Etoile Noire - Tome 1 : Les Disparus de Resna

Chapitre 75 : Les battements d'ailes d'un papillon

Scribouille de début : Coucou ^^

Me revoilà avec la suite :) Croyez-bien que je me suis donnée à fond pour vous présenter une suite digne de cette attente, hi hi ! Vraiment, je ne pense pas m'être fichue de vous pour ce tant attendu premier baiser ! J'espère vraiment que ça vous plaira >.< Sur ce, je vous laisse lire ! On se retrouve en fin de chapitre ! Bonne lecture ^^

Précédemment : Après avoir vaincu Alise et ramené les enfants kidnappés à Resna, Cyan et Aoran peuvent enfin souffler un peu et profiter d'un rendez-vous en tête à tête bien mérité. Grâce aux masques qui dissimulent leurs véritables identité, ils peuvent se mêler sans crainte à la foule, ou presque. Car l'aura de Cyan les force à se réfugier dans le Coeur de Resna, le quartier originel de la cité, dit hanté mais où tous les deux trouvent la paix et la tranquillité dont ils ont besoin pour se parler et se rapprocher. Jusqu'à franchir une limite qui propulsera leur relation à au stade supérieur.

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La porcelaine de leur masque se heurta dans un claquement sec lorsque Son Entreprenante Altesse captura ses lèvres des siennes avec ardeur mais, étourdi par la surprise de ce geste autant que par le brusque afflux de sang qui lui monta à la tête, Cyan ne l'entendit même pas. Il referma les yeux, incapable de résister à cette étreinte passionnée qui enflammait ses sens, le corps brûlant, presque douloureux, là où la chaleur de son Etoile Compagne se fondait dans la sienne.

Avec un soupir de bien-être, il se concentra sur les sensations vertigineuses qui le traversaient, sur cette bouche exigeante qui le dévorait de baisers, tantôt sauvage et implacable, tantôt légère et caressante. Sa peau le picotait, là où leurs lèvres se rencontraient : chaque pression, chaque effleurement, chaque taquinerie de la part de son compagnon envoyait en lui de sulfureuses décharges électriques. Des décharges qui engourdissaient son être, exacerbaient ses envies, excitaient la nuée de papillons fous qui se déchaînait en lui.

Commettaient-ils une erreur en franchissant cette limite ?

Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'il l'empêchait de se concentrer sur la question.

— Votre Altesse... murmura-t-il, le dos traversé d'un frisson irrépressible.

Son prince lui mordilla la lèvre inférieure, implacable.

— Pas de titre ici, lui rappela-t-il entre deux baisers légers, son souffle chaud lui chatouillant la peau. Pas maintenant.

Pour toute réponse, Cyan glissa inconsciemment ses bras autour du cou de son Etoile Compagne et acheva de lover chaque millimètre carré de son corps contre le sien dans un besoin quasi-insupportable de le ressentir jusque sous sa peau. Et ça le démangeait, là où leur chaleur ne se rencontrait pas. Ces parties de lui se consumaient littéralement du désir d'être touchées à leur tour, de se livrer, comme les autres, à l'étreinte de son Etoile Compagne.

— Attendez...haleta Cyan tandis que ses doigts s'entremêlaient toujours plus profondément aux doux cheveux argentés de son compagnon. S'il vous plaît... Si vous continuez comme ça...

Il sentit plus qu'il ne vit le sourire malicieux de son prince s'esquisser contre ses lèvres.

— Quoi donc ? l'interrogea-t-il d'une voix amusée.

Cyan ne savait pas. Il ne savait plus. Il ne réussissait plus à réfléchir sous les assauts de son compagnon ; ses pensées se délitaient avant même de commencer à se former, elles se noyaient dans l'ivresse qui lui chavirait l'âme, emportées par les vagues de volupté qui le grisaient. La petite voix inquiète qui le titillait à l'arrière de son esprit cessa d'exister, emportant avec elle l'écho de son angoisse. Une seule certitude demeurait : il ne voulait pas que cela s'arrête. Jamais. Pas tant qu'il lui resterait un soupçon de souffle à partager avec Son Étourdissante Altesse.