En effet, je me force à déglutir et à reprendre mes esprits pour entendre sa voix à nouveau.
- Qu'est-ce que tu as dit ? je souffle.
Ma voix est à bout. La seule chose que je veux dans ma vie depuis elle, c'est justement elle. Comment faire à présent, et surtout quand elle ose prononcer ces mots pour moi et moi seul ?
Pour être bien sûr que je n'ai rien imaginé, je la fais répéter une fois de plus, et dans la seconde qui suit, sa bouche s'entre-ouvre pour lâcher une bombe dans mon cœur.- Je... Je pensais à toi...
Putain.
De.
Merde.
Comment est-ce possible ?
Je cline des yeux plusieurs fois et inspecte encore son visage de fond en comble : ses joues sont encore plus rouges, et sa jambe gigote toujours autant, voir un peu plus vite. Ma Rosa est changée. Elle n'est plus maître d'elle-même et attend qu'on la soulage.
Putain, est-ce qu'elle est excitée ?
Est-ce que ça se pourrait ?
La fille dont j'ai toujours rêvé, que j'ai toujours attendu.
Ma femme.
Ma bite ne demande qu'à être libérée, maintenant. Je sens même la grosse veine qui la parcourt affluer de sang comme jamais ça n'a été le cas.
Allez, mon cœur, dis-le.
Dis que je t'excite.- Et je faisais quoi ?
Un rictus est planté sur mes lèvres, et je profite de son amour pour mes mains : d'abord, je les place sur ses cuisses en me redressant, puis je m'amuse à les monter et à les descendre lentement sur son jean moulant.
Immédiatement, son souffle se vide, je veux dire encore plus qu'avant. Ses yeux me scrutent et ses lèvres tremblent comme des feuilles.
Merde, est-ce qu'elle a enfin envie de moi ?Je sens que je dois la pousser dans ses derniers retranchements. Jamais une fille comme elle n'avouera ce à quoi elle pense, et surtout si c'est sexuel.
Je dois la forcer à avouer, la porter à ébullition pour qu'elle explose.
D'ailleurs, ma théorie se confirme quand elle tourne la tête de gauche à droite, signifiant un refus.
Timide, hein ?- Dépêche-toi, mon cœur.
Elle aussi sent mon impatience à travers ma voix. Elle sait. Elle sent.
Elle a très bien compris que je me trouve dans le même état qu'elle, mais elle a sûrement honte d'éprouver un désir pareil.
Et putain, ce désir...
Il a juste fallu qu'elle pense à moi.
Je meurs d'envie de savoir ce que je lui faisais pour qu'elle finisse comme ça.
Allez, mon cœur, avoue.
Mes mains glissent un peu plus haut, et vite j'atteins ses hanches, que je commence à caresser.
Merde, son intimité est si proche.
Ma convoitise.
Mon obsession.
Évidemment, mon obsession est elle tout entière, mais j'ai tellement attendu pour l'avoir.
Mes pouces se rapprochent dangereusement de son entre-jambes, et je crois rêvé quand un petit couinement lui échappe.
Putain, elle vient de gémir.
Grâce à moi.
A mes mains.
Alors je ne rêvais pas, alors ?
Merde, elle est si bandante, comme ça : attachée, en train de couiner parce que je la touche.
Sentant mon empressement, elle parle enfin après plusieurs secondes de silence.- Je... Je t'imaginais en train de...
Plantant mon regard dans le sien, je l'incite à continuer sa révélation.
Elle va le dire.
Je la connais par cœur.
De fond en comble.- De...me faire du bien...
Putain, elle est dans un état incroyable.
A ma merci.
D'habitude, c'est moi qui suit tout à elle, mais à ce moment-ci, c'est comme si les rôles s'étaient échangés.
De lui faire du bien.
Elle l'a murmuré.
Elle a avoué.
A ses genoux, et même si j'ai tout le pouvoir, je ferais n'importe quoi pour lui faire du bien.- Comment je m'y prenais ?
De mes deux mains, j'écarte ses cuisses doucement. Au début, elle résiste, mais c'est sans espoirs. Elle sait que je gagne toujours à ce jeu.
Doucement, j'avance mon visage de son intimité, et je la sens défaillir peu à peu.
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STALKER
RomanceIl me suit, me traque et m'espionne toute la journée, toute la nuit. Il ne supporte pas l'idée que je puisse être loin de lui. Ne tolère pas qu'un homme m'approche. Et ne pense surtout pas au fait que je puisse vivre sans lui. Il me veut. Et il m'au...