23.

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XXIII
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  Le Hollandais tournait sur lui-même, essayant de trouver une correcte approche pour rejoindre les prisons du palais.

   Le personnel du château était certes préoccupé à préparer les festivités du mariage, il n’en demeurait pas moins que des gardes étaient toujours autant à l’affût pour surveiller les moindres mouvements de chaque individu. Alors, aller pénétrer les cachots était un pari assurément risqué, surtout que le seul faux titre ou autorité qu’il avait était oncle du prince consort.

   Ne se décourageant pas pour autant, le Maître d’équipage quittait sa chambre et avança normalement dans les couloirs, saluant même les quelques personnes qu’il trouva sur son passage.

  Dès qu’il aperçu des soldats vêtus de l’uniforme de la marine royale, il se mit à l’écart pouf leur céder le passage. Allaient-ils aux sous-sol ? C’était certain car rien d’autre que les pirates ne pourrait justifier leur présence dans ce palais. Retournant la tête vers l’avant, il croisa le regard d’Adriel, le prétendu amant de sa Majesté. Pour une désagréable surprise, il fallait croire qu’il était trop tard pour qu’il fasse machine arrière.

  Crispant donc sa mâchoire distinguée d’alpha, le Maître pirate fit mine de ne pas l’avoir vu avant de se faire interpeller :

— Messire ? N’êtes-vous pas à la cérémonie de mariage de votre neveu ?

  Le plus vieux se stoppa dans son élan avant de lui jeter un regard par-dessus son épaule.

— Et vous donc ? N’allez-vous pas comploter pour faire en sorte que cette union n’ait lieu ?

  L’oméga esquissa un sourire noir. Décidément, cet homme cernait mal ses intentions.

— Hahaha, rit-il tout à coup et d’un air amusé, vous n’y êtes pas, si je le souhaitais alors j’aurai empoisonné Lyly, rien de plus facile !

  Peu rassuré d’entendre de tels propos, le plus vieux fronça encore plus les sourcils. Cet oméga ne lui inspirait réellement aucune confiance. Et avant même qu’il ne s’en aperçoive, ce dernier était déjà près de lui, lui attrapant la main en levant des yeux envieux sur lui, son sourire encore plus psychotique qu’au départ.

— Je crois vous avoir dis que vous me plaisiez ? Je vous ferai mien peu importe comment, messire ! Scandait-il.

  Étrangement pris de frayeur, le Hollandais tilta. Depuis quand au juste un petit être aussi inférieur parvenait à prendre l’ascendance sur lui, un Maître d’équipage et un alpha ? Cet oméga était tout sauf normal.

— Allez, reprit-il, confiez-moi votre vie, dites-moi votre réel but ici puisque vous semblez chercher quelque chose, mettez-moi dans la confidence hahaha !

  Ayant déjà assez d’entendre le plus jeune tergiverser de telles folies, l’alpha voulut le repousser mais tenace, l’autre ne le relâchait plus et se colla encore plus contre lui.

— Pourquoi avez-vous peur d’un oméga si inoffensif messire ?  Je suis pourtant sérieux vous le savez ?

— ...

— Je crois deviner. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire sadique et il se permit de poser la main sur le fessier du plus vieux.

  Lequel affolé, se sentit tout d’abord rougir avant d’attraper son petit poignet pour retirer sa main de cette zone intime. Cet oméga n’avait-il donc aucune pudeur ?

𝖫'𝗁𝗈𝗇𝗇𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖥𝗈𝗋𝖻𝖺𝗇𝗌 - 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑛𝑔𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant