13.

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XIII
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AAARGH ! S’écria subitement le châtain, littéralement prit de court lorsque celui qu’il menaçait lui attrapa l’index pour le tordre.

   Ne quittant pas du regard son vis-à-vis qui hurlait sa douleur,  Lysha finit par le lâcher et le concerné recula de quelques pas en arrière, s’arrêtant le doigt tout en foudroyant Lysha d’un regard sanglant.

Ngh...Espèce de fauve...

Tu m’as pris pour qui ? Approchait dangereusement le rouquin, faisant frémir l’autre. On se connaît ? Si tu as l’intention de t’attribuer d’un sous fiffre commence par prendre ton prétendu homme, j’en ai rien à faire de vous alors me cherchez pas si vous voulez me trouver !

Hahaha...Tu riras bien moins lorsque Léòn te jetterai dans un cachot à t’entendre diffamer de la sorte ! Hahaha, tu ne seras pas mieux qu’un vulgaire affranchi dans ce palais.

    Lysha se demandait si ce type était juste incrédule ou manquait de bin sens. Qu’est-ce qu’il en avait réellement à faire de ce roi lui ? Le jeter aux cachots ? Il n’attendait que cela, si ça lui donnerai garantie de revoir son père rien qu’une dernière fois. Les coins de ses lèvres s’étirèrent alors dans un sourire enjoué, donnant des sueurs froides à son confrère oméga qui avait vraiment crû l’atteindre avec de telles paroles.

   Des pas se rapprochèrent d’eux et une voix qui leur était familière héla :

  

Puis-je savoir la raison de cet agitement, Adriel ?!

   Le roi.

   Lorsqu’ils le virent, les deux omégas eurent des expressions pour les plus contrastées. Tandis que l’un s’émervaillait de joie de devoir tout raconter au souverrain quant aux agissements de son compère, l’autre par contre roula des yeux et plissait grossièrement les sourcils à sa vue.
Qui si donc, ledit Adriel s’en alla auprès du grand brun et lui présenta son doigt enflé en faisant mine d’être au bord d’une souffrance inconcevable. Une attitude d’un artiste amateur de spectacle, songea Lysha.

— Léòn ! Regardez de vous-même de ce que poltron a osé me faire ngh ! J’ai mal...ça fait si mal.

   Lysha s’envoyait le petit doigt dans l’oreille gauche comme pour se le déboucher. Tellement l’histoire de l’autre lui était à dormir debout qu’il se retourna pour partir.

Qu’aviez-vous fais pour que cela arrive ? S’interrogeait le roi, une mine peu enjouée en examinant le doigt du regard.

Je n’ai fais que le mettre en garde de ne pas se dresser dans mes pattes.

L’avez-vous frappé ? Tonnait-il sévèrement

J-Je n’ai rien fais de tel.

Eh bien n’osez jamais lever la main sur ma lys suis-je assez clair ?

   Son ton autoritaire fit frissonner les deux omégas de surprise. Comment diable ce roi pouvait-il prendre le parti de l’autre souillon et non du sien, lui qui était pourtant son conjoint ? Le visage décomposé, Adriel prit ses distances du roi.

𝖫'𝗁𝗈𝗇𝗇𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖥𝗈𝗋𝖻𝖺𝗇𝗌 - 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑛𝑔𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant