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VII
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    Émergeant difficilement de son sommeil après avoir passé la majeure partie de la nuit à tergiverser, Lysha eu l’impression aux premières aurores du jour que sa tête allait exploser.

   Beaucoup trop de pensées y circulaient, en commençant par son inquiétude de réussir cette quête de sauvetage jusqu'à la situation précaire que vivaient la plupart du peuple dans ce sinistre cantonnement de résiliés au sein même de la capitale royale.

Pourquoi leur souverrain ne leur venait-il pas en aide ? Ils étaient certes des non anglais, des réfugiés d’après guerre comme l’avait expliqué le maître contrebandier mais ils avaient trouvé asile sur les terres britanniques et travaillaient désormais pour la cour ? Il ne comprenait donc pas pourquoi un roi gouvernait si c’était pour laisser son peuple dans une telle peine. Déjà fallait-il se soucier de la peine de son peuple à lui...

   Et il le savait, il se doutait des lourdes répercussions que la réussite de leur quête engendrerait, pas uniquement pour son cas ainsi que celui de l’équipage de son père, mais aussi pour celui des hommes libres de White Bay. Néanmoins, cela ne l’empêchera certainement pas de garder son objectif.

   Il fût complètement éveillé lorsqu’il surprit les petits garçons à le zieuter depuis la porte entrouverte. Lorsqu’il voulut leur parler, les petits se mirent à fuir dans une course folle, et on pu entendre leur mère s’écrier :

— On ne cours pas dans les couloirs !

   Elle devait sûrement être accablée de fatigue pour pouvoir travailler dans l’état où elle se trouvait, en tout cas l’oméga la trouvait vraiment bonne, son mari et elle étaient des gens bien et ils méritaient plus de reconnaissance que ça.

    En quittant sa couche, il regarda par la petite fenêtre de la chambre à coucher et aperçu ses deux compagnons de voyage dans la cour. L’heure pressait, ils devaient déjà se mettre en route pour chercher de quoi se vêtir lors de la cérémonie de ce soir, ils n’avaient pas droit à l’erreur s'ils voulaient se faire passer poir de vrais nobles.

   Sortant de la pièce en pénétrant dans la pénombre du couloir, Lysha entendit le bruit d’une machine à coudre depuis une pièce qui l’interpella. Et dès qu’il vit que Susan était en pleine couture, il fût prit d’admiration et lui fit la conversion :

— Bonjour, dame Susan.

   Cette dernière leva les yeux vers lui et un large sourire déforma ses lèvres.

— Bon matin Lysha. Tu veux regarder ?

  Pourquoi pas ! S’enfonçait-il dans la pièce alors que la femme âgée se levait et dépliait sa couture.

— Puisque vous nous aviez dit être des Evergreen, il est plus que normal pour nous de vous aider.

— Mais nous sommes issus de noblesse nous aussi ?!

— Certes. Votre mère a vraiment été forte, tout d’abord chassée du conseil royal et ensuite moqué de tout le peuple à cause de son unique enfant qu'ils jugeaient tous...abominable, elle a malgré tout gardé la tête haute sans écouter tous les médires à son propos.

   Lysha avait les sourcils plissés. Alors c’était cela l’histoire de ces Evergreen dont il se faisait désormais passer ? Des nobles déchus, des paria du royaume.

— Ils tomberont tous des nues lorsqu’is verront quel jeune homme magnifique vous êtes devenu. Je veux vous aider, poursuivit-elle avec un impeccable sérieux, que vous fassiez en sorte que le conseil royal regrette ce qu’il a fait subir à vos parents, ils le méritent !

𝖫'𝗁𝗈𝗇𝗇𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾𝗌 𝖥𝗈𝗋𝖻𝖺𝗇𝗌 - 𝑙𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑛𝑔𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant