CHAPITRE 29 - Lowen

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Je n'ai jamais été aussi nerveux de ma vie à l'idée de coucher avec quelqu'un. C'est complètement con, je le sais. Je l'ai déjà vue nue plus d'une fois, et après ce qu'on a fait à Phoenix, je ne devrais pas me sentir comme ça. Mais c'est plus fort que moi. Dans cette chambre d'hôtel, j'avais envie d'elle. Mais rien de plus. Et depuis il y a eu toutes ces disputes... Ça a tout changé. Elles ont été bénéfiques d'un côté, ça m'a forcé à faire les choses bien, mais ça a surtout tissé des liens invisibles entre Viral et moi. Et ça me fait peur.

Le sexe sans attaches, c'est facile. Il n'y a aucune prise de tête. Mais avec quelqu'un qu'on apprécie vraiment, c'est différent. Et c'est ce qui me fait flipper.

Je n'angoisse pas de pas être à la hauteur, non, je sais que je le serai parce que je suis attentif à ses désirs. Ce qui me fait peur, c'est le « après », parce que je sais que ça ne va que nous rapprocher un peu plus. J'ai peur de me brûler les ailes en m'approchant de cette flamme qu'est Viral.

Mais cette dernière ne me laisse pas le temps de cogiter plus que ça, elle dépose ses lèvres sur les miennes, une fois la porte de ma chambre passée. Ses mains me retirent ma veste puis passent sous mon tee-shirt pour caresser ma peau de ses doigts froids, assez claire dans ses intentions. Je la laisse faire, mais je reprends bien vite le contrôle en oubliant toutes mes foutues interrogations pour me concentrer sur nos corps soudés.

J'attends ça depuis notre retour à Hollywood, pas question de laisser passer cette occasion. Je m'inquiéterais plus tard.

Je place mes mains de part et d'autre de ses hanches pour pouvoir la guider après lui avoir retiré son haut et je la fais reculer jusqu'à mon lit pour ensuite la pousser sur celui-ci. Elle ne s'en plaint pas, au contraire, et elle m'accueille au-dessus d'elle avec plaisir, encerclant ma taille de ses jambes pour venir coller son bassin au mien.

Ma bouche se pose dans son cou en même temps que mes mains descendent au sud pour déboutonner son jean sous sa respiration déjà saccadée. Je laisse une pluie de baisers sur son ventre, descendant de plus en plus bas, et j'attrape les pans de son bas pour le tirer, la déshabillant presque complètement. Un ricanement lui échappe lorsque je frôle une zone sensible de son corps et je souris, bien trop amusé par son coté chatouilleuse.

Je me relève et ne me replace pas tout de suite sur elle, trop occupé à observer ce que j'ai devant moi. Elle est belle, très belle. J'aurais dû l'admirer la première fois.

Viral finit par s'impatienter et se relève pour se placer à genoux sur le lit et tirer sur mon tee-shirt. Elle me ramène à elle et ses mains s'affairent à défaire la boucle de ma ceinture. Puis elle me retire mon tee-shirt et baisse mon boxer sans attendre.

– Tu es pressée, mon ange ?

– Oui.

Je lâche un rire rauque vite étouffer dans la bouche de Viral avant de grimper de nouveau sur le lit, complètement nu et le sexe au garde-à-vous. J'ai envie d'elle, terriblement, mais je ne veux pas aller trop vite. Ce n'est pas le but de tirer mon coup et de m'en aller, je veux découvrir chacune de ses réactions.

Mais Viral ne me laisse pas le temps de faire quoi que ce soit qu'elle retire ses derniers vêtements, tend le bras et ouvre le tiroir de ma table de nuit pour en sortir un préservatif.

– Comment tu as su que c'était là ?

– J'ai fouillé dans ta chambre.

– Pardon ?

Elle éclate de rire en même temps qu'elle ouvre le préservatif. OK, elle se moque encore de moi.

– Tous les mecs rangent ça là dans les romans que je lis. Simple coup de chance.

Play My Game - TERMINÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant