Sur le terrain de l'amour

019.

[NDA : Désolé pour le retard, j'ai eu des partiels ses derniers jours. Bonne lecture]

« Tu es incroyable. Tu as traversé tant de choses, et tu es toujours debout. » lui dit-il après l'avoir écouté.

Eliona esquissa un sourire triste, reconnaissant le soutien d'Antoine.

« Merci de m'avoir écouté. Je n'ai jamais vraiment parlé de tout ça à quelqu'un, mais il semblait juste...nécessaire. »

« Je suis content que tu aies trouvé en moi quelqu'un à qui parler. Et sache que je suis là pour toi, peu importe ce que l'avenir nous réserve. »

Elle se sépara de son épaule pour le regarder dans les yeux. Elle y trouva beaucoup de réconfort. Tout chez lui, lui apportait du confort.

« Je suis désolé, de ne pas être cette fille que tu as dû t'imaginer, je... »

« Ne dis pas ça. » la coupa-t-il. « Tu es exactement la femme que je m'étais imaginé. Tu es incroyable, forte et douce. Je ne te mens pas. Tu es surement la femme la plus forte que j'ai rencontré. »

Ses paroles réconfortantes lui réchauffèrent le cœur. Elle le prit dans ses bras et lui chuchota des remerciements tout en humant son parfum. Elle avait l'impression de le connaitre depuis toujours et ça lui faisait beaucoup de bien. Elle se sépara finalement de lui avant de reprendre un macaron.

« Et toi, Antoine c'est quoi ton histoire ? » demanda-t-elle.

Il eut un petit sourire en entendant sa question. Le blond se coucha sur la couverture et regarda les étoiles qui étaient apparus dans le ciel.

« Une vie banale. Enfin presque...Je suis né dans une petite ville. J'ai toujours été attiré par le sport. Seulement j'étais trop petit pour les clubs de football alors j'ai dû quitter la France. En fait, c'était assez difficile mais au final, j'ai bien fait de sacrifier un bout de ma jeunesse. Parce qu'aujourd'hui je suis l'homme le plus heureux grâce à ma passion. » lui dit-il. « J'ai une fille adorable et une ex-femme que j'aimerai bien parfois secouer pour la réveiller. »

Elle sourit délicatement et se coucha à son tour à ses côtés. Elle déposa ses mains sur sa poitrine avant de tourner son visage vers le numéro 7 qui avait gardé ses yeux dans le ciel.

« Et si tu n'aurais pas réussi dans le football, qu'aurais-tu fait ? »

Il eut un petit rire avant de se tourner vers la jeune femme.

« Voyons, Eliona, tu es devant un Griezmann. On est tous parfait dans la famille. »

« Hum...Vous êtes tous autant narcissique que toi, dans ta famille ? »

Antoine éclata de rire et la regarda avec un large sourire. Il regarda un court moment ses grains de beauté qui étaient passementés sur son visage.

« Mon père, mon frère et moi. » sourit-il.

« Je vois, c'est un délire d'homme... »

« Ta phrase est misandre, ma chère. »

La jeune femme éclata de rire et décrocha leur regard sur le ciel. Elle joua avec l'une de ses mèches alors que le blond la regardait encore.

« Merci, de m'avoir dédié ton pénalty. » lui sourit-il.

« Je te l'avais promis. »

Antoine pinça sa lèvre inférieure et regarda la brune qui était à côté d'elle. Elle était parfaite. Même si elle portait un jogging ainsi qu'un débardeur, elle était belle.