant en détail et à l’aide d’une pierre une quelconque carte semblant sortie tout droit de son imagination sur le sol de sa cellule, Jonnhy le Grand devait aussi lutter avec la canicule infernale qui y régnait, l’odeur pestante des rats morts et autres bestioles, et les bruits que faisaient les détenus d’à côté.

   Pour ce qui est du confort, ils étaient vachement servis c’était clair. Comment un tel château d’une telle envergure pouvait abriter des cachots aussi impures ? En effet, la bâtisse créée par un plancher qui recoupait un haut espace voûté à hauteur des talloirs, placés au niveau de la chaussée, sur lesquels retombant les nervures de la voûte, ménageant ainsi des pièces au sous-sol.

Pas très sophistiqué comme lieu de séjour pour attendre sa mort. C’était une insulte envers la personne qu’il était que de l’avoir envoyé là !

   Levant les yeux vers la fenêtre à laquelle passait un fin rayon de lumière, il comprit que le premier jour avant son exécution venait de se lever.

  

   Le crépuscule vint à son tour, puis les rayons de lumière de la lune à leur tour. Il reprit ses gribouillis et se creusa les méninges. S’il y’avait bien une chose qu’il détestait faire, c’était de jouer aux savants. Ça n’avait jamais été un de ses points forts et ne le sera peut-être jamais, mais il n’avait plus trop le choix au point où était arrivées les choses.
   
   

𝖫'𝗁𝗈𝗇𝗇𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖥𝗈𝗋𝖻𝖺𝗇𝗌 - 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑛𝑔𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant