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XXXI
꧁༄༄꧂

Mhh.

   Yeux semi-fermés, Lysha levait délicatement la tête en direction de la fenêtre de la pièce qui laissait entrevoir les rayons aveuglants du soleil. Comment diable n’avait-il pas remarqué que le jour s’était levé ? Quelle question, après tout ce qu’il s’était passé hier, bien entendu qu’il ne l’aurait pas réalisé !

    Et dire qu’à l’instant même où il spéculait, le principal coupable de sa situation poussait un long souffle dans son dos. Pour ainsi dire, leurs hormones avaient été si fugaces la veille que sa Majesté et lui avaient «souillés» la salle d’atelier destiné à la base à y créer des tableaux et non à faire des bébés ! Encore choqué par le fait de s’être laissé allé ainsi, tel une bête déchaînée, le jeune hors-la-loi sentit la honte déteindre sur lui et regarda derrière lui pour voir si son amant était toujours profondément endormi pour trouver un moyen de s’enfuir.

   Dommage pour lui, le roi le relooka avec un sourire qui semblait encore plus victorieux que le veille. Après tout il était parvenu à battre le velours avec sa fauve de lys non ? Comment ne pas s’en réjouir ? Lysha aurait pu tomber à la renverse s’il n’était pas déjà allongé là par terre. Consterné et ahuri de voir que Léòn semblait être éveillé depuis longtemps maintenant et ne l’avait pas réveillé, il se redressa d’un coup en attirant le drap de soie blanc sur son corps, un tissu qui servait de nappe à la table. En le faisant, il dépourvu ainsi le roi de toute couverture, ce qui fit qu’il se retrouvait allongé sur le côté, nu et soutenant sa tête contre sa paume de main droite, son coude appuyée contre le sol.

 

Pouquoi vous êtes nu ! S’alarma-t-il en resserrant le tissu contre lui de toutes ses forces.

  Néanmoins, ses yeux ne parvinrent pas à se détacher du sexe de l’alpha qui n’avait eu de cesse de le pilonner tout au long de cette nuit, lui procurant des orgasmes indéfinissables. Il déglutit. S’il coupait cette chose alors le monde se porterait beaucoup mieux non ?

Pour toute réponse, Léon tapotant près de lui, lui indiquant de retourner s’allonger. Ce que compris bien l’oméga sans pour autant se laisser faire. Il se redressa avec peine sur ses deux pieds vacillant, ressentant un horrible mal de dos qui le fit s’incliner légèrement vers l’avant tel un vieillard n’attendant plus que d’être emporté par grande faucheuse. Avec tant bien que mal, il boita jusqu’à ses vêtements éparpillés au sol, les récupéra et se dirigea à présent vers les portes.

Lysha ! L’interpellait son époux dans un élan aussi autoritaire qu’amusé. Où vous allez comme ça ?

Suis-je obligé de vous répondre ? S’agaça le concerné en tournant la tête vers lui en furie. Ne pensez pas que parce qu’on s’est laissé égarer que n’oublie tout ce que vous avez fait, adieu !

Il pressa sur la poignée mais vit aussitôt une grande main se renfermer sur la sienne. Et levant les yeux, il eût le souffle coupé en constatant qu’il s’agissait de Léòn. Il ne l’avait même pas entendu le suivre, pourquoi ne le laissait-il juste pas s’en aller bon sang !

Écartez-vous, je dois sortir. Avisa-t-il

Vous êtes si adorable en jouant la carte du sérieux comme vous le faites ma lys.

𝖫'𝗁𝗈𝗇𝗇𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖥𝗈𝗋𝖻𝖺𝗇𝗌 - 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑛𝑔𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant