Sur le terrain de l'amour

011.

Antoine observa les couloirs familiers de l'établissement avec un sentiment de nostalgie teinté de joie. C'était comme retrouver un vieil ami après une longue absence. Un sourire léger ourlait ses lèvres tandis qu'il passait sa main sur la plaque où son nom était inscrit, ressentant une connexion intime avec ce lieu chargé de souvenirs.

La porte devant lui était ornée d'un gros autocollant à son effigie, un rappel tangible de son importance ici. Avec une certaine satisfaction, il ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. L'odeur familière de lavande flottait dans l'air, imprégnant l'atmosphère d'un sentiment de calme et de sérénité. Les draps du lit étaient frais et doux, emplissant la pièce d'un parfum apaisant qui avait le don de le réconforter.

Alors qu'il allumait la pièce et tirait les rideaux pour laisser entrer la lumière, Antoine savait que les prochains jours promettaient d'être bénéfiques pour lui, un moment de répit et de guérison dans ce sanctuaire de tranquillité.

Antoine déposa délicatement ses affaires sur le lit, prenant un moment pour contempler la pièce familière qui avait été témoin de tant de moments importants de sa vie. Avec un soupçon de gratitude, il ouvrit la fenêtre, laissant entrer une brise fraîche chargée du parfum de l'herbe nouvellement coupée. Inspirant profondément, il savoura cette senteur familière qui lui rappelait les nombreuses journées passées sur le terrain.

Son regard se porta alors droit devant lui, son sourire s'élargissant naturellement. C'était un endroit où il se sentait chez lui, un lieu empreint de souvenirs précieux et de moments de triomphe. Ses yeux se posèrent sur les majestueux arbres qui bordaient le terrain d'entraînement, offrant une vue apaisante et inspirante. Depuis sa fenêtre, il pouvait apercevoir un coin du terrain, une toile de fond familière qui lui rappelait sa passion et son engagement pour son sport.

« Titi ! Où est passé le plus bel homme de cette Terre ? » cria-t-on dans les couloirs.

Le blond ferma sa fenêtre avec un petit sourire. Il n'eut le temps de se retourner qu'on se jeta sur lui. Il attrapa dans ses bras son ami qui lui hurlait à quel point il lui avait manqué.

« Toi aussi, Paul tu m'as manqué...Peux-tu me lâcher maintenant ? Tu m'étouffes. »

Le brun se sépara de lui pour le laisser respirer. Un énorme sourire était affiché sur son visage.

« Tu viens DD va faire son discours de bienvenue. » sourit-il. « Apparemment, il y a même Hervé Renard, tu sais le nouveau sélectionneur des filles ! »

« J'arrive, j'envoie juste un message à Eliona. »

« Oh, qu'il est mignon avec sa petite-amie. »

Antoine leva les yeux en l'air et poussa son meilleur ami jusqu'à la sortie de sa chambre. Il ferma la porte puis récupéra son téléphone.

Antoine_ Je suis bien arrivé.

Eliona_ Super, alors ce retour à Clairefontaine ?

Antoine_ Je crois que ça va me plaire.

Eliona_ Contente d'entendre ça. Tu regardes mon match ce soir ?

Antoine_ Promis !

Le numéro 7 jeta son téléphone avec un soupir de satisfaction, laissant derrière lui les soucis et les tracas du monde virtuel. Un sourire étira ses lèvres alors qu'il quittait sa chambre, se sentant prêt à affronter la journée qui s'annonçait. Sur son chemin, il croisa plusieurs de ses coéquipiers, échangeant des salutations chaleureuses et des plaisanteries légères qui semblaient rythmer leur relation.