Chapitre 27

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Elle me dévisagea.
Longtemps.
Mon cœur a d'abord maté mes cheveux trempés, puis mon corps. Peu à peu, elle s'était mise à rougir de nouveau comme une adolescente qui voit un homme pour la première fois.
Cette pensée me fit sourire.
Elle adore mes muscles, je le vois à sa façon d'épier mes abdos durement acquis. Il faut dire que l'armée de terre ne nous ménage pas, mais je lui avais déjà expliqué. Alors, je pensais qu'elle se doutait de ce que je cachais sous mon tee-shirt. Mais face à son air bouche-bée, je comprends vite qu'elle ne m'avait pas imaginé comme ça.
Discrètement, je contracte les muscles de mon ventre pour la faire profiter un maximum. Juste après, son regard remonte vers mes lèvres qui me trahissent déjà. Ouais, je souris comme un con en voyant qu'elle me mate.

Remarquant que je l'avais bien vu, son visage dévie sur le côté et je la vois se mordre l'intérieur des joues, sûrement pour ne pas sourire à son tour.

- Je...je suis allée mangée ton repas, j'avais vraiment faim. J'espère que ça ne te dérange pas. elle murmure.

Rien que le son de sa voix m'electrise.
Putain, je viens de me branler trois fois de suite et je recommence à vouloir la baiser à la seconde même où je l'aperçois.
Quand je suis entré dans la douche, ma queue me faisait tellement mal que j'ai cru que j'allais retourner la voir pour lui fourrer dans la bouche et qu'elle me suce pendant au moins 15 bonnes minutes.
Mais je me suis calmé.
Je savais qu'elle n'était pas prête à faire ça, et surtout pas à me sucer alors que je suis excité comme un animal en rut.

Mais putain...
L'avoir goûté, l'avoir léché...
Tout était si excitant que j'ai du me contenir comme jamais je ne l'avais fait. Chose qui a donc fait que je me retrouver à m'astiquer encore et encore sous l'eau glacée. D'abord, j'ai éjaculé si fort la première fois que j'ai cru que mon envie passerait dans les secondes qui suivraient. Mais ça, c'était sans compter l'image d'elle, les jambes écartées et ma tête entre ses cuisses. Ma langue faisait des vas et viens si rapides qu'elle gémissait au même rythme.
Jamais je n'avais voulu bouffer la chatte d'une fille.
Jamais.
Mais je me souviens encore de ma première branlette en pensant à elle : d'abord, je m'imaginais la prendre sauvagement en levrette, et, une fois que j'étais calmé, la lechais jusqu'à ce qu'elle jouisse plusieurs fois de suite. C'est d'ailleurs l'image d'elle en train de se déverser sur ma langue qui m'a fait juter sur mon dessin qui représentait son cul rond et plein.

- North, ça va ?

Je reviens sur Terre quand elle recommence à m'adresser la parole avec sa petite voix.
Celle qui couinait mon nom quand j'avais ma langue fourrée en elle.
Je me lèche les lèvres, comme pour me rappeler de son goût exquis.
Comme si je ne l'avais pas fait mille fois depuis.
Alors, j'essaye de me reconcentrer sur ses mots et arrive à lâcher une réplique qui tient la route :

- Merci, mon cœur. Heureux que ça te plaise.

J'avais fait ce repas rien que pour elle.
Au fond, je savais très bien que je serais trop occupé à penser à son joli visage pour manger -même si la petite scène du comptoir n'était pas arrivée-.
Non, je savais que rien que de la voir en face de moi me mettrait en état animal, surtout après cette journée.

Je m'approche alors de notre lit, là où elle se trouve déjà. Je remarque aussi qu'elle s'est mise du côté gauche.
Je dors toujours à droite.
Faite pour moi.
Mienne.
Juste avant de m'assoir dessus, je saisis un caleçon sur la chaise située à côté du lit et enlève ma serviette pour l'enfiler.
Putain, je déteste qu'elle soit dos à moi.
J'aurais tellement aimé voir sa réaction, ses joues s'enflammer, son cœur accélérer...
Je repousse mes pensées, sachant très bien que je dois absolument me calmer pour ne pas lui sauter dessus.
Après avoir mis le tissu sur ma queue encore un peu sous tension, je soulève les draps et me glisse en dessous pour la rejoindre et me coller à elle.

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